Steven Spielberg laisse cette fois-ci les commandes à l’un des réalisateurs ayant marqué bon nombre d’entre nous avec des films comme Jumanji : Joe Johnston. Certes des films comme Jurassic Park 3 ne permettent pas à des réalisateurs comme lui de montrer une quelconque touche de personnalité, il n’en demeure pas moins que l’on assiste ici à une représentation tout à fait honorable de ses talents de technicien arrivant parfaitement à maitriser les effets-spéciaux, bien que l’on peut regretter l’absence de Spielberg sans doute atteint par les critiques assez dur vis-à-vis du monde perdu de Jurassic Park, de tout façon pour ce genre de film, il fallait surtout quelqu’un qui arrive à manier les effets-spéciaux avec brio, seul éléments importants que bien nombre de personnes recherchent, aussi bien les producteurs que les spectateurs, l’originalité n’est donc pas présent car étant donné que ce genre de film n’en n’a guère présent tant le scénario est assez naïf et basique , nous avons ce dont nous sollicitions depuis que nous avons rencontré Jurassic Park et l’île. En effet la photographie avec le panorama exceptionnel qui nous est proposée et dont on apprécie (malgré les événements) de venir encore sur cette île. On regrette que la scène du début soit gâchée et mal filmé, cela ne permet pas de rentrer correctement dans le film qui se devait être superbe pour éviter aux fans déçus par le précédent opus de rester sur une mauvaise impression, le réalisateur prend aussi le risque de présenter de nouveau les personnages principaux, quitte à nous ressortir des présentations à la Spielberg mais fort heureusement il ne s’y attarde pas trop afin d’éviter les incohérences, d’autant que les protagonistes ne font que courir en ayant durant tout le film les dinosaures au fesse. On regrette que certains détails sur les personnages soient aussi flagrants mais ce qui n’empêche que l’on est content de retrouver nos bons dinosaures : le petit garçon qui a survécu durant 8 semaines sur cette île mais qui affiche encore une mine avec un teint de pêche, une mère de famille qui n’arrête pas de crier le prénom de son enfant comme-ci elle le cherchait chez Ikea, bref quelques éléments dont on aurait aimé avoir meilleur réponse mais qui ne nous empêchera pas d’apprécier aussi de voir plus de dinosaures qu’auparavant : le Spinosaurus qui dans le film se veut plus grand que le T-Rex alors qu’après vérification par certains spectateur, celui-ci n’était gère plus gros, on aurait tout de même que Johnston reste un peu plus authentique comme l’avait fait Spielberg dans les deux précédents opus, on assiste pour le coup à une surenchère assez inutile par moment plombant un peu notre enthousiasme et la qualité du film. De plus, certains dinosaures font un peu bêtes robotisés un peu comme cette île dont on a l’impression sur certains plans qu’elle n’est pas du tout réelle. Toute fois le groupe ILM réussit tout de même l’exploit de faire des effets spéciaux merveilleux toujours aussi bluffant dont cela devient un régal pour nos yeux, bien que l’émerveillement n’est plus au rendez-vous. Bien que le film laisse supposer à un bon jeu vidéo, Jurassic Park 3 est un bon blockbuster qui permet tout fois de passer un bon moment, à voir des dinosaures aux techniques original et assez drôles il faut avouer, comme celle d’utiliser un humain à l’agonie comme appât, donner aux enfants un gamin à manger ou d’appeler les potes à la rescousse. Pour ce qui est de la mise en scène bien que Johnston reprend les idées de Spielberg, il n’arrive cependant pas à reproduire le dynamisme qui permet de mettre en boîte une excellente scène d’action et d’enchainer dans cette même optique, c’est d’ailleurs dans cette situation que l’on reconnait le savoir-faire et le talent d’un réalisateur, Johnston possédant tout de même de bonnes qualités en terme de réalisation : utilisation adroite du premier et second plans, comme la scène où l’on voit les deux groupes courir l’un vers l’autre et un zoom arrière montre une barrière qui les sépare.
Il est clair au vue du résultat que le réalisateur a souhaité s’orienter vers une authentique série B délaissant le coté authentique pour plus gagner en dynamisme et plaisir, plaisir en effet de voir plus de dinosaure et d’action alors que les deux précédents partaient peut-être dans des discours assez inutile pour certains spectateurs, alors certes Jurassic Park 3 est une œuvre de commande mais elle affiche (sans tout fois dépassé le maitre) un avantage par rapport aux deux précédents volets : de l’action tout le long du film, évitant ainsi les temps mort trop présent dans le monde Perdu de Jurassic Park. Et les personnages ne peuvent être qualifiés de caricatures tant ces derniers n’existent plus vraiment, possédant des dialogues assez simples...
critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr