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selenie
6 233 abonnés
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3,0
Publiée le 22 décembre 2022
Enola Holmes est devenue une professionnelle, une détective qui a ouverte sa propre agence alors qu'elle est à priori à peine majeure ; 14-16 ans dans le film précédent, au mieux a-t-elle ici 18 ans ?! Le rythme est toujours aussi soutenu, on apprécie aussi le soin apporté à la reconstitution historique et surtout le contexte avec cette grève féminine même si on aurait aimé une place plus pregnante des grévistes au sein du récit. Plus agaçant, on a encore bien que moins nombreux, ces mini flash-back explicatifs qui rappelle et assène une chose qu'on avait déjà vu comme si le spectateur était aussi stupide qu'un poisson rouge dans son bocal. Le plus décevant reste sans doute l'histoire d'amour, un peu trop mièvre, surtout par la faute d'un Lord/Partidge aussi apathique que niais. Et pourtant on reste pris par ces aventures adolescentes qui restent cohérentes dans toutes ses interactions, sociales avec la grève et les grévistes, techniques avec l'utilisation du phosphore, comme simplement narratives avec son frère Sherlock avec une petite absence remarquée de Mycroft. Un second opus avec plusieurs maladresses mais ça reste intelligemment écrit, avec une intrigue solide et un petit twist plutôt bien amené. Site : Selenie
J’avais été fort peu convaincu par le premier « Enola Holmes ». Il fut néanmoins un gros carton pour la plateforme Netflix. Le fait qu’il soit sorti durant la pandémie de coronavirus, période où les nouveautés étaient rares, surtout en salles, a dû fortement aider… Cette suite a sans surprise été mise en chantier dans la foulée. Etonnement, elle tient mieux la route que son prédécesseur ! Les plus gros défauts du premier volet semblent en effet avoir été corrigés. Le scénario était un gloubi-boulga de sous-intrigues, sans vrai antagoniste ni structure claire ? « Enola Holmes 2 » propose une enquête plus classique à la Sherlock Holmes, basique mais qui fonctionne et divertit. Les plans en CGI immondes du Londres d’époque ? Ils sont ici atténués. En revanche, tout n’a pas été amélioré. Les ruptures du quatrième mur sont toujours incessantes, la plupart du temps sans aucun intérêt narratif, et alourdissent le récit plus qu’autre chose. Henry Cavill demeure fade en Sherlock Holmes. C’était moyennement problématique dans le premier volet, vu qu’il apparaissait peu. Ca l’est davantage ici, son rôle s’étant étoffé. On comprend le fait de vouloir montrer un personnage blasé, et de prendre Cavill, qui a une forte carrure, pour montrer que sa présence en impose. Mais pas grand-chose ne se dégage du personnage, trop lisse, qui aurait gagné à être plus sec et torturé. Heureusement, Millie Bobby Brown est toujours pétillante dans le rôle-titre. Elle tient le film sur ses épaules, paraissant d’ailleurs beaucoup plus mature que son âge (18 ans !). A ses côtés, on notera une distribution woke, chose à la mode dans les films d’époque depuis quelques années. Personnellement je m’en moque tant que le long-métrage ne prétend pas être un documentaire. D’autant plus que cela permet ici d’apporter une (petite) surprise dans le dernier acte. Par contre le propos sur le féminisme, certes pertinent vu l’époque considérée, est très grossièrement amené. C’était déjà plus ou moins le cas dans le premier volet, tout les membres de l’establishment étant présenté comme des phallocrates hautains. C’est encore pire ici, avec des séquences qui enfoncent des portes ouvertes, ou réaffirment des propos déjà tenus 50 fois dans le film, au cas où l’on n’aurait pas compris. Dommage car le sujet aurait gagné à être traité plus finement, pour affiner les liens avec notre époque.
Vraiment une bonne idée que de faire un deuxième volet d'Enola Holmes. On reprend les mêmes et on recommence. Les déductions, l'enquête, la prise à parti du spectateur par Enola, les scènes d'action. C'est encore une très belle réussite et la fin engage à un troisième volet que j'attends avec impatience. Une réussite en grande partie grâce à la vivacité de Millie Bobby Brown.
Netflix livre une suite à son premier film, qui dépoussiérait le mythe de Sherlock Holmes, dans une version plus moderne, plus féministe et engagée.
Le film reprends la même vision que le premier film, avec toujours un mélange d’enquêtes, d’action, cascades, tromperie et conspiration.
Le métrage passe sont temps à nous rappeler à quel point il est difficile d’être une femme, de devoir se battre pour ses droits et l’égalité, l’entourage d’Enola étant toujours présenté comme une sororité, et un monde très cosmopolite.
Ce second volet est moins spectaculaire, moins explosif, plus posé, et aussi moins drôle, le réalisateur diminuant l’effet comique et les conventions du 4ème mur.
