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    L'Assassinat du Père Noël
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    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 459 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Petit film adorable et bien joué, désuet mais plein de charme. Un peu longuet cependant. Les décors et les personnages sont super.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2024
    Une Comédie en N&B réalisée par Christian-Jaque en 1941 dont Le Scénario les dialogues ont étés adaptés par Charles Spaak d'après l'œuvre de Pierre Véry.
    Une histoire loufoque dégageant une ambiance aussi obscure que déroutante se situant entre le réel et le fantastique. Ce conte de Noël, mêle intrigue policière, chronique villageoise et aventure romantique.
    Il nous offre une histoire aussi mystérieuse que rocambolesque; une intrigue alambiquée aux personnages hauts en couleurs : Le fabricant de globes terrestres Mr Cornusse et sa jolie fille Catherine amoureuse du beau et ténébreux baron Roland. Le film comprend également beaucoup de personnages secondaires attachants comme le pharmacien, Blaise le sacristain, Léon l'instituteur, Noirgoutte le maire ...
    Le casting très riche nous propose de grands acteurs comme le belle Renée Faure, Harry Baur (Mr Cornusse), Raymond Rouleau (le Baron), Fernand Ledoux(Noirgoutte le maire), et la participation de Bernard Blier.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    C'est un conte de Noël désenchanté dont les protagonistes, emprisonnées sous les neiges ses Alpes et comme coupés du monde, illustrent une vision noire et pessimiste de l'humanité.
    En ce jour de Noël, l'innocence des enfants du village et les rêves romanesques d'une jeune fille sont soumis, comme si le Père Noël n'existait pas, à l'hypocrisie et à la jalousie, à la brutalité et à la lâcheté de leurs ainés. Le drame criminel qui survient au cours de de récit, rendu encore plus étrange par le caractère nocture et glacial du village, exacerbe une atmosphère de peur et de suspicion.
    L'intrigue au coeur d'une communauté de villageois médiocres n'est pas sans rappeler, bien qu'elle la devance, l'oeuvre de Clouzot. Le film surprend néanmoins par la diversité de ses expressions; outre l'aspect policier, il louvoie entre la comédie spoiler: (cette mémorable et arrosée tournée du Père Noël)
    et le genre fantastique spoiler: (avec le personnage du baron mysanthrope et lépreux)
    , semble gagné par des instants de pure poésie ou véhicule un fort symbolisme. Plus que la mise en scène de Christian-Jaque, le roman de Pierre Véry conditionne de façon originale et éclectique cette belle et inquiétante histoire sans héros ni, d'ailleurs, personnages réellement prépondérants. L'ensemble de la distribution est remarquable et propose un large panorama des grands premiers et seconds rôles de l'époque.
    Le film est un des fleurons du cinéma français sous l'Occupation.
    Valdemar
    Valdemar

    36 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Grand plaisir de revoir ce film et tous ces acteurs fabuleux ... diction parfaite sans comparaison avec ceux d'aujourd'hui ...
