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Jean-Charles ECHARD
1 abonné
261 critiques
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2,0
Publiée le 16 décembre 2024
Intrigué par le titre et les nombreux prix reçus, j'ai regardé ce petit animé? Résultat : quelques scènes au traitement assez magique (scènes nocturnes). Mais le scénario n'est guère passionnant et l'hésitation permanente entre film enfantin et message aux grands lasse assez vite. Dommage
Une animation si féconde qu'avec de simples à plats de couleur elle invente un langage. Liberté et fantaisie du récit qui sont celles de l'enfance. Un peu comme si Matisse avait peint L'Argent de poche avec les pinceaux de Moonrise Kingdom. Et cette émotion qui vous étreint comme un souvenir. Une merveille.
En dehors du style graphique qui n’est pas du goût de tout le monde, l’histoire est fade, la gamine est horripilante, la mère est inconsistante, la plupart des personnages caricaturaux… bref, quelques bonnes idées mais un manque de finesse et une inégalité qualitative qui fait qu’on s’ennuie vite… un succès très exagéré, peut-être parce qu’il est de bon ton de saluer ce qui est original…
Ce film d’animation français racontant les aventures de Linda, une jeune fille vivant avec sa mère un peu dépressive est haut en couleur et semble avoir été fait avec de la peinture à l’eau, ce qui donne un style totalement singulier mais pas désagréable à regarder. Ce qui est agréable également c’est le rythme effréné de ce métrage, ses protagonistes sympathiques, notamment les seconds rôles croustillants voire hystériques pour certains. Il est toutefois dommage d'avoir voulu ponctuer le récit de chansons dont l’interprétation laisse parfois à désirer, sauf pour la chanson finale, brillamment interprétée par Juliette Armanet. Un dessin animé vraiment surprenant qui gagne à être vu par toute la famille car il traite du deuil d'une façon tout à fait singulière !
Vu deux fois ! D’abord avec une enfant (de 5 ans) et sans enfant: aussi parfait la deuxième fois. Un dessin paraissant flou mais très précis, des dialogues pleins de réparties comiques avec la voix d’Esteban pour jouer un poulet (flic) tendre et naïf, des chansons originales pour parler de tout ce qui préoccupe les parents: dormir, grandir, apprendre, etc. Vous aurez tous envie d’aider vos enfants à croire à ce qu’ils n’ont jamais voulu croire !
Une petite aventure légère et efficace qui nous fait sourire de temps en temps. L'histoire est bien rythmée et possède une intrigue cohérente. Les choix artistiques sont intéressants et originaux, ce qui apporte une touche unique au film. Un film d'animation agréable qui mérite d'être vu.
Le graphisme original devient vite pénible, les dialogues sonnent faux à cause de leur rythme, le scenario n'est pas passionnant. Vu avant les César je n'ai pas compris les récompenses.
Une petite aventure légère et efficace qui nous fait sourire de temps en temps. L'histoire est bien rythmée et possède une intrigue cohérente. Les choix artistiques sont intéressants et originaux, ce qui apporte une touche unique au film. Un film d'animation agréable qui mérite d'être vu.
On retrouve, dans ‘Linda veut du poulet’, la touche graphique si particulière de Sébastien Laudenbach, déjà présente dans ‘La jeune fille sans mains’, son premier long-métrage, avec ses personnages et ses décors plus esquissés que dessinés mais le résultat semble ici plus moderne et plus dynamique. Prenant pour point de départ une idée un peu absurde (une mère de famille doit à tout prix préparer un poulet aux poivrons à sa fille, alors que tout est fermé), le scénario multiplie les péripéties picaresques et les rencontres farfelues (mention spéciale à l’agent de police doublé par Estéban) sans jamais reprendre son souffle, ou laisser au spectateur le temps de reprendre le sien, au point que les choix visuels qui pouvaient interloquer (chaque personnage a une sorte de pastille “code-couleur” qui le recouvre, sans que ce soit vraiment explicable) passent comme une lettre à la poste. Malgré la bonne humeur générale du projet, ‘Linda veut du poulet’ ne stagne pas au niveau du simple cartoon pétaradant. Il offre un regard poétique et plus juste que la moyenne sur une journée d’enfance, avec des adultes qui peuvent être injustes et méchants quand ils sont épuisés et des enfants en proie à une colère irrépressible pour ce qui semble n’être que de petites choses sans importance. C’est également un monde dans lequel on laisse brûler les repas au four au risque d’incendier toute la cité, dans lequel on perd les petits frères dans les supérettes et, surtout, dans lequel la réalité, qu’elle prenne la forme d’un deuil, de la présence policière ou d’une grève générale pour le pouvoir d’achat, n’est pas aux abonnés absents. Dans un dessin animé qui s’adresse aux enfants, je me dis qu’il y a toujours quelque chose à gagner à représenter la réalité comme elle est, et pas comme dans un Disney.
Que ce soit par son esthétique ou son histoire, Linda veut du poulet ne plaira pas a tout le monde. A titre personnel, le simplisme des dessins et la caractérisation sommaire des personnages me semble rédhibitoire pour un public adulte, et abêtissant pour les enfants.
Un film d’animation qui sort des sentiers battues tant par son dessin étonnant, un peu surprenant par son côté peinture minimaliste que par son scénario fantaisiste enchaînant les scènes caucases autour de thème pas toujours faciles comme le deuil ou les relations mère-fille.
Une sorte de course à l’échalote!!!! Toute la ville est conviée à la quête sans fin du poulet tant rêvé !!!! Le graphisme étonnant et original s’adapte bien à ce rythme survolté mais l’histoire qui était au début amusante devient fastidieuse à la fin lors de la grande « baston générale ». On a envie de savoir comment ça finit, mais le DA tire en longueur…