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    Utama : La Terre Oubliée
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    26 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Quel film magnifique, le genre qui reste dans le "cerveau" du cinéphile...Saluons le fond comme la forme...Soulignons la subtilité de la musique et la grandeur des paysages, montagnes , déserts, villages du Chili...Quel souffle. la beauté des aubes, des lumières. Rien que pour la beauté de la photographie, il faut le voir....Mais aussi, que dire sur le message, sombre quand même, sur la fin de vie en milieu rural, dans les solitude du désert...Gardiens de lamas, pas n'importe lesquels, vous pourrez le constater, ceux ci sont un brin "coquets"....L'eau est rare et précieuse comme la vie au Chili... Le scénario est habile, avec la confrontation entre le petit fils et le "avuelo" (grand père ? si je me souviens de mes cours d'espagnol sud américains.....Le film est simple et rudement efficace pour faire passer de l'émotions, des émotions...les personnages sont magiques par leur réalisme, mais aussi leur philosophie, leur sagesse....Un film que je conseille, et vite, il ne restera pas à l'affiche , je le crains hélas...On n'est pas loin du chef d'oeuvre...
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Les conséquences du dérèglement climatique ne se limitent pas à l’augmentation de la température moyenne sur la planète, à la hausse du niveau des mers, à l’augmentation du nombre d’incendies de forêt et d’épisodes cycloniques. Utama : la terre oubliée nous montre que la sécheresse fait également partie des catastrophes qui, déjà, commencent à sévir dans certaines parties du monde. Bénéficiant d’une magnifique photographie, "Utama", premier long métrage de fiction d’un jeune réalisateur bolivien, nous invite à assister aux conséquences dramatiques de cette sécheresse sur l’Altiplano bolivien et nous fait partager avec beaucoup de maîtrise le sort d’un couple de vieux amérindiens vivant dans le respect de la tradition et leurs rapports avec un petit fils de 20 ans qui lui est complètement engagé dans le 21ème siècle. C’est très beau, c’est passionnant.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2022
    Il n'a pas plu depuis plus d'un an dans l'Altiplano bolivien. Les lamas ont soif et le mode de vie ancestral de la population quechua est menacé. Les images somptueuses d'Utama, le premier long-métrage de Alejandro Loayza Grisi, récompensé au festival de Sundance, s'opposent à la rudesse de la vie pour un vieux couple qui reçoit la visite de son petit-fils qui aimerait les ramener en ville. Entre la sécheresse, la maladie, le conflit de génération et le mysticisme d'un peuple, le cinéaste a composé une œuvre simple dans sa narration, qui ne cède jamais au lyrisme ni à l'exotisme des cartes postales d'un monde déconnecté. La tendresse existe, malgré les incompréhensions et les divergences de vue, mais elle est rude, et se dissimule sous des comportements pudiques y compris lorsqu'il s'agit de ne pas évoquer sa propre mort, que le regard d'un condor annonce. En Amérique du Sud, le cinéma bolivien reste une denrée rare, face à l'hégémonie des productions argentines, brésiliennes et chiliennes, mais avec la sortie en l'espace de quelques semaines de Le grand mouvement et d'Utama, il offre l'occasion de contempler sa singularité, ses points communs (la modernité qui efface peu à peu les traditions) et son esthétisme, à travers deux films aux traitements pourtant radicalement différents.
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Le couinement rauque de la pompe à eau qui ne puise plus d'eau dans le sol. Le sifflement rauque des poumons de don Virginio qui n'a plus l'énergie d'avant. Ces deux musiques signent le film sur fond de vent poussiéreux et de hauts plateaux boliviens. Hormis les petits nœuds roses aux oreilles des lamas, qui semblent sourire, rien n'est réjouissant ni porteur d'espoir.
    Mais justement, c'est ce que ce film nous donne : un point de vue de la fin du monde. Quand le grand-père raconte la fin suicidaire du condor, la tête la première, c'est le même point de vue. Celui du monde d'avant, épuisé par le réchauffement de la planète, mais aussi par la résistance à l'adaptation, qu'elle que soit la raison. Ce dernier point nous touche, car il touche les gens qui aiment à mort l'endroit où ils ont vécu, victimes d'un problème qu'ils n'ont pas créé. Le film le montre du début à la fin dans le regard de ces gens du cru, à la fois tristes et bornés. "Marcher me maintient en vie" grogne le vieux lion entêté, triste et borné. La grand-mère s'y fait, doña Sisa, victime consentante d'un machisme ancré dans la tradition.
    Il y a beaucoup d'émotion dans ce film. Il n'est pas difficile à suivre ーd'ailleurs, il ne cherche pas à expliquer quoi que ce soit (la pluie qui ne vient pas ou la colère du grand-père).
    A.G.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Film de fiction, au caractère ethnographique, il raconte la vie et les difficultés d'un couple de vieux agriculteurs boliviens éleveurs de lamas, sur les hauts plateaux andins.