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    Pas déplaisant à suivre, loin de là, le film de Christian-Jaque souffre tout de même de certaines lenteurs. On regrettera également que "l'enquête " arrive si tardivement.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    La puissance visuelle de L’Assassinat du Père Noël détonne par son aspect étonnamment moderne : plans circulaires remarquables, construction rythmée d’une montée en tension, place centrale apportée au mystère. Ce petit village exerce un curieux pouvoir d’attraction par son apparente simplicité et la bonhommie de ses habitants vite teintées de surnaturel ou de ce qui pourrait s’y apparenter : une femme cherche son chat, appelée Mère Michel comme l’incarnation d’une chanson populaire, un instituteur hurle son paganisme le soir de Noël, un étrange baron à la main gantée refait surface… La première heure du film relève de la pure merveille, disséminant une sensation de confort grinçant enveloppée dans la magie d’une saison hivernale et festive. La dernière demi-heure est plus confuse, tombe dans le moule du film policier avec enquête, traces à suivre et coups de théâtre. On aurait aimé que l’audace dont fait preuve Christian-Jaque aboutisse à un retournement original, à l’imbrication du naturel et du surnaturel ; remettons toutefois le film dans son contexte puisque première œuvre de la Continental, maison de production fondée sous l’Occupation par un régime soucieux de maintenir la production cinématographique française. Dès lors ce petit bijou d’esthétique et de bizarrerie luit davantage car mettant en scène – malgré un final correcteur dans lequel on ne doit pas être la dupe – le symbole de l’enfance et de la magie assassinés par une balle dans la tête et découvert par deux enfants en haut de la montagne. Ou comment les trente dernières minutes constituent le voile de décence nécessaire à la diffusion de la première heure : un village bloqué dans le temps et l’espace, la virilité noyée dans le désespoir et l’alcool, l’enfance clouée au lit et préférant mourir. L’Assassinat du Père Noël traduit une lucidité sur les conditions d’existence d’un peuple occupé qui, bien sagement assis sur les genoux du Père Noël pour la séquence de fin, n’en a pas moins le sang sur les mains.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2017
    C'est le soir de Noël dans un petit village enneigée au fin fond de la Savoie. Alors que Cornusse s'apprête à faire sa tournée des maisons déguisé en père Noël pour combler les enfants de cadeaux, plusieurs événements étranges se déroulent : le baron du village à la main mystérieusement gantée revient dans son château après des années d'absence, un précieux diamant conservé dans l'église disparaît et un homme en costume de Père Noël est découvert mort dans la neige. Il n'en faut pas plus pour échauffer les esprits, chaque habitant du village pensant connaître la vérité... Tourné en 1941 pour le compte de la Continental, studio allemand créé sous l'Occupation, "L'assassinat du Père Noël" est ressorti récemment dans une très belle version restaurée par Pathé permettant d'apprécier le film dans toute sa splendeur. Baignant dans une atmosphère flirtant entre la poésie et le mystère, s'inscrivant dans un registre qui tient à la fois du conte de Noël et du film policier, le film est une œuvre dense et touchante dont on saluera l'écriture subtile, donnant de l'épaisseur à chaque personnage de ce petit village de montagne. Ne sacrifiant jamais un registre au profit de l'autre, ce film aux savoureux dialogues tient sur un équilibre enchanteur qui doit non seulement à la superbe mise en scène de Christian-Jaque (qui sait magnifier les moindres décors enneigés) mais également au casting réuni, chaque acteur (de Harry Baur à Renée Faure en passant par Raymond Rouleau et même Bernard Blier !) donnant du corps à des personnages inoubliables pour un film intriguant et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2017
    Certes, ce film a un peu vieilli, il met du temps avant que l'action ne démarre vraiment. Mais la réalisation, avec de spectaculaires plans séquences montre une audace de la part du réalisateur. Un peu simpliste de prime abord, le scénario en seconde lecture, durant l'Occupation prend une autre dimension...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2016
    Dans un village perdu de Savoie, alors que les préparatifs de Noël vont bon train, des événements étranges ne vont pas tarder à se produire : le curé est assommé, des êtres étranges tout de noir vêtus rôdent dans la blanche neige, et...le Père Noël est retrouvé assassiné. Souvent drôle, ce film de Christian-Jaque – première production de la Continental, société à capitaux allemand créée pendant la Seconde guerre mondiale – est surtout l'occasion de dresser un portrait haut en couleur de différents personnages typiques de la France des années 40 : le curé, le maire, le pharmacien, le professeur, le baron, la folle du village,... incarnés par de superbes acteurs. Certaines scènes sont éblouissantes. À voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 novembre 2016
    Dans un village de Savoie, un 24 décembre, le baron Roland, absent depuis dix ans, revient dans son château mais cherche à s'isoler de tous. Pendant ce temps, les enfants quittent l'école joyeux, et le curé et son sacristain installent la crèche dans l'église. Mais le vol du diamant qui orne la présentation religieuse entraîne une succession d'évènements, dont le meurtre du Père Noël...

    Ah les amis, si c'est pas faire preuve d'abnégation que de regarder cette adaptation, mais qu'est-ce donc ??
