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Un des plus gros navets de l'histoire du cinéma français. Ça pue la puérilité à tout va et les personnages sont insupportables à suivre. En gros, la morale, c'est "Ne punis pas ton enfant pour rien, sinon tu seras obligé d'en baver toute une journée pour lui faire plaisir et te racheter." Super pour préserver la légitimité de l'autorité parentale !
Sur la forme : pas apprécié la debauche de couleurs qui cachait l'incompétence technique en matière d'animation.
Sur le fond: quand on a rien à dire il vaut mieux ...
C'est quoi cette histoire dégoulinante de conformisme?
La mère seule débordée, le père mort, les policiers gentils, les enfants très sages en définitive etc.
Quand au poulet bien que présent partout, c'est pas ke sujet
Sur le fond: quand on a rien à dire il vaut mieux ...
C'est quoi cette histoire dégoulinante de conformisme?
La mère seule débordée, le père mort, les policiers gentils, les enfants très sages en définitive etc.
Quand au poulet bien que présent partout, c'est pas ke sujet
Mes deux petits-enfants 7 et 11 ans se sont ennuyés
Nous aussi.
Film pour bobos parisiens.
Long très long.
Couleurs kitch gênantes à la fin.
C'est pas un film poulet.
C'est un film tarte !
Nous aussi.
Film pour bobos parisiens.
Long très long.
Couleurs kitch gênantes à la fin.
C'est pas un film poulet.
C'est un film tarte !
https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/10/18/linda-veut-du-poulet/
Linda veut du poulet a obtenu le Cristal du long métrage au Festival international du film d’animation d’Annecy 2023 et c’est une absolue évidence. Les larmes qui viennent caresser les confins de nos émerveillés sourires sont la démonstration des émotions qui nous traversent devant le grand écran.
« Au fin fond de notre mémoire, il fait nuit noire« . C’est par ce vers prémonitoire que s’entame le fantastique Linda veut du poulet !. Désespoir sombre du deuil passé et pourtant tout de suite dans le réel des couleurs d’une étincelante vivacité. Linda veut du poulet !, c’est une ode à la vie, au collectif, au solidaire, à ce qui fait lien. Un animé qui avec peu, dit tout. Un animé qui a tout compris.
L’absence traumatique du père qui va condamner Linda et sa mère à ce tête à tête où le quotidien c’est le manque. Papa n’est pas là pour aimer, pour réparer les fuites des éviers, pour prendre femme et enfant dans ses bras chaleureux. Papa n’est pas là pour faire son poulet aux poivrons. Mutilation indélébile des cœurs meurtris.
» Et papa, il a existé pour de vrai ? » demande Linda à sa maman Paulette.
« Oh que oui… «
On ne mesure jamais assez la désespérante et angoissante solitude des enfants le soir venu au moment du coucher, même avec la veilleuse. Rien ne saurait rassurer l’abandon. L’universalité de cette bouleversante quête de la chaleur parentale, jamais autant vivante que par son manque, est fondatrice et originelle. Des moments éphémères et éternels.
Linda veut du poulet ! est aussi un chantant appel au désordre car il prend place au cœur de la vie chère toujours plus chère pour les précaires. Jamais moraliste ou verbeux, mais affectueusement politique en ellipse.
Cette quête du poulet, métaphore de la renaissance paternelle va amener, mère, fille, tous les autres et nous avec, dans une folle farandole drôlement existentielle. La recherche de soi va irradier l’écran. C’est décalé, follement inventif, tout le temps créatif et toujours surprenant. Comme une jubilatoire variation de nos destins contrariés, une tempête d’optimisme qui abat les funestes prédestinations. Un chauffeur routier allergique aux plumes, mélomane et poète qui passe par là : « Pour l’embonpoint de ce chaste sein » entonne-t-il soudainement à la vue de Paulette. La poésie se loge dans chaque recoin des plans de Linda veut du poulet !
C’est profondément généreux, humaniste et solidaire. C’est aussi complètement hilarant dans ce contraste permanent qui vire au tendre burlesque. Ça foisonne de jouissives dingueries, c’est tout à la fois esthétique et troublant d'emotions. Ajoutez la délicieuse et envoutante Juliette Armanet au générique, et dans cette réussite de tous les choix scénaristiques, de narration, de mise en scène, du trait de crayons, de voix, vous obtenez un petit chef d’œuvre d’animé.
