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    Un monde
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    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Au cinéma, parler de l'enfance n'est jamais simple et souvent artificiel. Dans son premier long-métrage, la cinéaste belge Laura Wandel nous convie à une véritable immersion, d'un réalisme saisissant, dans le petit monde de l'école, principalement dans la cour de récréation, où les enjeux sont autrement plus cruciaux qu'il n'y parait, aux yeux d'adultes qui ont oublié leur propre expérience. Nora est la figure centrale de Un monde, témoin et actrice, et c'est à travers ses yeux et à sa (petite) hauteur que sont vus les jeux et drames d'un microcosme dans lequel elle doit trouver sa place, remettant en question sa relation avec son frère aîné, victime de harcèlement. Toute la violence de la société est déjà là, avec ses codes, sa hiérarchie et ses rapports de domination. Le corps enseignant, l'administration scolaire et les parents sont présents, en périphérie, mais ce ne sont pas eux qui expérimentent et ressentent la dureté de ce "vivre ensemble" qui passe parfois par la peur ou l'humiliation. Il y a des moments bouleversants dans Un monde, qu'ils soient de solitude, de rébellion ou d'abattement, au milieu d'un environnement saturé par le bruit de fond permanent de la cour de recréation (un travail admirable de l'équipe chargé du son). Le film ne dure que 73 minutes et laisse un peu frustré, tellement, malgré sa souffrance, on aimerait accompagner plus avant la petite Nora dans son apprentissage de la vie et, si possible, la voir enfin sourire. Maya Vanderbeque, 9 ans au moment du tournage, est d'une justesse incroyable dans un rôle pour le moins complexe et exigeant.
    Larbin D
    Larbin D

    14 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2021
    Film se mettant à la hauteur d'enfants pour nous parler du sujet du harcèlement scolaire.
    Les enfants jouent extrêmement bien durant toute la durée du film sans aucune fausse note, et c'est déjà une prouesse impressionnante. La réalisation est a travers les yeux d'un enfant, toujours sur un cadre rapproché, en laissant du flou autour pour ne se concentrer que sur une action particulière parfois où se concentrer sur le brouhaha ambiant. Il n'empêche que l'ennui apparaît parfois dans cet univers chaotique et dur qu'est la cour de récré. Le parti pris de filmer tout de façon rapprochée est cohérente par rapport aux personnages filmés, en l'occurrence des enfants, mais cela fait un peu mal à la tête au fur et à mesure. On aurait aimé prendre parfois du recul avec un adulte ou deux du film, tout en montrant justement la dissonance qu'il se crée entre les adultes et les enfants.
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Même si d’apparence ce film nous apparaît tout petit à bien des niveaux, que ce soit par sa très courte durée (à peine une heure et quinze minutes), par le sujet comme par le contexte (uniquement circonscrits au sein d’une école primaire) mais aussi par son côté presque amateur, il n’en est rien. Au contraire. Ce premier film est même un coup de maître, impressionnant et magistral. En décidant de traiter d’un sujet tabou et difficilement appréhendable (le harcèlement dans les cours de récréation de nos enfants) et de le faire à hauteur d’enfant, Laure Wandel signe un film important et nécessaire. « Un monde » nous plonge littéralement en immersion dans le quotidien d’une petite fille et de son grand frère. Et il parvient le tour de force vraiment pas gagné d’avance, de nous le faire uniquement ressentir à travers les yeux de la petite Nora.


    En effet, le choix artistique décidé par la jeune réalisatrice est radical mais il permet de vraiment appréhender et voir les choses comme elle. Du point de vue et dans la tête de cet enfant. Cela permet de nous mettre complètement à la place de cette petite, voire de retomber en enfance le temps d’un film. Hormis elle et son frère, on ne verra donc que très peu d’autres intervenants si ce n’est des silhouettes. Quelques camarades périphériques ainsi que le personnage du père et d’une institutrice, qui ont droit à quelques scènes à visage découvert et quelques lignes de dialogue, seront les seuls autres personnages que nous verrons. C’est donc sur les épaules fragiles mais ô combien impressionnantes de la petite Maya Vanderbeque que repose « Un monde ». Si elle ne parvenait pas à être aussi juste et naturelle, le principe même du film pouvait s’en trouver annihilé et le projet raté. Et sachant qu’il n’est pas toujours aisé de faire jouer ainsi que diriger des jeunes enfants de cet âge, on peut clairement dire que c’est fort.