    On pourrait se dire que grâce aux images, l'intrigue alambiquée du livre serait plus claire, mais non. J'ai toujours autant rien suivi, et ça manque toujours autant d'intérêt. Certes, l'intrigue a été simplifiée en bazardant l'idée Bras d'Or, et surtout en se séparant de Prosper Lepicq, l'intelligent détective clone de Rouletabille. Et de nombreux changements donnent un charme honnête à ce film. Mais on reste quand même loin du livre, et surtout le cliché y est roi.
    Tout d'abord, là où Catherine est surnommée la Mère Michel dans le livre et fascine les enfants qui l'aiment beaucoup avec ses histoires de Bras d'Or et autres légendes, un seul et unique personnage en devient deux dans le film, avec une Catherine jouée par Renée Faure (à la tête vraiment trop lisse et au visage mono-expressif) rêveuse, naïve et qui attend bêtement le prince charmant sur son cheval blanc sur fond d'arc-en-ciel brillant (si possible), et une Mère Michel purement stéréotypée qui cherche son chat (bien sûr !) pendant tout le film et passe pour la timbrée de service.
    En ce qui concerne la relation qu'entretiennent Roland et Catherine, elle est l'incarnation même du ridicule, mais bon, comme celui-ci ne tue pas, y en a qui en profitent. Et puis Cornusse, pas mal atteint dans sa tête lui aussi, n'est pas photographe mais créateur de globes terrestres artisanaux, un changement toutefois nécessaire pour l'intrigue du film dans son ensemble. Et puis, le baron s'invente avoir la lèpre, allez, pourquoi pas, hein ? Et puis, le coupable du vol du diamant n'est pas le même que dans le livre. Enfin, l'intrigue change de lieu, mais cela a certainement un lien avec l'Histoire avec un grand H.
    Quand on surfe sur internet, on se rend compte (non, parce que le regarder comme moi sans aucune recherche préalable, ça oblige à voir la fin du film comme une grosse blague hallucinatoire alors qu'il y aurait peut-être plus derrière) que cette adaptation a été tournée sous l'Occupation, et que peut-être situer l'intrigue en Meurthe-et-Moselle française comme dans le livre, c'était juste pas permis alors qu'à l'époque la Moselle avait été annexée par l'Allemagne. Tout comme la fin, qui serait soit-disant métaphorique sur le sort de la France... (cette dernière interprétation ne me convaincant guère).
    Un élément assez énervant en revanche, c'est l'histoire du petit Christian, cloué au lit car il est malade et n'arrive pas à marcher, qui n'a pour but que de faire pleurer dans les chaumières, et ça c'est juste too much. Précisons que le petit Christian, à la toute fin, sait marcher à nouveau grâce au Père Noël. Too much, j'ai dit !!
    Les vieux films en noir et blanc, ça passe sans problème. Mais les vieux films en noir et blanc qui réunissent stéréotypes, clichés, cucuisme et miracles ridicules, là on dit non. Par contre, certains dialogues et reparties (intelligentes, drôles, voire même ridicules) ont de quoi faire rire. On retiendra la parole sage du baron Roland qui revient d'une longue absence : J'ai voyagé dans presque tous les pays du monde et j'ai compris qu'on n'est nulle part mieux que chez soi. J'ai appris quatorze langues, je peux parler d'amour et de philosophie dans tous les langages humains. Cet effort accompli, j'ai compris que le plus sage était de se taire., et surtout ce dialogue assez simple mais poilant, pour une fois bien joué et marrant à voir :

    Le Père Noël : Quand on est sage avec le papa, on a droit à une locomotive. Quand on est sage avec la maman, on a droit à un bateau. Et quand on est sage avec tout le monde, on a droit à la locomotive, au bateau, à la clarinette...
    Le Papa : Hum, mais Père Noël, vous prendrez bien encore un p'tit verre ?
    Le Père Noël : Oh non non, la chaleur me monte déjà à la tête. C'est... le four.
    Le Papa : Oh, un p'tit verre de mirabelle, vous prendriez froid en sortant !
    Le Père Noël : (il boit) Je note donc que le petit René...
