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Matthieu B.
12 abonnés
151 critiques
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1,0
Publiée le 18 décembre 2023
Film visionné au cinéma.
Derrière un film qui se veut très brut et réel, c'est l'ennui qui est la première caractéristique mis en valeur dans ce film. Les scènes sont interminables et inutiles (le repas avec Mia, sa belle mère et son petit ami pour n'en citer qu'une). Un travail d'élagage aurait été nécessaire quand bien même il ne resterait pas plus d'une heure au film.
La deuxième caractéristique du film est son sujet, qui, nous présente des personnes aux vies décousues gravitant autour d'un footballeur important. Si le réalisme s'envole assez rapidement, le côté brut ressort bien notamment par les coups de pression. C'est trop peu. Sur les soixante-dix films que j'ai vu au cinéma sur les trois derniers mois, rares sont ceux qui m'ont autant ennuyé.
Un nouveau film avec Garance Marillier, j'étais obligé d'aller le voir et ça n'a pas été chose facile car tous les cinémas ne le passe pas et en plus à des horaires restreints. Bon comme d'habitude, elle est vraiment incroyable et rien à redire sur Gaga. Les autres acteurs sont aussi convaincants à leur manière. On ne s'ennuie pas et on rentre dans le vif du sujet assez rapidement. Mention spéciale à la bande originale qui est au top. Un peu déçu de la fin cependant et du fait que le sujet n'est pas spécialement original mais dans l'ensemble c'est un bon long-métrage pour les amateurs. À voir si vous arrivez à le trouver ! 13/20.
Film intéressant à plus d'un titre pour son regard aiguisé sur une certaine jeunesse "paumée" entre petits boulots, plans d'appoint ( l 'exemple des entourages des footballeurs est très bien choisi), Rue des Dames est un film qui prend son temps et se laisse apprivoiser mais qui déroule son fil rouge, entre étude de ces adultes encore en partie enfant et ces liens interlopes qui peuvent se tisser entre flics, voyoux et belles de nuit. Une oeuvre que j'ai trouvé très originale
Faut-il dorénavant que soit distribué à chaque spectateur à l'entrée de la salle un synopsis clair de ce qu'il va voir..et éventuellement comprendre ? Car quasiment rien capté des situations, des motivations.. Deux étoiles pour l'ambiance et l'actrice pas mauvaise, mais quand même..😩
Garance Marillier, sublime combattante pour survivre dans l’univers parisien réaliste et non manichéen d’Hamé et d’Ekoué. Sandor Funtek est aussi formidable comme d’habitude. Et quelle bande originale!
Garance est superbe encore une fois mais son rôle est insipide et sans saveur. On n'arrive pas à avoir de l'empathie pour elle. il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est strictement sans intérêt cette histoire de grossesses croisées . Il ne se passe rien ou quasiment. Franchement à éviter... Je conseille vivement de passer son chemin !
Mia (Garance Marillier, découverte dans "Grave") enchaîne les galères. Elle apprend qu’elle est enceinte ; son copain, Nabil, est en liberté conditionnelle ; expulsée de son appartement, elle trouve refuge dans un hôtel miteux ; sa relation avec sa patronne, dans le salon de manucure qui l’emploie, se détériore ; et la combine qui lui permet d’arrondir ses fins de mois – faire rentrer des clientes de son salon dans des soirées VIP – risque de lui valoir des poursuites pour proxénétisme.
Les deux rappeurs Hamé & Ekoué signent leur deuxième film. Le premier, en 2017, avait donné le ton : "Les Parisiens" racontait le destin contrarié de deux frères algériens dans un Pigalle intemporel. Rue des dames se passe quelques pâtés de maisons plus loin, dans le dix-septième arrondissement, derrière la place de Clichy. Loin des clichés, c’est un Paris paupérisé qui est décrit, un Paris de la débrouille.
