Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Climax
5 abonnés
191 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 6 janvier 2024
Philippe Petit signe un bon premier film sur un homme qui se bat pour la création d'un jardin à Marseille et qui ne baisse pas les bras. On est pas emballé tout de suite mais on finit par être emporté par les différents thèmes annexes abordés (la gentrification, les codes du travail, les parents tardifs) et par Swann Arnaud qui porte le film, il est très bon. Un film honnête, filmé caméra au poing dans la lignée du grand cinema social français. On regrette que ça n'aille pas un petit plus loin.
Swan Arlaud est déjà un bon choix dans ce film. Il incarne avec envergure cet urbaniste idéaliste qui s emmêle les pieds face à un système plus fort que lui.
En dehors de l interprétation engagée de Swann Arlaud, ce film qui souhaite faire passer plein de message sur la ville et son appropriation, son écologie, la perception des gens sur ce sujet, etc ... n arrive à rien faire passer tellement on finit par s ennuyer d un don quichotte qui se retrouve désarmer également par une réalisation approximative...
Ce film sur un jardinier-paysagiste essayant de réaménager un terrain vague en plein cœur d’un quartier populaire de Marseille et qui se voit vite rattrapé par la réalité faite de promoteurs immobiliers et de gentrification des villes aborde certes un vrai sujet écologique et social sans toutefois donner de point de vue, à nous donc de nous faire un avis sur la question ! C’est bien joué (merci tout de même à Swann Arlaud !) cependant, on sent qu’il manque quelque chose pour que ça décolle vraiment, d’autant que la fin n’en est pas vraiment une ! Sympa donc mais on sent que c’est un peu fainéant côté écriture !
Avec un budget minimaliste, le film est attachant grâce à Swann ARLAUD qui joue le "Don Quichotte" paysagiste rêveur et se heurte aux contraintes économiques de la gentrification de quartiers populaires. Les paysagistes utopistes voient dans un projet d'un parc la possibilité de fleurs en ornements cosmiques... Ils danseront le soir dans le Parc des Calanques (campagne Pastré) à Marseille, fêtant le retour d'un arbre en plein milieu d'une place goudronnée. Mais la réalité tiendra dans un grand hôtel japonais avec sur le toit un espace vert aménagé. Beaucoup de seconds rôles non professionnels ajoutent à la sensation de téléfilm. Juste sympatoche!
Un drame inabouti et sans profondeur, qui survole à peine son sujet sans apporter aucune réflexion, dans lequel l'excellent Swann Arlaud se débat tant bien que mal pour faire vivre son personnage unidimensionnel. Rien à sauver si ce n'est une bande originale de qualité.
Max, paysagiste engagé, veut faire des projets qui comptent et celui qui est cher à ses yeux est la transformation d'un terrain vague d’un quartier défavorisé en une zone végétale ouverte à tous. "Tant que le soleil frappe" est une histoire d'abnégation avec en quelque sorte une sorte de David contre Goliath puisque Max est plus ou moins seul dans ce combat contre des grands groupes et personnes influentes. Il est d'ailleurs question de politique notamment au niveau municipal ou de la gentrification. Ça se veut engagé, mais le scénario est trop léger. Ce n'est pas mauvais, mais c'est le genre de film dont je m'interroge sur la pertinence de son existence... Swann Arlaud fait de son mieux dans la peau de cet antihéros, mais l'ensemble est très moyen.
