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    Utama : La Terre Oubliée
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    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2024
    La mise en scène est sublime et le sujet captivant mais le récit est trop lent et le scénario manque de consistance. L'ensemble reste cependant très joli.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2023
    Une chronique simple et émouvante mais un peu trop somnolente, aux paysages sublimes, qui nous immerge dans le mode de vie rude et ancestral d’un vieil éleveur de lama refusant de quitter son village natal reculé des hauts plateaux boliviens, malgré la sécheresse et la maladie. 2,75
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Clever rend visite à ses grands-parents pour les convaincre de quitter la région pour venir habiter en ville avec les autres membres de la famille. Virginio refuse catégoriquement, car cet endroit représente tout ce qu'il a connu et tout ce qu'il a construit avec sa femme Sisa. C'est un homme têtu qui refuse de considérer la question, et ce malgré le contexte difficile. L'endroit où ils vivent est frappé par la sécheresse. Pour avoir de l'eau, ils dépendent du bon vouloir de la météo et de leur Dieu, car ils vivent à l'ancienne en fonction de leurs croyances et traditions. Il n'hésite par exemple pas à sacrifier des lamas pour faire tomber la pluie... C'est un film qui met en avant une tout autre culture et un style de vie différent du nôtre, ce qui fait que l'on peut avoir du mal à comprendre certains choix. Si je n'ai pas été touché par Virginio pour bien des raisons, j'ai trouvé son couple avec Sisa très attendrissant. On ressent tout l'amour qu'ils partagent encore malgré les années et surtout cette peur de perdre leur âme sœur. Ce n'est pas forcément mon style de film, mais il a un certain charme.
    Claude DL
    Claude DL

    88 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Un vibrant constat sur les conséquences de la sécheresse sur les hauts plateaux boliviens dans la vie traditionnelle des amérindiens. Un de ceux ci, malgré les difficultés et la maladie, refuse d’aller en ville comme lui propose son petit fils. Une photo absolument magnifique soutient ce film engagé. Autrement, il ne se passe pas grand chose et c’est le point faible. Néanmoins intéressant à voir.
    Georges RAPALLO
    Georges RAPALLO

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2022
    Enfin un très bon film qui relate la dure vie des paysans de la cordillères des Andes humaniste d'une grande sensibilité les acteurs et actrices sont excellents tous dans les regards, les expressions, les silences et en plus un décors somptueux le film est volontairement lent, triste mais réaliste et c'est aussi une inquiétude sur l'environnement et la pénurie d'eau qui oblige les habitants à partir vers les villes. je note que les films étrangers hors américain du nord sont très intéressants et beaux ce plutôt rare pour les longs métrages français à part quelques exceptions
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Dans ce coin perdu de la Bolivie, on se parle peu. Mais les regards sont intenses, les sourires apaisants. Un vieux couple vit sa vie tranquillement entre les lamas et le tissage de la laine. Lui , têtu et bien malade refuse de se rendre à la ville. Son épouse, plus raisonnable, aimerait bien y rejoindre la famille. Leur petit fils joue les messagers sur cette terre craquelée, où l’eau se fait de plus en plus rare. On ne parle pas de dérèglement de la nature, mais c’est aussi le sens que le réalisateur Alejandro Loayza Grisi donne à ce film plein d’amour et de liberté. Cette lumière, de jour comme de nuit, ce paisible paysage , ce cadre si protecteur, on n’imagine pas forcément y vivre, mais c’est la plénitude, la sérénité. Le regard de l’étranger sur un monde qui disparait. Ce film qui ne fait pas de bruit, pas d’esbrouffe, est important AVIS BONUS Une rencontre avec le réalisateur et un making of , le tout est très bien fait
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Hervé L
    Hervé L

    71 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2022
    Un bon Film sur le désir d'un homme de mourir chez lui et qui s'obstine assez égoïstement à promener ses lamas dans le desert
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2022
    Une écriture soignée, une réalisation parfaite, une interprétation magistrale et une photographie remarquable. Quant aux dialogues, ils sont aussi arides que cette terre sans eau. L'amour ne coule pas de source entre ces générations qui ne se comprennent pas, qui parlent des langues différentes et qui pourtant vont réussir la transmission de l'espoir, malgré la sécheresse avec une infinie tendresse.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Primé à Sundance, ce film aux accents documentaires est une immersion dans le foyer d’un couple d’éleveurs de lamas sur les plateaux arides de Bolivie. Ce vieux couple est hors du temps et vit comme ses ancêtres ; une existence à l’économie dans laquelle chaque geste et chaque parole se veut utile. Quand la sécheresse arrive, cette quasi survie devient de la survie absolue ; mais on sent au travers des regards de la bienveillance entre eux ; ou tout simplement la conscience que l’autre est sa seule bouée de sauvetage. Quand ce monde immuable se retrouve confronté au monde moderne via l’arrivée de leur petit-fils destiné à les sauver d’eux-mêmes ; les différences se cristallisent. L’acceptation de la mort se confronte alors à la vie comme valeur centrale ; l’exode rurale s’oppose aux valeurs et traditions ancestrales.
    Les paysages sont magnifiques, la pudeur des personnages est touchante, les défis écologiques à venir et les victimes insignifiantes du changement climatique sonnent juste. Cependant, le scénario est assez convenu et peu novateur. De fait, sans nous ennuyer ; ce film ne nous emporte pas. Les non-initiés au cinéma du monde immersif risquent d’être désarçonnés ; ce film ne suivant ni la piste de la fable, ni celle du conte ou d’un certain romantisme touristique que certains autres films du genre peuvent revêtir. Celui-ci est minéral et brut… et pas indispensable.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Jipéhel
    Jipéhel

