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    Drive My Car
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    207 critiques spectateurs

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    GilDEB
    GilDEB

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Oscar vraiment mérité. Acteurs, Réalisateur, Cadreurs et tout : du grand art. Attention cependant : ce film prend une autre dimension si on connaît bien (et même très bien) le texte d'Oncle Vania de Tchékov. Ce n'est plus un road movie de plus mais une intelligence plongée dans ce texte d'une beauté absolue. Et oui après ces 3 heures de pure émotion "nous nous reposerons, nous nous reposerons, nous nous reposerons"
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    9 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Hamaguchi apporte au cinéma un regard très personnel, sa mise en scène épouse sans effet superflu le cheminement et l'évolution des personnages. Tous recèlent des traumatismes lourds à porter. De ce point de vue les rapports entre le metteur en scène et sa chauffeur (euse?) sont très sensibles et connaissent une évolution entre indifférence et amour (paternel ou physique ?) Film cependant assez complexe d'une grande profondeur que je revoyais et que je devrai revoir à nouveau pour en percer toutes la subtilité.
    FaRem
    FaRem

    7 511 abonnés 8 874 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    À l'image du personnage de Yusuke Kafuku qui se laisse conduire pour tous les trajets de son nouveau travail, le spectateur accepte également de se laisser guider par le réalisateur sans savoir où il va nous mener. "Drive My Car" n'est pas forcément difficile à cerner dans le sens où tout est assez clair, mais la destination finale reste floue. Quel est le véritable but de ce film qui semble rester sur la même voie pendant tout le trajet. La vie, le deuil, l'amour le travail, il est question de beaucoup de choses et Ryûsuke Hamaguchi n'hésite pas à rebattre les cartes après une longue et très bonne introduction. La force du film est son écriture fluide et dense des personnages et de l'histoire ainsi que la mise en scène millimétrée de Ryûsuke Hamaguchi qui ne laisse rien au hasard. Cependant, j'ai attendu quelque chose qui n'est jamais arrivé. Le film n'a pas cette petite étincelle ou émotion qui va donner une autre dimension à l'ensemble, et ce même s'il y a quelques scènes charmantes au cours desquelles les personnages s'ouvrent un peu et se laissent aller à quelques confidences. C'est agréable et doux, et ce n'est surtout jamais ennuyeux, ce qui est une bonne chose pour un film de trois heures, mais il m'a manqué ce petit quelque chose qui m'a fait décrocher juste avant la fin. Des deux films que Ryûsuke Hamaguchi a sortis en 2021, j'ai préféré "Wheel of Fortune and Fantasy" qui m'a fait ressentir beaucoup plus de choses même si on ne peut évidemment pas comparer les deux films qui n'ont pas le même style ni la même durée.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    J'ai pris du temps avant d'aller voir "Drive My Car", Prix du Scénario au dernier festival de Cannes. Ces trois heures de film me rebutaient. Mais au vu des excellentes critiques, j'y suis allé sans rouspéter, convaincu que je ne le regretterai pas. Et ce fût le cas. "Drive My Car", par sa mise en scène, ses acteurs et ses thèmes, parvient à nous déconnecter du présent pour nous plonger totalement dans une oeuvre atypique, poétique et mystérieusement immersive. J'avais l'impression, à ma sortie de salle, d'avoir dévoré un gros roman, dense, palpitant mais aussi dur et sombre. D'un côté, il y a un acteur et metteur en scène qui démarre une résidence dans un grand théâtre afin d'y monter "Oncle Vania" de Theckhov, et ce, suite au décès brutal de sa femme quelques mois auparavant. De l'autre, il y a sa conductrice personnelle, imposée par la production, une jeune femme mutique et pétrie de culpabilité. Lors de leurs nombreux trajets professionnels, dans l'espace clos de sa voiture, les dialogues formels se transforment en confidences et le deuil qui les habite secrètement chemine vers une libération. Autour d'eux gravitent d'autres personnages, eux aussi en pleine reconnexion à leur identité profonde. Le cinéaste japonais Ryusuke Hamaguchi ouvre son film avec un prologue de trois quarts-d'heure, avant de lancer son générique, ce qui peut rebuter certains spectateurs qui n'ont pas l'habitude de ce genre de format. Mais ce démarrage atypique permet aussi de donner le ton, entre silences et paroles, et de mettre en exergue toute la douleur, la fragilité et la complexité de son personnage principal. Avec une force tranquille toute particulière, cette oeuvre-fleuve aborde les thèmes du deuil, de la création artistique, du rôle cathartique de l'acteur, de la parole et de l'écoute vraies sans jamais perdre le cheminement progressif de ses personnages vers l'acceptation d'une réalité difficile à accepter. Car, d'une certaine manière, si la plupart des personnages se fourvoient dans le leurre de la fiction théâtrale, la jeune chauffeuse semble se refermer sur elle-même, quitte à s'extirper de toutes relations sociales. Et c'est à partir de ces positions diamétralement opposées que se déroule une rencontre véritable, où les rouages les plus intimes semblent se remettre en mouvement. Les souffrances se mêlent et s'entrecroisent alors que les allers-retours incessants se multiplient et élargissent le champs des possibles. Puis, il y a aussi la singularité de cette pièce de théâtre polyglotte, où les langages deviennent sons et où les corps démystifient le poids des mots. La présence d'une comédienne sourde et muette au casting est à l'origine de quelques moments de grâce, où le temps se suspend. "Drive My Car", tout en prenant son temps et en évitant tout lieux communs, parle de nos pertes et de nos échappatoires, de nos petites morts et de nos renaissances. Souvent, le cinéaste réussit à dire beaucoup sans dire un mot, mais quand les langues se délient, les idées abstraites résonnent très concrètement. Déconcertant et agréable, rare et puissant.
    ferdinand75
    ferdinand75

