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Ykarpathakis157
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1,0
Publiée le 30 août 2021
Ce film avait le potentiel pour être un gagnant mais malheureusement il tombe à plat. Il n'y a aucune connexion avec les personnages même si le film essaie de nous forcer a le croire tout au long de son histoire. Il n'a pas d'âme en plus d'être rempli de mensonges. L'Iran n'a jamais été le destinataire du trafic d'êtres humains pendant toute cette période. Tous les hommes montrés dans le film étaient des Arabes et non des Iraniens. A la fin du film il montre Iran Royal Air où Jodie (la pseudo détective) est allée cette compagnie aérienne n'existe pas car l'Iran est une république depuis 40 ans et Royal Air c'est pour les pays du Golfe. A dessein ou par erreur c'était très mauvais. Lisez et apprenez-en plus sur l'Iran et je suis désolé de donner la première note négative mais c'est comme ca ce sont des faits vérifiez et vous verrez...
Film puissant et vrai qui aborde un thème particulièrement atroce : viol, séquestration et trafic d'enfants Bravo pour la mise en scène et le binôme d'actrice : enquêtrice/tueuse et vengeuse masquée Je recommande cet excellent film à suspense
Rares sont les productions venant du continent africain à nous parvenir mais il ne faut pas oublier que le Maghreb et l’Afrique du Sud ont tout de même une industrie du cinéma florissante. Pour ce dernier pays on se souvient surtout de « Mon nom est Tsotsi » sur la délinquance dans les bidonvilles, de « District 9 », le film de science-fiction malin qui a révélé Neil Bloomkamp, et de pas mal de productions ayant trait de près ou de loin à Nelson Mandela et l’Apartheid. De voir débarquer ce thriller musclé qu’est « Je suis toutes les filles » est une bonne nouvelle et la preuve de la vitalité d’un cinéma des antipodes pouvant se mesurer aux plus grands. En effet, à tous niveaux, cette œuvre surprenante n’a rien à envier aux meilleurs des films policiers américains ou coréens (la nouvelle référence en la matière).
Le sujet de la traite des femmes et notamment des mineures, que ce soit pour de la pédocriminalité ou de l’esclavage comme ici, ou même pour le trafic d’organes ou la servitude sexuelle est un sujet tabou et rare. Ce film le fond habilement et intelligemment dans l’enveloppe d’un thriller avec meurtrier. On est à la frontière entre le polar classique et le revenge movie, et c’est haletant et sombre du début à la fin. La mise en scène de Donovan Marsh (passé par Hollywood avec le film de sous-marin « Hunter Killer »), à la fois ample dans des plans larges très hollywoodiens de toute beauté et nerveuse dans certaines séquences d’action, est en tous points impeccable et digne des plus grands. Elle n’est pas forcément originale mais tout à fait adaptée à cette histoire mêlant contexte politique et social fort et suspense au cordeau.
Cependant, l’identité du tueur est bien trop vite dévoilée ce qui enlève un peu de mystère à « Je suis toutes les filles ». De plus, dans la seconde partie, le scénario apparaît paradoxalement trop évident, linéaire et attendu mais aussi un peu nébuleux. Des personnages un peu plus approfondis, notamment l’héroïne, et des détails plus creusés sur la traite humaine dont sont victimes les populations noires auraient été bienvenus. On sent la volonté de montrer les stigmates de l’apartheid toujours présents trente ans après mais c’est trop suggéré et pas assez développé. Il n’en demeure pas moins que ce thriller choc, qui fait penser à l’affaire Dutroux au vu des personnes impliquées, est prenant de bout en bout et sans concessions. De l’action, de la tension, un sujet fort et un peu d’émotion dans un pays peu vu au cinéma. A découvrir.
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Le premier soucis du film réside justement dans ce film est "inspiré de faits réels". Ce terme est d'ores et déjà très galvaudé et sur ce film il frôle la pure arnaque. Les rapports de ce teur avec un réseau n'a strictement jamais été prouvé et tient du fantasme. Bon point pour le début qui entre dans le vif du sujet, sans prologue trop explicatif. On aime l'immersion dans les bas fonds de l'Afrique du Sud, jusque dans la maison bunker du patron de la police qui démontre que ce pays n'est toujours pas sorti des problèmes. Le plus étonnant pourtant est que la tension mise en place dès les premières minutes s'estompent un peu par la suite, ce qui va à contre courant. La faute aussi à un suspense éventé beaucoup trop tôt puisque le "tueur mystérieux" est dévoilé quasiment aussitôt. L'intrigue repose ensuite sur une enquête très balisé bien que prenante. Le thriller est plutôt bien pensé mais, outre le tueur trop vite connu, la fin est à la fois trop action movie et trop tiré par les cheveux, surtout quand on insiste sur l'histoire vraie. Site : Selenie
Réalisation de qualité mais déroulé prévisible. "Je suis toutes les filles" traite un sujet d'une profonde dramaturgie sous un aspect intéressant, mais aurait mérité un traitement plus original et dynamique pour sauvegarder l'intérêt du spectateur de l'introduction à l'épilogue, sans grande saveur.