    57 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2022
    Loin, très loin…

    Chouette, un film bolivien ! se dit in petto votre Jipéhel, toujours friand de cinéma d’ailleurs. Pour son 1er film, - qui est également le 1er film bolivien de l’histoire du cinéma - Alejandro Loayza Grisi tente de nous dresser en 88 minutes le portrait d’un amour sincère au cœur de l’Altiplano. Dans l’immensité des hauts plateaux boliviens, Virginio et Sisa veillent sur leur troupeau de lamas. Jusqu’ici, rien n’a pu les détourner de cette vie âpre, héritée des traditions : ni leur âge avancé, ni le départ des habitants de la région, chassés par la sècheresse. Aussi accueillent-ils avec méfiance la visite de Clever, leur petit-fils de 19 ans, venu les convaincre de s’installer en ville avec le reste de la famille. Réticent à l’idée de quitter sa terre, Virginio se montre inflexible. A tel point que le jour où il tombe gravement malade, il décide de le cacher à Sisa et Clever… C’est aussi lent que beau, une histoire simple dans des paysages somptueux d’une des plus hautes régions habitées du monde à 3 300 mètres d’altitude. Le fond et la forme se rejoignent pour nous offrir un film superbe.
    Le contexte social et ethnologique nous décrit l’abandon de la langue et de la culture, la migration forcée des populations rurales, les conflits intergénérationnels entre préservation des traditions et volonté d’assimilation. Résumé de cette façon, ce n’est évidemment pas très glamour. Et pourtant, on se laisse bercer par cette vie toute d’immobilité, de lentes répétitions de gestes quotidiens et frappée d’une solitude et d’une résignation à nulle autre pareille. Un drame du bout du monde, d’un monde qui se meurt de soif et de désolation. Un témoignage splendide de la fin d'un mode de vie sur une terre au bord de l’asphyxie.
    José Calcina et Luisa Quispe ont été repérés par l’équipe du film, assis, immobiles devant leur maison. Ce ne sont évidemment pas des professionnels. D’abord réticents à l’idée de faire du cinéma, ils se sont révélés absolument formidables. En revanche, Santos Choque est un comédien aguerri et il est tout aussi remarquable que le couple de vieillards. Ce drame venu d’ailleurs a reçu le Grand prix au Festival de Sundance… et c’est plus que mérité.
    Gabriel Hurtado
    Gabriel Hurtado

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2022
    Un beau film contemplatif et local qui ouvre une fenêtre sur la vie difficile dans les altiplanos boliviens.
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2022
    Quelle merveille ! Avec une économie de dialogue, la tendresse de ce couple qui se parle si peu, le petit-fils, qui vient d'un du monde moderne, qui veut ramener ses grands-parents vieillissants à la ville, l'amour de cette terre âpre, des troupeaux de lamas, d'une vie ancestrale de dénuement, la rudesse des journées de travail sans dimanche, sans vacances, mais en fin de compte, une vie heureuse.
    Ajoutez des paysages époustouflants, vous avez un film, qui flirte avec le docu, et nous touche au cœur.
    Fabien N.
    Fabien N.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2022
    Un film âpre mais superbe, qui raconte avec pudeur et émotion la fin d'un monde, la fin d'un homme, la fin d'une culture peut-être. La terre désespérement sèche et craquelée des hauts plateaux boliviens privés de pluie, la respiration difficile du viel homme qui s'obstine à cacher, l'incompréhension entre les générations... mais le renouveau, malgré tout.
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Le couinement rauque de la pompe à eau qui ne puise plus d'eau dans le sol. Le sifflement rauque des poumons de don Virginio qui n'a plus l'énergie d'avant. Ces deux musiques signent le film sur fond de vent poussiéreux et de hauts plateaux boliviens. Hormis les petits nœuds roses aux oreilles des lamas, qui semblent sourire, rien n'est réjouissant ni porteur d'espoir.
    Mais justement, c'est ce que ce film nous donne : un point de vue de la fin du monde. Quand le grand-père raconte la fin suicidaire du condor, la tête la première, c'est le même point de vue. Celui du monde d'avant, épuisé par le réchauffement de la planète, mais aussi par la résistance à l'adaptation, qu'elle que soit la raison. Ce dernier point nous touche, car il touche les gens qui aiment à mort l'endroit où ils ont vécu, victimes d'un problème qu'ils n'ont pas créé. Le film le montre du début à la fin dans le regard de ces gens du cru, à la fois tristes et bornés. "Marcher me maintient en vie" grogne le vieux lion entêté, triste et borné. La grand-mère s'y fait, doña Sisa, victime consentante d'un machisme ancré dans la tradition.
    Il y a beaucoup d'émotion dans ce film. Il n'est pas difficile à suivre ーd'ailleurs, il ne cherche pas à expliquer quoi que ce soit (la pluie qui ne vient pas ou la colère du grand-père).
    A.G.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2022
    PRIS EN ÉTAU entre la beauté sobre et austère, d’une existence loin de tout et un « ennui » subtil et scénario simpliste ?

    Question de mode de vie, de génération….
    Tout là-haut sur ces plateaux désertiques, où même les lamas ont bien du mal à trouver la moindre nourriture…
    Aussi, quand la sécheresse s’ajoute, la vie matérielle devient impossible.

    La photographie est superbe et les 3 personnages nous touchent par leur authenticité....
    Le spectateur est confronté à un monde inconnu et à la pauvreté. Les personnages sont attachants et pourtant d’une sobriété silencieuse….
    Un monde qui disparait…...
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