Contrairement à ce que son affiche laisse escompter, "Rue des dames" est un film choral qui met en scène plusieurs personnages : outre Mia, on y croise Issa, un chauffeur Uber débrouillard, Yohann (Sandor Funtek, la révélation de "Suprêmes"), un flic borderline, Diane, qui se demande ce qu’elle va faire du polichinelle qu’un footballeur célèbre lui a mis dans le tiroir, César, un entremetteur louche…. Tous les personnages se débrouillent, se démerdent pour survivre, quite à se perdre dans les mensonges qu’ils accumulent et à trahir la confiance des rares soutiens sur lesquels ils pouvaient encore compter.
Cette absence de manichéisme fait tout l’intérêt de cette panoplie de caractères. Mais "Rue des dames" souffre d’un défaut rédhibitoire de construction. Hamé & Ekoué ont voulu faire tenir dans un film standard trop de personnages, trop d’intrigues secondaires. Le spectateur s’y perd, qui ne sait plus où donner de la tête.
Un film dense et prenant, filmé caméra à la main trop proche des acteurs. Un interprétation de qualité pour l'actrice principale (découverte dans Grave). La musique enivrante nous met tout de suite dans le film.
Garance Marillier incarne Mia, une jeune femme qui vit grâce aux soirées et à un célèbre ami footballeur. Mais un événement inattendu va venir remettre en cause tout son business. L’histoire d’une descente aux enfers. C’est haletant, plutôt bien réalisé bien que très peu crédible.
Un drame d’une justesse inouïe , autant par l’originalité du scénario qui dejout les clichés et permet au spectateur de vivre l’envers du décor d’une jeune femme débrouillarde au chemin semer d’embûches , autant que par le jeu des acteurs et les prises de vues qui accentuent et garantissent une certaine proximité…
"Rue des dames" est un vrai portrait de galériens avec de nombreux personnages de différents milieux qui sont dans une situation critique. Certains le sont financièrement comme Mia, le personnage central qui tente de s'en sortir avec des combines, tandis que pour d'autres, c'est leur équilibre qui est instable. Il y a des femmes enceintes, des petits voyous, une star du football, un policier pourri, des personnages qui se croisent et s'entrecroisent dans un récit qui a pour principale ligne directrice la misère et l'instabilité. En dépit d'un scénario trop chargé et d'un manque de tension lors de certaines scènes clés, "Rue des dames" est un petit film solide qui ne marquera pas les esprits, mais qui peut notamment compter sur une convaincante Garance Marillier pour rendre l'ensemble engageant.
Mia, 25 ans, employée dans un salon de manucure, apprend qu’elle est enceinte. Il lui faut trouver d’urgence un nouvel appartement mais peine à joindre les deux bouts. Et ce n’est pas son copain (en liberté conditionnelle) qui pourra l’aider. Alors Mia monte une combine mais ce sera le début d’un engrenage dont elle aura bien grand mal à s’en défaire…
Hamé Bourokba & Ekoué Labitey, tous deux membres du collectif de rap La Rumeur, nous entraînent en plein coeur d’un thriller urbain haletant, sorte de film choral où les destins des uns et des autres s’entremêlent dans un Paris hostile.
Si l’interprétation est clairement le maillon fort du film, avec une Garance Marillier (Grave - 2017) toujours aussi convaincante face à un Sandor Funtek glaçant de maîtrise, hélas, on ne pourra pas toujours en dire autant de la mise en scène dont le rythme inégal et le traitement de certains personnages peine à convaincre (on finit assez vite pas s’y perdre, trop de protagonistes qui n’ont pas tous le même temps de présence à l’écran), sans parler des trop nombreuses sous-intrigues qui viennent parasiter l’intrigue principale.
Drame extrêmement brouillon dans lequel s'enchevêtrent beaucoup d'éléments si bien qu'on se perd dans les différentes sous-intrigues et relations entre les protagonistes. Le casting est aussi peu convaincant que le scénario qu'il joue.
La Rue des Dames dans le 17e de Paris est la jonction des deux ambiances de cet arrondissement à la fois populaire et bourgeois. Notre héroïne surfe entre ces deux mondes, entre la débrouille et les embrouilles, entre salon de manucure et soirées privées. Ce film tendu aborde beaucoup de thèmes de manière un peu brouillonne et ne fait pas mouche à tous les coups mais Garance Marillier est comme à son habitude : épatante.