    462 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Un film d’une densité puissante et impressionnante. Malgré un rythme plutôt lent le film aborde beaucoup de sujets, sur différentes périodes. Il y a tout d’abord le long prologue où un jeune couple intello, artiste, plutôt bien sous tous rapports, un peu « bobo », vit soudainement une crise profonde. Celle-ci éclate quand l’auteur de théâtre découvre que sa femme le trompe avec des élèves acteurs. Mais le décès soudain de celle-ci nous empêchera de bien comprendre la psychologie des 2 personnages. Une sorte de 2eme film commence ensuite et l’auteur se réfugie alors loin de Tokyo pour diriger une master classe de théâtre amateur. « Oncle Vania » de Tchekhov sera le fil conducteur et thème récurrent du jeu des acteurs choisis. Une troupe internationale, assez atypique est réunie (chacun parlant dans sa langue d’origine). On découvrira le secret de chacun d’eux au fur et à mesure de l’avancement de la pièce. Des thèmes très larges sont abordés : les affres de la création, la rivalité & la séduction, la jalousie, le mensonge. Il y a aussi le personnage fort de cette jeune fille chauffeur de taxi, un peu mutique, qui drive l’auteur dans sa vieille Saab rouge décapotable. Une relation profonde, étrange , atypique se nouera , pour un déroulement surprenant mais open. Un beau film plein de mystère et de profondeur.
    Acidus
    Acidus

    629 abonnés 3 659 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Je découvre Ryūsuke Hamaguchi avec son "Drive My Car", film aux thèmes variés et jouant énormément sur les diverses relations entre les personnages. C'est typiquement le genre de long métrage à l'ambiance posé mais qui dégage une certaine force, une intensité émotionnelle. En plus d'un scénario intelligent et sensible, le cinéaste japonais nous propose une image belle et soignée.


    Un drame réussi malgré quelques longueurs, notamment les répétitions que je trouve un peu trop nombreuses.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    Quatre chapitres de « Senses » ont posé le ton dramaturgique et émotionnel du cinéma de Ryusuke Hamaguchi. Deux chapitres sur « Asako » ont approfondi le témoignage d’un désir sur la scène du quotidien. À présent, sa narration, toujours aussi dense et généreuse, est compressée dans un unique ensemble, toujours en mouvement. Il a su tirer le meilleur parti de la nouvelle d’Haruki Murakami, « Des Hommes sans femmes », dont on aura déjà pu voir quelques-unes de ces œuvres adaptées à l’écran (Burning, Norwegian Wood). On y retrouve la même solitude qui hante ses héros, engouffrés dans les ténèbres, incapable de trouver la parole, ou ici la réplique, afin d’accepter de vivre dans le présent. C’est avec autant de subtilité que le cinéaste maîtrise les vertus de l’intrigue, tout en injectant à cette lente chute la possibilité de rédemption, tant attendue par des corps errants.