    Maintenant, il est clair que ce « Un monde » aurait pu faire l’objet d’un court-métrage car parfois certaines situations se répètent et au vu de sa durée limitée, un format plus court aurait peut-être davantage convenu. Ensuite, les choix opérés tendent vers une œuvre à sujet unique, on ne verra que les rapports entre Nora et son frère harcelé et les conséquences que cela peut avoir. Pas d’explication psychologique, pas de sous-intrigues et encore moins d’autres points de vue. Un choix exempt de toute fioritures (utiles ou pas) assumé mais parfois frustrant. Le film ressemble parfois à s’y méprendre à un documentaire dans sa façon d’être filmé. La fin, qui établit un raccourci narratif peut-être un peu trop facile, nous offre néanmoins une séquence de conclusion d’une force imparable. On est émus par ce film qui nous montre un problème de société d’une manière inédite et qui frappe l’inconscient. Et nous touche forcément. Une expérience immersive mémorable mais très particulière que l’on devrait montrer dans les écoles.



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    Bernard D.
    Bernard D.

    112 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2022
    « Un monde » (2022), le premier long-métrage de la réalisatrice belge Laura Wandel est singulier. Il raconte les tiraillements de la petite Nora (Maya Vanderbeque qui est assez extraordinaire) qui rentre à l’école primaire et s’aperçoit que son grand frère, Abel (Günter Duret), est le souffre-douleur d’autres élèves et victime d’un harcèlement brutal. Nora qui ne comprend pas pourquoi son grand-frère ne se défend pas, en parle à son père mais Abel ne veut pas qu’elle lui en parle … et Nora de souffrir d’autant plus qu’elle n’arrive pas à s’intégrer dans l’école car les autres élèves se moquent de son frère. Point positif : la caméra est toujours à la hauteur de Nora et souvent en plan serré ce qui « restreint » son champs de vision et donc le nôtre : nous sommes donc à la place de la petite Nora immergée dans cette cour de récréation et cette école, lieux des « drames » ! Mais point négatif on ne sait strictement rien du père apparemment seul et au chômage (?) et du comportement de Nora et d’Abel à la maison et de l’environnement familial voire social... On reste uniquement au niveau de l’école et pour ma part il manque trop d’éléments pour apprécier la relation frère - sœur et la personnalité d’Abel. Ceci-dit on voit clairement la dureté des enfants entre eux dans la cour de récréation – à vrai dire assez mal surveillée - en termes de paroles et ici d’actes, annonçant en fait la dureté du monde des adultes. Les enseignants sont un peu shuntés dans cette histoire en dehors d’un rapide conseil de discipline où les agresseurs doivent présenter leurs excuses à Abel et d’une maîtresse qui perçoit la détresse de Nora mais sans pouvoir apparemment aller plus loin. Un film qui pour ma part manque trop d’éléments de réflexion sur un sujet grave et fréquent dans les écoles !
    Jipéhel
    Jipéhel

    40 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Le regard de Nora

    1er film de la jeune cinéaste belge Laura Wandel, ces 75 minutes de vie scolaire vues à hauteur d’une petite fille de 6 ans sont tout simplement bouleversantes. Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté. Une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école. Présenté à Cannes dans la sélection Un Certain Regard, ce drame ne sortira qu’en janvier 2022, mais il n’est jamais trop tôt pour parler de cette claque administrée par ce témoignage hors norme.
    Nommé 8 fois à Cannes, je pense honnêtement que ce drame aurait mérité un accessit pour l’originalité et la force de son propos. On sait peu de choses sur la genèse de ce film, mais le vécu paraît ici indéniable. Dans un huis clos étouffant, la caméra à l’épaule suit au plus près, - gros plan, et courte focale -, la petite Nora et nous fait partager ses souffrances, ses doutes, son conflit intérieur. Ce regard embué de larmes nous suit – que dis-je, nous poursuit - très longtemps après la sortie de la séance.
    La petite Maya Vanderbeque est absolument bouleversante … je n’ai pas de mots pour dire l’émotion qu’elle génère. Son « frère », Günter Duret est tout aussi convaincant. Les adultes Karim Leklou, Laura Verlinden, et beaucoup d’autres sont réduits à des rôles de silhouettes, de présences sonores hors-champ, tellement ils ont loin du drame vécu par cette petite fille inoubliable. Très fort !
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2022
    Un sujet, le harcèlement en milieu scolaire, encore qu’il ne s’agisse ici plutôt que de gamineries bêtes et méchantes d’où la passivité relative des adultes encadrants dans cette école, mais pas vraiment de scénario. Le parti-pris est de filmer, à hauteur d’enfant, en gros plan, sur fond d’image à dessein floue. De l’art de manier la caméra comme ça mais c’est lassant pour le regard du spectateur et le cinéma ce n’est pas ça. On aurait voulu, pour faire davantage œuvre de vulgarisation, d’éducation et de sensibilisation, que le sujet soit davantage développé au travers d’une narration, d’une mise en scène, d’un travail sur les ressorts (davantage est un euphémisme puisque rien de tout cela n’est développé !). La mise en scène se résume au regard d’une petite fille sur son frère en proie à des petits tyrans de cour de récréation, plus costauds et surtout querelleurs que lui et ayant l'avantage de la petite bande contre une victime isolée. C’est faire d’un enfant un souffre-douleur, c’est certain. Mais le harcèlement, le vrai, à cet âge-là c’est sans doute autre chose, davantage calculé, concerté et obéissant à des stratégies collectives de groupe. Ce dont aucune démonstration n’a été faite ici car ce n'était finalement pas... le sujet !
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    La mise en scène est merveilleuse, intelligente, aboutie, sublime, le casting (et la direction d'acteur.trice.s) incroyable et le récit violent, bouleversant et important. L'ensemble est un vrai bijou cinématographique.
    Sylvain P
    Sylvain P