Linda veut du poulet !, c’est une formidable déclaration d’amour à l’amour filial. « La recette du poulet aux poivrons, c’est celle de mon père « , alors Linda veut du poulet! , et nous aussi, follement…
Linda veut du poulet a obtenu le Cristal du long métrage au Festival international du film d’animation d’Annecy 2023 et c’est une absolue évidence. Les larmes qui viennent caresser les confins de nos émerveillés sourires sont la démonstration des émotions qui nous traversent devant le grand écran.
« Au fin fond de notre mémoire, il fait nuit noire« . C’est par ce vers prémonitoire que s’entame le fantastique Linda veut du poulet !. Désespoir sombre du deuil passé et pourtant tout de suite dans le réel des couleurs d’une étincelante vivacité. Linda veut du poulet !, c’est une ode à la vie, au collectif, au solidaire, à ce qui fait lien. Un animé qui avec peu, dit tout. Un animé qui a tout compris.
L’absence traumatique du père qui va condamner Linda et sa mère à ce tête à tête où le quotidien c’est le manque. Papa n’est pas là pour aimer, pour réparer les fuites des éviers, pour prendre femme et enfant dans ses bras chaleureux. Papa n’est pas là pour faire son poulet aux poivrons. Mutilation indélébile des cœurs meurtris.
» Et papa, il a existé pour de vrai ? » demande Linda à sa maman Paulette.
« Oh que oui… «
On ne mesure jamais assez la désespérante et angoissante solitude des enfants le soir venu au moment du coucher, même avec la veilleuse. Rien ne saurait rassurer l’abandon. L’universalité de cette bouleversante quête de la chaleur parentale, jamais autant vivante que par son manque, est fondatrice et originelle. Des moments éphémères et éternels.
Linda veut du poulet ! est aussi un chantant appel au désordre car il prend place au cœur de la vie chère toujours plus chère pour les précaires. Jamais moraliste ou verbeux, mais affectueusement politique en ellipse.
Cette quête du poulet, métaphore de la renaissance paternelle va amener, mère, fille, tous les autres et nous avec, dans une folle farandole drôlement existentielle. La recherche de soi va irradier l’écran. C’est décalé, follement inventif, tout le temps créatif et toujours surprenant. Comme une jubilatoire variation de nos destins contrariés, une tempête d’optimisme qui abat les funestes prédestinations. Un chauffeur routier allergique aux plumes, mélomane et poète qui passe par là : « Pour l’embonpoint de ce chaste sein » entonne-t-il soudainement à la vue de Paulette. La poésie se loge dans chaque recoin des plans de Linda veut du poulet !
C’est profondément généreux, humaniste et solidaire. C’est aussi complètement hilarant dans ce contraste permanent qui vire au tendre burlesque. Ça foisonne de jouissives dingueries, c’est tout à la fois esthétique et troublant d'emotions. Ajoutez la délicieuse et envoutante Juliette Armanet au générique, et dans cette réussite de tous les choix scénaristiques, de narration, de mise en scène, du trait de crayons, de voix, vous obtenez un petit chef d’œuvre d’animé.
Linda veut du poulet !, c’est une formidable déclaration d’amour à l’amour filial. « La recette du poulet aux poivrons, c’est celle de mon père « , alors Linda veut du poulet! , et nous aussi, follement…
PLR
« Linda veut du poulet !». Du poulet aux poivrons plus précisément. Le plat de feu son papa, qu'elle n'a pas connu car décédé quand elle était encore bébé. Pourquoi cette subite exigence qui pourrait passer pour un caprice ? Parce que c’est la rançon d’une réprimande et punition injustes de sa mère (elle s’est pris une paire de claques quand même… politiquement incorrect !) et a été envoyée daredare passer la nuit (« en prison ») chez sa tante pas très enchantée (ni l’une, ni l’autre). « Ah, la punition c’est moi, ça fait plaisir à entendre » soulignera la tante. Celle-ci confond à l’occasion le prénom de sa sœur avec celui de sa nièce : « telle mère, telle fille » s’en justifie-t-elle. Voilà pour l’ambiance familiale. Côté fil conducteur narratif, c’est jour de grève générale et tous les commerces sont fermés. Il est donc impossible de trouver un poulet en tout cas « prêt à cuire ». Ainsi acculé, il faudra bien faire avec du vivant et bien entendu quelques difficultés pour s’approvisionner ainsi hors des circuits du commerce citadin mais ça ne sera rien par rapport à ce qu’il restera à faire pour le tuer. En cité, il y a des gens qui savent faire ça ? Les péripéties ne manqueront pas. Les rencontres non plus. Avant le final où tout le désordre prendra fin il y aura un scène quelque peu allégorique. Ce sera pour moi la seule fausse note. L’allégorie au cinéma (y compris dans le film d’animation) c’est quand on ne sait plus trop comment remplir le scénario pour l’amener à son terme. Un film familial somme toute parfait pour éveiller les enfants aux belles histoires de leur âge et leur offrir des références et de la matière à la réflexion. Mais le spectateur adulte ne boudera pas non plus. La preuve, j’ai 67 ans.