    Minimaliste et profond, il aborde entre autres les thèmes de la fin du cycle de vie, la mort, la solitude, la vieillesse, la pensée magique, les conséquences du réchauffement climatique pour ces populations...

    Filmé de façon austère, brute, enveloppée de paysages somptueux et magnifiquement photographié, c'est un film que je recommande à tous ceux qui connaissent cette région du monde et à ceux qui veulent l'espace d'une heure vingt y faire un voyage.

    Utama monte crescendo en intensité jusqu'à atteindre de grands moments d'émotions.

    Au spectateur intéressé par le film, je recommande de ne pas tarder pour le voir. A son deuxième jour d'exploitation, nous étions deux dans la salle.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2022
    PRIS EN ÉTAU entre la beauté sobre et austère, d’une existence loin de tout et un « ennui » subtil et scénario simpliste ?

    Question de mode de vie, de génération….
    Tout là-haut sur ces plateaux désertiques, où même les lamas ont bien du mal à trouver la moindre nourriture…
    Aussi, quand la sécheresse s’ajoute, la vie matérielle devient impossible.

    La photographie est superbe et les 3 personnages nous touchent par leur authenticité....
    Le spectateur est confronté à un monde inconnu et à la pauvreté. Les personnages sont attachants et pourtant d’une sobriété silencieuse….
    Un monde qui disparait…...
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2022
    Grand prix au Festival de Sundance, ce premier film du bolivien Alejandro Loayza Grisi, d’une grande beauté formelle et symbolique nous entraîne sur les hauts plateaux boliviens, où un couple âgé tente de résister aux effets du changement climatique et de la modernité…Ce ne sont pas uniquement de belles images mais c’est aussi une belle histoire qui nous touche. Virginio et Sisa forme un vieux couple d’indien quechua qui élève un troupeau de lamas et tente de faire pousser quelques légumes dans la solitude majestueuse de l’Altiplano bolivien…Il n’a pas plu depuis une année, et Virginio doit amener ses lamas de plus en plus loin, paitre les maigres touffes d’herbe qui poussent entre les cailloux…quant à Sisa elle essaye de cultiver ses légumes et doit assurer le ravitaillement en eau, rôle dévolu à la femme, même si elle doit elle aussi aller de plus en plus loin… . La visite inattendue de son petit-fils de 19 ans, Clever, éveille la suspicion de Virginio qui, malgré la maladie dont il souffre et dont il ne dit rien à son épouse, se refuse à quitter ce territoire aride où il a passé toute son existence, car c’est bien la mission de Clever, ramener ses grands parents à la ville…on découvre que Virginio n’a jamais accepté le départ de son fils à la ville reporte ses griefs contre son petit-fils…C’est un conflit entre la tradition , empreinte de pensée magique , on sacrifie un lama pour que la pluie tombe, et la modernité représentée par ce jeune qui consulte sans arrête son smartphone….