    339 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Tout le monde glose sur le fait que ce film est tourné « à hauteur d’enfants », c’est somme toute assez logique à moins de vouloir tourner tout un film en contre-plongée. Bref, rien de nouveau sous le soleil. En revanche, le fait qu’il soit filmé en plan serré dit davantage. On est enfermé au plus près des deux enfants, sans aucune contextualisation. Et tant mieux car lorsque contextualisation il y a, elle est caricaturale. Les adultes ne sont pas parfaits dans la vraie vie, mais ici, parents, personnels de l’Éducation nationale et enseignants font toutes les erreurs possibles dans ce genre de situations. On a du mal à y croire du coup. Dommage car le sujet, d’actualité, est essentiel et gagnerait à être davantage montré à nos têtes blondes.
    Aubert T.
    Aubert T.

    125 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2022
    Une noble cause ne donne pas nécessairement un bon film. La réalisatrice a sans doute pensé que le sujet, terrible et angoissant, suffirait à captiver et pourrait pallier le manque d'ambition. Ben non.
    Dès le départ, la petite fille Nora se montre crispante, et ça, c'est un très mauvais calcul : aucune empathie possible pour cette gosse. Ni pour aucun enfant du film, d'ailleurs. Quant aux adultes, presque toujours hors champ, ils sont veules, lâches, absents à leur mission d'éducation. Il n'y a donc personne à sauver ? Eh bien non, d'autant que les mécanismes du harcèlement ne sont même pas abordés. Ça valait bien la peine de prétendre illustrer un sujet tout en évitant soigneusement d'en parler un minimum.
    Ce qui me fait écrire que ce film est laid, dans sa forme comme dans son fond.
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Cette approche trop académique conduit à une lecture monotone du sujet, où se succèdent dans un ordre bien rangé les scènes des origines du "mal" à leurs conséquences. Avec forces et détails pour chacun des protagonistes. Autant donc réaliser un documentaire.
    Just A Word
    Just A Word

    10 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2022
    C’est un premier film comme un premier pas.
    Un monde de la jeune réalisatrice belge Laura Wandel commence avec l’entrée à l’école de Nora, une séparation déchirante où la petite fille pleure, où elle enlace son grand frère, Abel, puis son père. Encore et encore.
    Puis la coupure et l’entrée, brutale, dans le monde de la collectivité et des autres.
    Un Monde épouse dès le début une mise en scène radicale, à l’épaule, la caméra fondue avec sa jeune actrice, l’extraordinaire Maya Vanderbeque, véritable révélation de ce film aussi court que marquant.

    Un monde joue la carte du film-vérité, réaliste jusqu’au bout des doigts, qui prend le leitmotiv du « show don’t tell » au pied de la lettre.
    Laura Wandel immerge le spectateur dans le monde de Nora, restant constamment à hauteur du regard de la petite fille.
    Elle regarde et écoute ce qui se passe autour d’elle.
    L’école en devient un monde brutal, violent, territorial. Dès son premier passage en cour de récré, Nora semble comme agressée par tout ce qui l’entoure : les cris, les courses, les jeux, les bousculades. Le monde entier fuse autour d’elle et la gamine est transportée violemment dans un monde de bruit qui va la forger petit à petit.
    En face, il y a son frère, Abel joué par le jeune Günter Duret, lui aussi formidable. Un frère comme un point de repère et un amour qui ne se définit que par la volonté de Nora de le protéger. Abel, victime d’harcèlement scolaire, constamment rabaissé, frappé, insulté. Mais que faire devant ce genre de choses ? Cafter ? Frapper ? Crier ?
    C’est entre le silence et l’action que va devoir choisir Nora et faire, au fond, son premier choix d’adulte, découvrant en même temps qu’aucun choix n’est parfait.