Suite à la bande annonce et le pitch peur d'un film trop moralisateur. On a parfois des préjugés sur certaines thématiques écologiques, ici je pense effectivement que je m'étais trompée. Une histoire totalement ancrée dans la réalité de la ville et des enjeux économiques, où chaque espace vide ne peut être que penser en terme de rentabilité. Partant de ce constat où est la place à l'utopie pour un poète jardinier, doux rêveur qui pense nature, fleurs et lien social. Son regard, son sourire , ses espoirs seules armes face aux technocrates. On a envie de le suivre, de le soutenir dans son projet mais sa naïveté finit par agacer et on a surtout envie de le secouer ... Même la dernière scène oscille entre révolte et fête. C'est une jolie histoire innaboutie, elle esquisse beaucoup de choses mais ne va pas jusqu'au bout . Ce film séduit par sa volonté de dénoncer cependant il y a une sorte de regret pour cette fin sans fin . Est-ce volontaire pour laisser la place à nos propres réponses ? est-ce parce que le réalisateur n'avait pas lui-même les réponses ? C 'est bien de dire. C 'est bien de montrer. Mais après ? On ressort contrarié de se sentir impuissant comme le doux Max .
C'est génial de nous vendre un film politisé et en marge alors qu'il ne s'agit là que du programme d'Anne Hidalgo holàlà un jardin partagé ! Merci Paris de s'installer à Marseille, non pour des raisons de regard, d'attrait, de viscères, mais pour des raisons de production, juste parce qu'il est finalement plus facile de tourner à Marseille qu'à Paris. Sauf que. Marseille regorge d'autres problèmes qu'un jardin de fortune, et d'utopie galvanisante pour un tout petit nombre- mais aborder la complexité hein, la traiter en substance, auraient probablement mis en dehors de toute zone de confort, en dehors de ce tout petit entre soi en somme.
Ce film est hors système. Il questionne . Il déroule l’histoire d’une passion, d’un engagement et n’apporte pas de réponse toute faite. Il est ouvert comme est ouvert le jardin urbain pour lequel le personnage incarné par Swan Arlaud, paysagiste brillant mais sans statut social, se bat. Il tente d’obtenir des financements pour créer un lieu de vie, de rencontre et d’échanges au milieu d’un quartier défavorisé comme il y en a encore tant à Marseille, et dans les milieux urbains en général. Mais l’hermétisme et le manque total d’empathie des élus et de leurs alliés/obligés lui rendent la tâche impossible. Cette histoire n’est pas sans faire écho au drame qui se joue actuellement avec le théâtre du Toursky de Marseille, créé par Richard Martin il y a 52 ans dans le quartier de la Belle de Mai, un des plus pauvres d’Europe. Un îlot de culture, d’échanges et d’humanité qui, avec l’ancrage fort dans le territoire et le cœur du public, fait aujourd’hui l’objet de convoitises et d’attaques déloyales. On aimerait que le respect des humains, de la nature et de la culture triomphe . Et le personnage principal du film ne perd pas courage malgré les déconvenues et, comme pour la vie du Toursky, l’espoir demeure dans le lien fraternel.
Tant que le soleil frappe est le récit d’un combat, celui d’un homme pour qui l’avenir d’une place d’un quartier populaire de Marseille est important. Il va se battre, parfois en sortant des clous pour mener à bien son projet en harmonie avec les attentes des habitants. Mais il va se heurter aux enjeux politiques d’un tel projet… c’est beau et touchant.
Film très bien mené et joué autour d'une utopie partagée sur le chemin de la végétalisation des villes comme voie salutaire. On vibre cette histoire à Marseille la contrastée, premier grand rôle du casting en duo avec Swann Arlaud, excellent. Mention spéciale au compositeur de la musique du film qui nous plonge véritablement dans l'intensité sonore particulière de la ville en écho avec la tension du film, son nom est Andy Cartwright, quelle belle découverte !
Je suis allé voir ce film principalement pour son acteur principal, Swann Arlaud, qui m'avait beaucoup impressionné dans "Petit Paysan". Ce film tente de développer plusieurs thématiques, et montre l'obstination d'un individu restant fidèle à ses convictions, et qui se heurte à des réalités économiques ou politiques dont il a du mal à comprendre ou à accepter les enjeux. Le film a le mérite d'être court, mais aurait gagné à être un peu plus abouti !