    Économe de dialogues tout comme ses personnages, le metteur en scène raconte l’indicible (l’acceptation de la mort, la fin d’un amour de plusieurs décennies) en misant sur la suggestion et en s’attachant à des détails qui en disent bien plus long que tous les bavardages : un caillou en guise de cadeau que Virginio offre à Sisa et qui s’ajoute à beaucoup d’autres, une caresse de Sisa sur le visage de Virginio pour soulager sa douleur de vieil homme qui refuse de se plaindre et accepte son sort avec une dignité bouleversante….et quand on sait que José Calcina et Luisa Quispe, sont des amateurs qui n’avaient jamais joué la comédie., qu’Alejandro Loayza Grisi avait trouvés, lors de repérages, assis devant leur porte…et qu’il a dû les convaincre pour qu’ils incarnent le couple du film, on ne peut qu’admirer leur performance…ce premier film vaut d’abord par la splendeur de la photographie de Barbara Alvarez, mais à travers cette intrigue épurée, c’est une ode à ces paysages immenses, balayés par les vents et inondés de soleil, c’est aussi un beau film à vocation ethnographique….Je vous le recommande !!!
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    172 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    avec les magnifiques paysages de la bolivie Dans l’immensité des hauts plateaux boliviens, Virginio et Sisa veillent sur leur troupeau de lamas. Jusqu’ici, rien n’a pu les détourner de cette vie âpre, héritée des traditions un drame dans la bolivie
    un film apres et intense en émotions
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2022
    Quelle merveille ! Avec une économie de dialogue, la tendresse de ce couple qui se parle si peu, le petit-fils, qui vient d'un du monde moderne, qui veut ramener ses grands-parents vieillissants à la ville, l'amour de cette terre âpre, des troupeaux de lamas, d'une vie ancestrale de dénuement, la rudesse des journées de travail sans dimanche, sans vacances, mais en fin de compte, une vie heureuse.
    Ajoutez des paysages époustouflants, vous avez un film, qui flirte avec le docu, et nous touche au cœur.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Clever rend visite à ses grands-parents pour les convaincre de quitter la région pour venir habiter en ville avec les autres membres de la famille. Virginio refuse catégoriquement, car cet endroit représente tout ce qu'il a connu et tout ce qu'il a construit avec sa femme Sisa. C'est un homme têtu qui refuse de considérer la question, et ce malgré le contexte difficile. L'endroit où ils vivent est frappé par la sécheresse. Pour avoir de l'eau, ils dépendent du bon vouloir de la météo et de leur Dieu, car ils vivent à l'ancienne en fonction de leurs croyances et traditions. Il n'hésite par exemple pas à sacrifier des lamas pour faire tomber la pluie... C'est un film qui met en avant une tout autre culture et un style de vie différent du nôtre, ce qui fait que l'on peut avoir du mal à comprendre certains choix. Si je n'ai pas été touché par Virginio pour bien des raisons, j'ai trouvé son couple avec Sisa très attendrissant. On ressent tout l'amour qu'ils partagent encore malgré les années et surtout cette peur de perdre leur âme sœur. Ce n'est pas forcément mon style de film, mais il a un certain charme.
    Hervé L
    Hervé L