    Pas étonnant dès lors d’ouvrir le film sur un décalage, significativement chargé en deuil, où la silhouette d’Oto (Reika Kirishima) ne trouve pas de couleur ou de mouvement, là où son époux Yûsuke Kafuku (Hidetoshi Nishijima) possède sans le savoir, les clés de ses propres chaînes. Le couple file dans une direction que l’on revisite avec une tendresse envoûtante, sans pour autant asphyxier le spectateur d’une rancœur ou d’une logique implacable. Les relations sont complexes et mêlent intimement le langage du corps et l’émotion, chose qui unira tous les personnages, sur une même scène, sous le même soleil et dans le même labyrinthe urbain, qui les persuade d’être au bon endroit. Le travail apporté au son justifiera donc bien plus les transitions, renouvelant par la même occasion des enjeux qui donneront un peu plus d’élan aux personnages mutilés. Yûsuke porte un chagrin et une incroyable retenu dans cette forme de testament qu’il se fait à lui-même, lorsqu’il s’aventure sur les routes, moment propice où il peut se confronter aux fantômes de son passé.

    Il répète les mêmes trajets et les mêmes dialogues, mais pour nous seulement, il récite la pièce « Oncle Vania » d’Anton Tchekhov avec plusieurs niveaux de lecture, à ne plus savoir s’il est encore maître de ses répliques ou seulement le reflet de son personnage, avec qui il partage la tragédie. Dans cette démarche, c’est également un reflet qui l’a enfermé dans ce jeu de non-dit. Le metteur en scène qu’il est aura beau comprendre comment dépasser le jeu de la parole, comme en témoignent les nombreuses séances de lecture, consistant à s’écouter, se regarder et ressentir l’appel du texte, il ne parvient pas à se détacher de son épouse et saute sur la première occasion de lui refaire la conversation. C’est une empreinte bouleversante que Hamaguchi laisse là, alors que l’homme aliéné se voit associer à la conductrice aguerrie, Misaki Watari (Tôko Miura), qui porte également la cicatrice d’un deuil personnel. Ensemble, ils prennent la route, des allers-retours dans un circuit qui les forcera malgré eux à s’exprimer et à se libérer d’une charge émotionnelle, qu’ils tendent comme une cigarette vers le ciel, présage symbolique d’un encens qu’ils préfèrent consommer au lieu de le laisser s’embraser.

    « Drive My Car » est une sublime expression des sentiments, où la voiture rouge constitue à la fois le fardeau et la délivrance des héros. Celui ou celle qui tient le volant du véhicule n’est-il pas identique à la personne qui se livre sur scène ? N’y a-t-il pas un écho poignant dans un discours qui trouve le mot de fin, entre Yûsuke et le reflet de sa jeunesse perdue ? Ce sont des questions qui guident le récit, mais qui n’orientent jamais la trajectoire des personnages, qui ne cessent de rouler vers l’inconnu, vers le passé ou des fantômes. Il ne restera donc plus que des gestes, rayonnant d’onirisme, pour donner un sens au corps et rendre la voix à celui qui n’en a plus besoin.
    Hotinhere
    Hotinhere

    430 abonnés 4 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2022
    Un drame psychologique sur la rédemption d’une grande délicatesse et sensibilité, traversé de moments bouleversants, mais également de longueurs interminables. 3,25
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Le générique de "Drive my Car" débute au bout de quarante minutes, ce qui en dit long sur la physionomie générale du film. "Drive my Car" est une oeuvre longue, peut-être trop, mais un des films à découvrir cette année. Adapté de l'oeuvre de Haruki Murakami, il est très difficile d'en restituer la densité. Avec sa galerie de personnages et de situation, "Drive my Car" édifie un archipel du deuil et de la resilience. Un metteur et scène et une chauffeuse, des scènes de répétition de Tchekhov : Ryūsuke Hamaguchi interroge la capacité des hommes à trouver dans le théâtre ou d'autres domaines les ressources pour se relever d'une perte douloureuse. Après d'autres succès comme "Sense" ou "Asako", celui-ci s'affirme parmi les plus grands japonais actuels.
    Cinévore24
    Cinévore24

    302 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2021
    Se confronter aux épreuves du passé pour faire son deuil et pouvoir enfin aller de l'avant.

    Une histoire de route et de partages, de théâtre et de langages.