Deux femmes avec le même objectif, mais pas avec les mêmes méthodes... Si le nom a été modifié, le film s'inspire d'un fait divers impliquant Gert van Rooyen, un homme suspecté d'avoir enlevé six jeunes filles qui n'ont jamais été retrouvées. Dans le film, on suit Jodie Snyman, une détective, qui veut absolument faire tomber un réseau de pédophiles impliquant des personnes haut placées. Au même moment, des personnes condamnées pour pédophilie sont tuées comme si quelqu'un avait pris les choses en main et avait un coup d'avance sur la police. Donovan Marsh, qui ne m'avait pas convaincu avec ses deux derniers films, ne m'a pas plus emballé avec son nouveau film. Il est vrai que le scénario dont il dispose est un peu poussif, mais il est incapable de le bonifier. C'est là que l'on se rend compte de l'importance de la réalisation et de la mise en scène. "I Am All Girls" est un polar qui manque de punch malgré le sujet qu'il aborde. C'est un film qui n'est jamais éprouvant à suivre ou intense. Il est juste mou du genou et ne réserve aucune surprise. Cette sordide histoire méritait un bien meilleur traitement...
Ce petit film noir venu d' Afrique du Sud, tiré de faits réels, réussit sans céder à la facilité à tenir le spectateur en haleine, grâce à un sujet fort et une évolution dramaturgique solide. On est ici dans le trafic sordide de jeunes filles kidnappées et destinées à la prostitution dans les pays du moyen-Orient. Une inspectrice, empathique et borderline n'aura de cesse que de résoudre cette monstruosité qui touche jusqu'aux hauteurs du gouvernement, quitte à s'allier avec une mystérieuse assassin qui elle aussi a décidé de s'attaquer à ces pervers. Sans être un film inoubliable, " I am alll girls " remplit son contrat et tient le spectateur en haleine.
Beaucoup de bonnes intentions pour cette petite série B Sud Africaine, qui veut dénoncer le trafic d'enfants et surtout de jeunes filles. Mais tout cela est rempli de lourdeur . On ne croit ni aux personnages , ni à l'intrigue. Et pourtant c'est parait-il basé sur une histoire vraie . Mais trop de caricatures et d'excès nuit à la crédibilité du récit et du scénario. . L'ancienne victime devenue justicier, l'enquête qui piétine , tout cela est au final très ennuyeux.
Sur la forme discutable, scènes et actions répétitives à souhait, prévisible au bout d'un quart d'heure et uniquement focalisé coté police. Sur le fond, réussi, avec de l'abject, de l'intolérable sans jamais de voyeurisme. Chargé d'émotion, ce polar drame inspiré de faits réels montre du doigt un volet de l'ignominie humaine. 3.5/5 !!!
Un très bon thriller avec un solide scenario et une mise en scène captivante. Très bien interprété, on ne lâche rien jusqu'au bout. Une très bonne surprise.
« Je suis TOUTES LES FILLES »... sous ce titre étrange se cache en fait un excellent thriller qui tente de dénoncer le trafic d'êtres humains en Afrique du Sud. Selon certaines sources, plusieurs dizaines de milliers de personnes, essentiellement des jeunes filles, y disparaissent chaque années pour alimenter les réseaux de prostitutions internationaux. C'est donc sur ce scénario gravissime que le réalisateur construit une enquête policière d'autant plus passionnante qu'elle paraît ultra-réaliste. On y découvre le manque de volonté politique, la corruption, le dramatique manque de moyens policiers et la quasi impunité des trafiquants. Heureusement, nous sommes au cinéma et un étrange justicier décide de faire le ménage dans cette bande de truands sans scrupule. Personnellement, je n'y vois d'ailleurs aucun inconvénient... le côté « œil pour œil... » me paraissant fort adapté à des crapules de cette espèce. Côté suspense, la tension est impeccablement maintenue tout au long du film et on attend de savoir le fin mot de l'histoire avec une impatience non feinte. Il en résulte une œuvre dense, efficace... et d'une importance vitale, ne serait-ce que pour réveiller les consciences.
Le problème de la traite des jeunes filles et des fillettes est le sujet du film. Il s'appuie sur une histoire vraie d'enlèvements en Afrique du Sud et les noms des fillettes avec leur portrait apparaît à plusieurs reprises. La mise en scène qui nous est proposée est originale tout en n'étant pas toujours efficace. Par exemple, pourquoi dévoiler si tôt la personnalité du vengeur masqué ? Et puis les dialogues sont vraiment minimalistes. On retiendra l'intention louable de dénoncer les pédophiles et réseaux criminels qui exploitent les femmes et les enfants à des fins sexuelles.