    71 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2022
    Un bon Film sur le désir d'un homme de mourir chez lui et qui s'obstine assez égoïstement à promener ses lamas dans le desert
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Dans ce coin perdu de la Bolivie, on se parle peu. Mais les regards sont intenses, les sourires apaisants. Un vieux couple vit sa vie tranquillement entre les lamas et le tissage de la laine. Lui , têtu et bien malade refuse de se rendre à la ville. Son épouse, plus raisonnable, aimerait bien y rejoindre la famille. Leur petit fils joue les messagers sur cette terre craquelée, où l’eau se fait de plus en plus rare. On ne parle pas de dérèglement de la nature, mais c’est aussi le sens que le réalisateur Alejandro Loayza Grisi donne à ce film plein d’amour et de liberté. Cette lumière, de jour comme de nuit, ce paisible paysage , ce cadre si protecteur, on n’imagine pas forcément y vivre, mais c’est la plénitude, la sérénité. Le regard de l’étranger sur un monde qui disparait. Ce film qui ne fait pas de bruit, pas d’esbrouffe, est important AVIS BONUS Une rencontre avec le réalisateur et un making of , le tout est très bien fait
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Primé à Sundance, ce film aux accents documentaires est une immersion dans le foyer d’un couple d’éleveurs de lamas sur les plateaux arides de Bolivie. Ce vieux couple est hors du temps et vit comme ses ancêtres ; une existence à l’économie dans laquelle chaque geste et chaque parole se veut utile. Quand la sécheresse arrive, cette quasi survie devient de la survie absolue ; mais on sent au travers des regards de la bienveillance entre eux ; ou tout simplement la conscience que l’autre est sa seule bouée de sauvetage. Quand ce monde immuable se retrouve confronté au monde moderne via l’arrivée de leur petit-fils destiné à les sauver d’eux-mêmes ; les différences se cristallisent. L’acceptation de la mort se confronte alors à la vie comme valeur centrale ; l’exode rurale s’oppose aux valeurs et traditions ancestrales.
    Les paysages sont magnifiques, la pudeur des personnages est touchante, les défis écologiques à venir et les victimes insignifiantes du changement climatique sonnent juste. Cependant, le scénario est assez convenu et peu novateur. De fait, sans nous ennuyer ; ce film ne nous emporte pas. Les non-initiés au cinéma du monde immersif risquent d’être désarçonnés ; ce film ne suivant ni la piste de la fable, ni celle du conte ou d’un certain romantisme touristique que certains autres films du genre peuvent revêtir. Celui-ci est minéral et brut… et pas indispensable.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Lorsque le condor se sent fatigué, lorsqu'il n'a plus envie de planer dans les airs, puis de fondre sur une proie, lorsqu'il comprend qu'il est vieux, quoi... il se pose sur le sommet de la plus haute montagne, replie ses ailes sous lui, et se laisse tomber comme une pierre...
    Film magnifique et méditatif, ça c'est sûr: il ne sort pas des studios Marvel! ce film nous fait toucher du doigt, bien mieux que des baratins militants, l'urgence climatique.
    Tout est beau, des intérieurs filmés à la bougie aux paysages amples, majestueux...mais arides où Virginio et Sisa tentent de survivre. Ils ont du être beaux, dans leur jeunesse, et on voit qu'il y a encore beaucoup de tendresse entre eux mais Virginio est un homme dur, fermé, autoritaire, grognon. Son boulot, à lui, c'est de s'occuper des lamas. Leur seule richesse, c'est un grand troupeau de magnifiques lamas, fourrés et soyeux, à la fine tête dressée et aux oreilles décorées de rubans de laine rose, comme les couettes d'une petite fille gentille. Le boulot de Sisa c'est de faire pousser quelques pauvres tubercules dans ce sol aride, et donc d'aller puiser l'eau. Mais le puits est à sec. Au village proche? Au village où survivent quelques rares vieux, le puits est tari aussi. Tous les autres sont partis, vers le Nord, vers la ville. Reste la rivière, plus loin encore, au moins pour laver le linge et faire boire les lamas.
    Il n'a pas plu depuis un an. Les villageois restant se réunissent. Le gouvernement pourrait faire creuser des puits? Non, il s'en fout le gouvernement, il est sourd aux requêtes. Mieux vaut alors faire le sacrifice d'un lama et répandre son sang sur le sol...
    Virginio est fatigué; il a du mal à respirer dans ses longues pérégrinations pour mener le troupeau paître (ils bouffent quoi, les jolis lamas, des briques à la sauce cailloux?) Mais il ne veut pas voir de médecin, il ne veut pas se soigner, il veut vivre et mourir là, chez lui, comme le condor.
    Son petit fils, la modernité incarnée (le nez dans le smartphone et il ne parle qu'espagnol) venue vivre avec eux peut bien tenter de fléchir l'irréductible ancêtre...
    C'est beau, fort, troublant. C'est un monde pastoral qui disparait. Quel pauvre boulot ont ils trouvé, ceux qui sont partis dans le nord? A la tête de son troupeau Virginio était, à sa façon, un seigneur...
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2022
    Si l'endroit est superbe, on a quand même du mal à rentrer dans cette histoire d'un grand père qui refuse de quitter sa terre et veut mourir chez lui. La faute aux acteurs? Peut-être...
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