Bien content de revoir ce bon vieux Alan Grant - expert es dinosaures - hostile à toute forme de manipulation génétique et frénétique des hommes, condamné à se retaper une seconde fournée de safari préhistorique. Mais il sera bien seul - comme Ian Malcom l'était avant lui - à revenir voir du pays.
Pourtant ce volet-là semblait correspondre un petit peu plus à une suite logique vis-à-vis du film d'origine, là où le Monde Perdu n'avait fait que reprendre une trame originelle pour refondre complètement l'histoire d'une expédition en pleine jungle dans une seconde île dont on n'avait jamais entendu parler (pardi!). Une meilleure cohérence de départ, le retour d'un personnage central et même la belle musique du premier acte! Mais les réjouissances sont de courtes durées puisque bazardées dans un scénario monté en vitesse, simpliste et prévisible. Les personnages principaux sont creux, les secondaires semblent débarqués sans qu'on sache ni comment ni pourquoi. Beaucoup de passages sont inutiles, certains sont même complètement absurdes (ex: 5min consacrées à la lente traversée d'un pont instable qui demande à ce que chaque personnage prenne le temps de le passer doucement et les uns après les autres... pour finir par cavaler en groupe et en hurlant dès qu'un dino pointe son museau!). Il y a certes un petit peu plus de bestioles - surtout de la nouveauté - mais les Vélociraptors sont devenus si pétris de bon sens que ça en devient ridicule. Même le T-Rex, la star des deux premiers volets, ne fait qu'une petite apparition (pour se faire défoncer la tronche en plus!). La fin est incroyablement bâclée - à la limite de la parodie - mais cela ne vient finalement que rendre service à un scénario incohérent et sur-mâché.
Le succès de Jurassic Park premier du nom résidait dans l'originalité du concept, de la rencontre de la civilisation de pointe avec les origines de la vie terrienne. Aujourd'hui chaque suite semble une tentative désespérée de revoir du dinosaure mais sans avoir le quart de l'originalité du premier. Et ce n'est pas réchauffer quelques plans et références du film d'origine qui sauvera ce film de la médiocrité absolue du blockbuster.
Une déception, je n'ai pas été captivé du tout, même en étant fan de Jurassic Park. C'est simple je ne me souviens plus du tout du des évènements de ce film.
Ce troisième opus souffre de la comparaison avec les deux précédents opus. Il est beaucoup moins rythmé. En effet, les scènes d'action sont entrecoupées de longueurs. C'est dommage car cela rend moins intense notre immersion dans cet univers fantastique et hostile.
Bien que Jurassic Park 3 ait moins de charme que les deux premiers - forcément, la surprise des dinosaures est un peu passée -, il n'en demeure pas moins agréable à voir, puisque, malgré tout, les films d'action avec ces petites bébêtes ne sont pas légion.
Critique publiée le mardi 26 avril 2011, revue ce jour.
Dernière épisode de la trilogie, ce n'est pas aussi bien que les précédents, mais on passe un bon moment. On retrouve avec plaisir dans cette aventure le docteur Alan Grant qui rencontre un couple richissime qui veulent survoler la fameuse île aux dinosaures alors que leur vrai raison et de sauver leur fils disparu. Le casting est sympa : Sam Neill, William H. Macy, Téa Leoni, Alessandro Nivola, Trevor Morgan et Laura Dern. Un bon divertissement.
Joe Johnston hérite de la cape de réalisateur dans ce troisième épisode, qui nous emmène dans les tréfonds de Isla Sorna, avec de nombreuses nouvelles espèces de dinosaures, pour notre plus grand plaisir. Un troisième film, aussi captivant et bien ficelé que ses prédécesseurs.
Un pur divertissement, même si la recette est toujours la même. Techniquement, c'est très bien, même si le manque de moyens se fait sentir, mais il ne faut pas en attendre autre chose que du spectacle...
pfffff, un éventail de personnages tous plus ridicules les uns que les autres. Proies pour les dinos, ils n'arrêtent pas de hurler dans tous les sens, ils mériteraient bien de tous y passer! C'est paradoxalement le gamin qui est le plus mature quant aux conditions de survie et heureusement qu'il arrive pour renouveler un peu les échanges (les "ah ahahahahaaaaaaaaaaahhhhh" ça devient soulant au bout d'un moment) au moins pendant 10-15 minutes... : / La seule chose qu'on peut accorder à ce film c'est les effets spéciaux plutôt bien fait! Mais quand même 123 millions pour ça (ou comment jeter son argent pas les fenêtres!!)
Ce troisième épisode a retrouvé S.Neill, "acteur principal du premier", et perd S.Spielberg à la réalisation, pas sûr que ce soit un bon change. Le rendu final en prend un coup, l'aventure n'est plus aussi palpitante, sans être mauvaise, j'ai totalement décroché à plusieurs moments, avec au final peu de souvenirs, c'est plutôt rare.
Jurassic Park 3 n'est pas un film nul. C'est juste le film de trop, réalisé pour faire du fric. Il n'y a plus rien à raconter, du coup pour combler le vide laissé par un scénario inexistant, on nous met un spinosaure affreux qui tort le coup à la star t-rex en 2 secondes, on nous colle une fois de plus les mains dans la merde (clin d'oeil au 1er opus) et on nous ressert l'instinct parental des dinos mais cette fois-ci avec des vélociraptors qui se font piquer leurs oeufs (et pas les t-rex qui se font piquer leur bébé). D'ailleurs on y croit pas trop au raptors qui se parlent entre eux, n'y au gamin de 12 ans qui survit pendant 2 mois dans une jungle infestés de monstres. Côté visuel, les paysages sont crédible mais les effets spéciaux à chier et les animatroniques pourris donnent aux dinos autant de charisme qu'une huître. Seule la présence de Sam Neill nous indique qu'on est bien devant un Jurassic Park. On serait peut-être un peu moins dur avec ce film s'il ne succédait pas aux deux chefs d'oeuvre de Spielberg. Et un 4ème est en chantier? mon dieu j'ai peur!