    3 heures de grande justesse et délicatesse, et un Prix du Scénario cannois bien mérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 novembre 2023
    Adaptation d'un essai de l'excellent Haruki Murakami, Drive my Car version cinéma constitue une oeuvre fascinante dès lors que l'on saisit le fil invisible qui relie ses différents éléments. La mise en abîme entre la pièce de théâtre de Tchekhov (Oncle Vania) qui est mise en scène par le personnage principal, et l'état d'esprit des différents intervenants qui gravitent autour de lui donne lieu à des scènes mémorables et souvent gratifiantes sur le plan humain. Intelligent, créatif, assez décalé et magnifiquement interprété, Drive my Car est une indéniable réussite.
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2024
    Un film qui possède certes quelques qualités esthétiques et humaines, mais d'un profond ennui. Déjà un prologue interminable de 45 mn avant d'atteindre le générique pour exposer la personnalité et les ennuis du personnage principal. Ensuite cette intrication entre la vie réelle de celui-ci et la pièce Oncle Vania qu'il doit mettre en scène mais refuse obstinément de jouer et rôle principal. Les esthètes ont vu dans cette intrication un jeu de miroir entre la pièce et le vécu ou ressenti du metteur en scène.... les choses deviennent plus claires et émouvantes dans la dernière heure où le veuf et sa chauffeur acceptent de se lâcher un peu, pour extérioriser chacun leur chagrin et leur culpabilité vis à vis de l'être aimé et disparu.
    Quelques belles images, notamment sur la fin, des trouvailles comme de faire jouer Godot puis Vania en multilingue, ou ces histoires racontées à son mari et à ses amants par l'épouse disparue en faisant l'amour, ou ces répliques de la pièce enregistrée par cette dernière qui passent en boucle dans la voiture longtemps après sa mort, sans oublier la Saab Rouge qui sert de fil conducteur à la narration, n'ont pas suffit à susciter en moi cette émotion rapportée par nombre de spectateurs.
    Math719
    Math719

    151 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2021
    Un film japonais, qui mérite qu’on s’attarde dessus, la culture japonaise y est bien présente. Les acteurs sont bons mais il y a beaucoup de longueurs. Dommage sans ça, le film aurai été parfait. Les plans camera sont recherchés et certaines scènes sont vraiment intéressantes.
    Guillaume
    Guillaume

    93 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2022
    "Drive My Car" s'empare de vous, vous hypnotise de ses silences entrecoupés de dialogues aux pouvoirs thérapeutiques. Ryusuke Hamaguchi délivre un cinéma d'envergure, d'une beauté sourde, et vous invite à déconstruire sans armes ni violences votre schéma sur le fondement de l'existence.
    Reste une durée de près de trois heures, rendant de facto cette œuvre peu accessible au grand public.
    Artriste
    Artriste

    86 abonnés 1 836 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2023
    Adaptation de la nouvelle du même nom de l'écrivain japonais Haruki Murakami, Drive My Car est un long-métrage dramatique intimiste exigeant, coécrit et réalisé par Ryūsuke Hamaguchi. L'histoire nous fait suivre un acteur et metteur en scène de théâtre marié à une scénariste qui puise ses idées pendant qu'ils font l'amour. Seulement, deux ans après le décès de sa moitié, l'homme est invité à Hiroshima pour y monter une pièce dans le cadre d'un festival. Il se voit alors contraint de céder le volant de sa vieille voiture à une jeune femme afin de le conduire dans la ville. Ce scénario contemplatif s'avère captivant à suivre dans sa première moitié mais fini par hélas s'essouffler sur la durée. Il faut dire que celle-ci est conséquente puisqu'elle s'étale sur environ deux heures et quarante-cinq minutes de bobine. Malheureusement, si les thèmes abordés sont profonds et intéressants, à savoir le deuil, la sensualité et la création artistique, on ressent tout de même la longueur de ce récit particulièrement lent et plat. Tout le cœur de celui-ci se joue à travers les relations nouées entre les différents personnages, interprétés par une distribution composée de très bons comédiens entre Hidetoshi Nishijima, Tōko Miura, Reika Kirishima, Masaki Okada, Yoo-rim Park et Dae-Young Jin pour ne citer que les principaux. Tous ces rôles offres des rapports se voulant riches en émotions mais ne parvenant pourtant pas à toucher malgré les sujets tragiques traités et le long développement de leurs personnalités donnent pourtant l'impression de ne rester qu'en surface. La faute à un ton très calme se voulant dans la retenue des sentiments, manquant ainsi de déchirement, de cris et de larmes. Pourtant, les dialogues échangés comportent de jolis mots et sont déclamés avec beaucoup d'élégance, en plus de mettre en avant différentes cultures à travers diverses langues. Sur la forme, la réalisation du metteur en scène japonais est aussi épurée que sobre, nous gratifiant d'une photographie lumineuse et soignée. Cependant, celle-ci manque tout de même de rythme malgré les nombreux lieux traversés. Ce visuel aussi charmant que solennel est accompagné par une b.o. particulièrement discrète, dont on ne retiendra pas les compositions à cause de leur manque d'impact. Ce long covoiturage s'achève sur une fin laissant dans l'expectative, forcément décevante vu la longueur de l'œuvre. En conclusion, Drive My Car est un film possédant de belles qualités mais ne parvenant pas entièrement à convaincre.
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