    Le Papa : Euh Roger, Père Noël.
    Le Père Noël : Roger... a été très courageux pendant sa scarlatine.
    Le Papa : Pendant sa rougeole.
    Le Père Noël : Veuillez m'excuser, tant d'enfants, tant de maladies, je m'y perds. A la bonne vôtre, avant que la chaleur du four me monte à la tête ! (il boit) [...] Alors je veux, pour récompenser le petit Raymond...
    Le Papa : Roger.
    Le Père Noël : Roger ! Je veux qu'il y ait des jouets plein cette maison ! [...] Allez, je continue ma tournée, moi. Au revoir, Robert !
    Le Papa : Roger, Père Noël !
    Le Père Noël : Ah, c'est la chaleur du four...
    Le Papa : Qu'est-ce que vous diriez alors s'il était allumé !

    Tout est bien qui finit bien : la Moselle est revenue à la patrie, et le film scintille à la fin comme le voulait Catherine. Next !

    livriotheque.free.fr
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    C'est grâce à l'auteur de romans à mystères pour enfants, Pierre Véry que Christian-Jaque avait pu s'extraire du créneau des comédies un peu faciles de ses débuts qui lui avaient malgré tout donné l'occasion de mettre en lumière le formidable talent comique de Fernandel ("Un de la légion" en 1936 et "François 1er" en 1937). En 1938, "Les disparus de Saint-Agil" scénarisé par Jacques Prévert avait montré une autre face du talent du jeune réalisateur déjà expérimenté, notamment sa faculté à distiller le suspense, sa subtile direction d'acteurs face à des tempéraments affirmés comme ceux de Michel Simon et d'Eric Von Stroheim et surtout sa capacité à retranscrire la candeur de l'univers enfantin. En 1941, il fait partie avec Marcel Carné et Henri-Georges Clouzot des quelques réalisateurs reconnus qui acceptent de travailler sous la direction d'Alfred Greven, le directeur de La Continental. Sa première livraison pour le studio allemand sera l'adaptation d'un autre roman de Pierre Véry qui restera comme une de ses plus belles réussites. Aidé de Charles Spaak pour l'écriture du scénario, Pierre Véry simplifie l'intrigue de son roman afin d'axer le propos du film sur la description minutieuse d'une petite communauté montagnarde attendant avec impatience la veille de Noël et qui doit faire face à un drame. Christian-Jaque saura à merveille saisir les nuances de chacun de ses pittoresques membres. Cornusse artisan, fabriquant des mappemondes qui font rêver les enfants du village et jouant tous les ans le père Noël est interprété par Harry Baur qui délivre ici sans aucun doute une de ses meilleures prestations, son cabotinage d'habitude si encombrant étant parfaitement canalisé par Christian-Jaque. Robert Le Vigan qui joue le professeur éconduit, fou d'amour de la fille de Cornusse se voit confier un rôle plus nuancé qu'à l'accoutumée dans lequel il parvient encore une fois à inonder l'écran de sa présence magnétique. Jean Parédès, Fernand Ledoux, Jean Brochard complètent avec talent la galerie de portraits brossés par Véry pour refléter les travers du tempérament humain comme les accusations à l'emporte-pièce ou le comportement moutonnier qui réapparaissent au galop dès qu'une situation extraordinaire vient bousculer l'ordonnancement des choses. Seuls Raymond Rouleau et Renée Faure, plus convenus et par comparaison un peu fades, symbolisent l'amour pur qui seul semble pouvoir éloigner l'homme de sa petitesse. Nous sommes sous l'Occupation et les auteurs profitent sans doute du prétexte d'un film à suspense pour dresser insidieusement un parallèle avec l'attitude du peuple français s'étant rangé un peu trop facilement derrière la figure paternelle d'un certain maréchal qui ira jusqu'à l'infâme . Christian-Jaque trop injustement décrié par la suite pour sa légèreté et un éclectisme voguant au gré des rôles confiés à ses muses, montre avec ses deux films en compagnie de Pierre Véry une dextérité de mise en scène et un sens du merveilleux rares qui ajoutés à une plus grande rigueur dans ses choix scénaristiques auraient pu lui valoir de figurer au panthéon des réalisateurs français de sa génération aux côtés des Becker, Duvivier ou Clouzot.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2016