    Avec un minimalisme sensationnel et une mise en scène épatante d’authenticité, Laura Wandel capture tout du monde de l’enfance.
    L’influence de l’environnement, cruciale, mais aussi des autres, des camardes qui rapportent des idées extérieures, affirmant à nouveau que l’enfant n’est que le reflet du parent. Nora capte des mots qu’elle ne comprend pas totalement. Raciste. Chômeur. Et puis arrivent les légendes urbaines, les rumeurs avec le mal et le bien de ce bouillonnement intellectuel pour un esprit en formation.
    Mais ce n’est pas tout. En prenant Nora comme référentiel de l’univers étudié, Laura Wandel arrive à définir les codes de l’enfance, des codes devenus inaccessibles aux adultes qui ne comprennent plus, qui n’arrivent plus à comprendre et ne savent plus trier l’important du trivial, ce qui rend le harcèlement scolaire aussi banal à la fin.

    Bouleversant, le long-métrage ménage ses effets et saisit souvent à bras le corps des émotions brutes comme cette relation entre frère et sœur qui brise le cercle du harcèlement et de la haine, comme cette étreinte d’une institutrice qui est seule capable de se mettre à la hauteur de Nora et de lui parler avec les mots de l’enfance. Mais plus fort encore, Laura Wandel comprend entièrement le mécanisme du harcèlement scolaire, les codes quasiment tribaux qui s’y glissent, cette façon de trouver une victime commune pour être assimilé. Elle décrit avec une immense intelligence le passage du stade de victime à celui de bourreau, par l’empreinte laissée par la souffrance et ce qu’il reste quand seule la haine nous est destinée. L’image de fin, d’une puissance incroyable et pourtant d’une simplicité désarmante, offre une solution à la haine et brise le cercle. Un monde construit tout un univers et nous l’explique, n’éludant jamais la question de l’importance de la confrontation au réel et comment celui-ci va nous endurcir comme il endurcit Nora en lui prouvant qu’il ne faut pas se laisser faire, qu’il faut savoir se défendre.
    C’est toute la beauté du long-métrage de Laura Wandel, savoir être complexe et nuancé en n’oubliant jamais l’humain à la fin.

    Un monde est un chef d’œuvre, un film authentique et sincère qui va jusqu’au bout de son pari d’immersion totale.
    C’est aussi une révélation pour la jeune Maya Vanderbeque, épatante de bout en bout. Laura Wandel fait une entrée fracassante et bourrée d’émotions dans la cour des grands, et vous ne devez pas manquer ça !
    Ciné-13
    Ciné-13

    119 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    L'exercice de style est jusqu'au-boutiste et lasse à la longue. La direction des jeunes acteurs est incroyable : le frère, la soeur, les copains, les copines,...
    En France, le nombre de suicides chaque année chez les 5-14 ans est estimé entre 30 et 100 enfants de cette tranche d’âge, sans compter le nombre d'accidents qui sont des équivalents suicidaires.
    Ce monde est impitoyable!
    Guiciné
    Guiciné

    163 abonnés 1 241 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2022
    Je suis resté sur ma faim, malgré de belles qualités que ce film avait, il m'a manqué une réflexion plus poussée, qui m'aurait d'avantage convenue.
    J'ai eu une impression d'inachevé .
    Dommage mais rien de déshonorant, loin de là.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2022
    Pour ce premier film Laura Wandel a fait un choix radical aussi judicieux qu'audacieux, à savoir filmer en direct la petite héroïne, quasi toujours en gros plan et surtout à hauteur d'enfant. En tant que spectateur on se retrouve donc à environ 1m20, une hauteur de vue qui facilité l'immersion dans le "monde" des enfants. Impressionnant. Par contre on constate d'autres détails plus gênants, par exemple Nora pleure comme un enfant pour sa première rentrée scolaire en maternelle, ce qui ne peut pas être le cas de Nora alors pourquoi pleure-t-elle ?! Le plus ambigu est le parti pris sur le propos de fond, transformé la cour d'école comme un mini-enfer est un peu simpliste et réducteur, voir trop démonstratif. Le pire reste les invraisemblances, par exemple comment croire à une surveillante qui à 30 mètres d'une agression n'entend pas les cris et qui ne voit rien ?! Néanmoins, sur d'autres côtés il est intéressant et pertinent de voir comment une victime peut devenir à son tour bourreau, et/ou comment un harcèlement scolaire peut avoir des conséquences plus ou moins directes sur d'autres camarades. Un film dont l'immersion est saisissante, à montrer dans les écoles !
    Site : Selenie
    Benito G
    Benito G

    671 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Une première réalisation réalisait de façon immersive (filmé a hauteur d enfant) et aborder le harcèlement scolaire de façon réel et nous mettant parfois face à des moments chocs, mais indispensable. Et a un jeu des petits acteurs qui brillent de leur talent!
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