Cela ressemble sur le fond davantage à une adaptation de l’oeuvre d’Agathe Christie (Hercule Poirot) que d’un Arthur Conan Doyle.
Le divertissement reste très convenu et souvent prévisible. On sent la volonté de le calibrer pour un public plutôt jeune et féminin.
On découvre la charmante Abbie Hern (Mae) et l’on retrouve le second couteau britannique David Thewlis, incarnant avec talent le trouble et menaçant commissaire Grail.
Sympa à regarder, mais il ne restera pas dans les annales.
Dans la lignée du premier, ce second volet est tout en finesse et en espièglerie. Si l'intrigue aurait mérité d'être un peu plus resserrée et le film raboté d'un petit quart d'heure, c'est un divertissement tout à fait charmant et un rôle sur mesure pour Millie Bobby Brown.
Après un premier épisode proche du désastre, cette suite est étonnamment bien plus agréable et réussie. On y retrouve bien quelques aspects pénibles du précédent (notamment les adresses au spectateur qui sont toujours aussi artificielles) mais l’intrigue est bien mieux menée et le film moins bourrin dans sa façon d’asséner ses valeurs féministes et progressistes.
Moins prenant que le premier opus à mon sens, c'est beaucoup plus lent et on a peu d'action malgré une intrigue intéressante. Le casting est toujours très bon et Enola toujours attachante mais pour ma part ça marche moins bien ici. Heureusement la mise en scène dynamique rattrape un peu le coup. En revanche on fait un pas de plus dans le wokisme dans cette suite, dommage.
Un second volet qui suit le même principe que le premier entre investigation policière, aventure et vie du 19ème siècle. Une intrigue travaillée et des personnages attachants et réussi, le tout avec quelques originalités.
Il ne pouvait en être autrement, Enola Holmes se devait de revenir pour une nouvelle enquête et pour se faire un prénom. Dans la même veine que sa première aventure, Enola Holmes continue de nous faire rire, de nous parler et de résoudre les mystères londoniens en compagnie de son bien connu frère, qui trouve une place bien plus importante dans cette suite. Toujours féministe et surement trop inclusif dans le choix des acteurs campant les personnages de Conan Doyle, ce nouvel opus, bien que trop long, se suit avec plaisir.
Univers correct malheureusement j'ai eu du mal à accroché. C'est long et ça manque d'intérêt. Le tout repose sur le personnage d'enola au en couleur, pas plus.
Une suite dans la lignée du premier. C'est un divertissement sympathique portée par une Millie Brown très impliquée. Le scénario est un peu simple par rapport aux intrigues de Sherlock Holmes. Un film familial qui se laisse regarder.
Enola Holmes 2, la suite du sympathique film brandé Netflix !
On reste dans la même ligne directrice, où Enola s'adresse directement face caméra. Une suite qui colle directement avec le premier opus, où la suite s'incorpore totalement au premier volet.
Une enquête enchevêtrée dans une autre, dans un Londres en plein essor, avec un Sherlock encore plus abouti. Le rôle d'Henry Cavill ne se cantonne plus en personnage secondaire, il fait pleinement partie de l'intrigue.
L'enquête met beaucoup de temps à démarrer, avec une première demi-heure longue en explication et en récolte d'indice. Ce faux rythme, jonché par de jolies petites scènes, et est enfin lancé quand Sherlock arrive et apporte son lot de dynamisme.
L'histoire en elle-même est plus travaillée que la précédente, plus "grave" et gérant un vrai fait de société. Le puzzle autour de celle-ci est particulièrement bien mise en scène et on découvre des arrivées de l'univers de Sir Conan Doyle. Ca c'est jouissif quand on est fan :)
Et donc tous ces petits détails, faits d'histoire et dialogues font d'Enola Holmes un film mieux abouti que le premier, qui démarre mal, mais qui fini en apothéose ! Léger bémol, même si Henry rempli son rôle et qu'il endosse bien le détective, notre Sherlock Netflix souffre de ses muscles et de sa notoriété super-héroïne. Arriver à s'en dégager, et on profite du spectacle, du combat qui se profile avec Moriarty et la renommée grandissante de la petite soeur de Sherlock !
A n'en pas douter qu'Enola Holmes va faire d'autres petits. Et ce n'est pas si mal si son personnage évolue au fil de ses enquêtes comme la démontré ce second volet !
Élaborée à partir d’une enquête plus consistante, cette suite fait mieux que le premier volet. Le film aurait cependant mérité une réduction de temps car sur les 130 minutes proposées, il y a forcément du déchet. Millie Bobby Brown est toujours aussi impliquée (rôle + production) et ravira une nouvelle fois son jeune public.
Suite sympathique du personnage d'Enola Holmes. Elle continue à nous amener de bonnes enquetes, de l'aventure. Ces interventions sont bien pensées vers le spectateur. Un univers Sherlock Holmes librement réajusté (le classique méchant de l'histoire surprend malgré tout). Divertissant comme le premier