Alastair Fothergill et Andy Byatt ont pour constat de départ que seul 1% du sol des océans a été exploré. La Planète bleue représente pour les deux réalisateurs une manière de découvrir cet univers méconnu et ses habitants. " Lorsque je conçois un film sur la vie sauvage, je suis très attiré par la manière dont les animaux interagissent avec les éléments en place. (...) Les océans possèdent une puissance phénoménale sur les êtres qui y vivent. Ce que nous avons essayé de faire avec ce film, c'est de capturer l'essence de cette puissance", affirme Alastair Fothergill.
La Planète bleue, c'est :
- 20 personnes parmi l'équipe de production
- 40 cameramen avec une grande expérience du documentaire sur la vie sauvage
- 3 000 journées de travail
- 4 500 mètres de profondeur
- 7 000 heures de rushes
- un budget de 7 millions de livres sterling, et quelques dizaines d'espèces et de comportements animaux filmés pour la première fois.
L'idée, lancée en 1995, de faire un film sur le monde marin en allant explorer les grands fonds a nécessité sept ans de travail, dont une année pour trouver les experts scientifiques, trois ans de tournage aux quatre coins de la planète - 200 lieux différents dont le Canada, les Maldives, Hawaï, la Californie... - et un an et demi pour finaliser l'ensemble. Pour parvenir à ce résultat, l'équipe du film s'est entouré et a pleinement collaboré avec des spécialistes du monde maritime pour organiser les plongées et les orienter vers les animaux les plus intéressants ou les plus rares.
La Planète bleue est le premier documentaire de l'Unité Histoire Naturelle de la BBC, prévu pour le grand écran.
Pour capter les sons au fond de l'océan dans La Planète bleue, l'équipe technique a dû utiliser des hydrophones, "des micros destinés à l'enregistrement de sous-marins". "Cela fonctionnait très bien dans des eaux peu profondes (...). Au fin fond de l'océan, il devient par contre virtuellement impossible d'enregistrer quoi que ce soit parce que vous ne pouvez pas équiper les caméras de micros", explique Alastair Fothergill. Pour ces scènes, des séquences sonores ont été créées par deux conceptrices.
Le narrateur de La Planète bleue en version française est l'acteur-réalisateur-producteur Jacques Perrin, connu pour les films Microcosmos, le peuple de l'herbe et Le Peuple migrateur, qu'il a respectivement produit et réalisé.