    Cette adaptation d'un roman de Pierre Véry est le premier film produit par la Continental, firme allemande dont l'objectif était de financer des oeuvres 100% françaises, sans propagande allemande (mais avec le droit d'intervenir au cas où le film ne correspondrait pas au cahier des charges). Plusieurs livres passionnants ont décrit ce système ambigu qui a perduré pendante toute l'Occupation. Il s'agit ici d'un récit policier déguisé en conte de fées un tantinet macabre, à moins que cela ne sot l'inverse. Christian-Jaque essaie d'installer un climat poético-fantastique, mais n'y parvient pas tout à fait. L'interprétation est aux petits oignons : Harry Baur, Renée Faure, Raymond Rouleau, Robert Le Vigan, Fernand Ledoux..., et même Bernard Blier, dans un rôle minuscule. Que du lourd et du talentueux.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    C'est le premier film produit par la Continental, société française financée par les Allemands sous l'Occupation. Une société dirigée par Alfred Greven, francophile convaincu, qui a permis de faire éclore quelques oeuvres sans propagande, en contournant la directive de Goebbels qui souhaitait des "films légers, vides et, si possible, stupides". Aux commandes de ce premier film : Christian-Jaque, auteur prolifique du cinéma populaire français (69 films entre 1932 et 1985), qui avait déjà signé alors quelques succès, dont François 1er (1937) et Les Disparus de Saint-Agil (1938). Ce dernier succès était tiré d'un roman de Pierre Véry. L'Assassinat du Père Noël, aussi. Charles Spaak s'est chargé de l'adaptation et des dialogues (très bons). Et Christian-Jaque a semble-t-il bénéficié d'une certaine liberté artistique pour évoluer entre conte de Noël, intrigue policière et chronique villageoise. Le programme est original, pétri de rêverie poétique, d'inquiétante étrangeté et de divertissement bon enfant. Autour du père Cornusse et de sa fille, gentils rêveurs, le film comprend beaucoup de personnages secondaires hauts en couleurs (l'instituteur, le baron, le sacristain, la mère Michel...). Certains acteurs cabotinent joyeusement. L'histoire, quant à elle, part dans tous les sens. C'est un peu bancal mais mystérieux et rocambolesque. Et ça ne se prend pas trop au sérieux, à l'image de l'intervention finale du personnage de Bernard Blier, amusante et savoureuse. Pour autant, le fond n'est pas "vide" et "stupide". La chronique villageoise, avec son lot de rumeurs, d'accusations intéressées et de belles hypocrisies, a sa causticité, tandis que le dénouement réserve peut-être une double lecture : variation sur l'univers des contes et métaphore politique (la France occupée dans le rôle de la Belle endormie ? De Gaulle dans celui du prince libérateur ?). À chacun sa lecture...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Un malfaiteur rode dans un petit village sous la neige. Ambiance mystérieuse. Ajouter à ceci le retour également mystérieux d'un personnage énigmatique et un enfant malade qui ne marche plus écrivant sa lettre au père Noël. Le film plante un décor passionnant. Malgré tout il avance à tout petits pas et l'on n'échappe pas à une certaine mièvrerie typique des années 30-40. La bluette sympathique et le chant de Noël par le chœur des "enfants à la croix de bois" j'imagine, très très long en fait. On a l'impression de revivre le passé en regardant ce film. Mais ce qui est gênant c'est l'éparpillement des scènes parasites qui s'étirent et qui ne font franchement pas avancer l'action, les nombreux plans sur la jeune femme amoureuse du baron par exemple. Et tout se passe dans la dernière demi-heure. Dénouement assez décevant. Au final le film l'est aussi
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    150 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    un petit chef d'oeuvre français qui réunit René Faurre et Harry Baur . En plein de contexte de guerre, on aurait l'idée saugrenu de tuer le Père Noel. Inspiré d'un conte pour enfants.
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