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Paul Lacoste
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5,0
Publiée le 10 février 2023
Voici un film juste, sincère. La politique y est remise à sa vraie place, une petite place marseillaise qui cristallise tous les enjeux de notre vie collective. Tous les comédiens sont en état de grâce. C'est simplement vivant.
Bel exemple des difficultés à faire avancer des projets mettant en valeur la Nature en milieu urbain et pourtant 80% de la population mondiale sera bientôt citadine. Superbe interprétation de Swann Arlaud,... on partage la joie et l'espoir de la dernière scène !
Jusqu’à présent, Philippe Petit avait alterné interprétations de petits rôles auprès de réalisateurs et réalisatrices aussi divers.e.s que Eva Ionesco, Mia Hansen-Løve, Cédric Jimenez ou Thierry de Peretti et réalisations de court-métrages et de documentaires. "Tant que le soleil frappe" est son premier long métrage de fiction en tant que réalisateur et ce film a été présenté à la semaine de la critique du Festival de Venise 2022. Un premier long métrage de fiction dans lequel Philippe Petit fait preuve d’un talent bien affirmé en arrivant à greffer intelligemment de nombreux thèmes importants sur une histoire plutôt banale au départ. Est-ce la ville de Marseille qui veut cela, mais après l’éclosion d’Emmanuel Mouret, natif de la ville et souvent comparé à Eric Rohmer, il n’est pas interdit de trouver des points communs entre "Tant que le soleil frappe" et le cinéma de ce même Eric Rohmer. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-tant-que-le-soleil-frappe/
Oh peuchère! La bien-pensance a encore frappé. Un gentil écolo niais et mal fagoté se prend le réel en pleine gueule. Swann Arlaud incarne un personnage fade, inoffensif, dérisoire, mal écrit et pour lequel on n'a pas envie de payer une place de cinéma. Le réalisateur, lui, est incompétent à parler d'écologie, de gentrification des villes, d'urbanisme sans nous faire sombrer dans l'ennui le plus profond. Ce film d'un amateurisme complet ne fonctionne à aucun niveau
Tant que le soleil frappe a beaucoup de choses à dire, sur la gentrification des villes, sur la politique urbanistique et sociale des municipalités, par exemple, et le film attire a priori la sympathie avec son anti-héros, un paysagiste naïf qui se heurte de plein fouet à la réalité. Oui, mais voilà, à force de scinder en deux le monde qu'il décrit, en accentuant les différences de vision et de mode de vie des uns et des autres (la participation de l'ex-footballeur Djibril Cissé est en ce sens plutôt grotesque) et en ne s'élevant surtout jamais au-dessus du niveau d'un téléfilm mal fichu, de par une mise en scène d'une platitude terrible, le réalisateur, Philippe Petit, ne parvient finalement pas à passer un seul de ses messages. Pire encore, l'on finit par se désintéresser de cet idéaliste qui rêve de permettre aux habitants de Marseille de se réapproprier leur espace urbain. Et pourtant, c'est l'excellent Swann Arlaud qui interprète ce quadragénaire rétif à tout compromis et lui confère une véritable présence de combattant prêt à affronter tous les moulins à vent. Heureusement qu'il est là, d'ailleurs, car tout le reste ne fonctionne pas, ou mal, le récit ratant par exemple tout ce qui ressort de la vie privée de son personnage principal et de ses origines. Le film semble encore à l'état de chantier et aurait mérité de gros aménagements avant livraison, tant pour son aspect narratif que pour son esthétique et sa réalisation.