Maaaagnifique film d'animation (pour les jeunes comme pour les vieux). C'est très drôle, c'est émouvant, inventif, un peu triste des fois... C'est la vie ! Cerise sur le gâteau, la BO est excellente. C'est fou comme avec peu de moyen, on peut exploser certains films d'animation américain à très gros budget. Des fois, je suis vraiment fier de notre cinéma.
Un titre pareil ne peut qu'attiser la curiosité ! Et dans ce cas précis, s'intéresser à ce film est tout sauf un vilain défaut.
Si cette jeune Linda veut absolument trouver un poulet, ce n'est pas un simple caprice d'enfant gâtée, c'est pour que sa maman lui prépare le plat que son papa, décédé, avait l'habitude de lui cuisiner : du poulet aux poivrons.
Avec beaucoup de poésie et d'humour, ce film d'animation parvient à mêler le récit d'apprentissage d'une jeune adolescente touchée par un drame personnel, à un message social plus global sur le vivre ensemble, la cité dans laquelle elle vit devenant le théâtre de beaux élans de solidarité.
L'on appréciera la singularité de trait des dessins et le choix, original, de rendre identifiables chaque personnage grâce à une couleur différente. L'animation est dynamique et créative et se regarde avec beaucoup de plaisir.
Des personnages complexes (une maman qui se débat seule pour élever son enfant, capable de s'en débarrasser sans ménagement pour un rendez-vous galant puis de retourner ciel et terre pour exaucer son souhait et lui faire plaisir, une tante professeur de yoga, acariâtre et hystérique, un policier qui n'a aucune confiance en lui...), un rythme enlevé, un scénario plein de rebondissements, des séquences musicales comme de jolis moments de respiration... le film témoigne d'une vraie intelligence d'écriture.
C'est également un vrai bonheur de retrouver les voix de Clotilde Hesme, Laetitia Dosch et Esteban, à la diction si reconnaissable et actuellement à l'affiche du dernier film de Yolande Moreau, et de découvrir celle de Mélinée Leclerc qui prête la sienne au personnage principal.
En résumé, un film qui parvient à traiter du thème du deuil à travers des situations tour à tour cocasses, tendres, burlesques et émouvantes et qui fait beaucoup de bien.
Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Si cette jeune Linda veut absolument trouver un poulet, ce n'est pas un simple caprice d'enfant gâtée, c'est pour que sa maman lui prépare le plat que son papa, décédé, avait l'habitude de lui cuisiner : du poulet aux poivrons.
Avec beaucoup de poésie et d'humour, ce film d'animation parvient à mêler le récit d'apprentissage d'une jeune adolescente touchée par un drame personnel, à un message social plus global sur le vivre ensemble, la cité dans laquelle elle vit devenant le théâtre de beaux élans de solidarité.
L'on appréciera la singularité de trait des dessins et le choix, original, de rendre identifiables chaque personnage grâce à une couleur différente. L'animation est dynamique et créative et se regarde avec beaucoup de plaisir.
Des personnages complexes (une maman qui se débat seule pour élever son enfant, capable de s'en débarrasser sans ménagement pour un rendez-vous galant puis de retourner ciel et terre pour exaucer son souhait et lui faire plaisir, une tante professeur de yoga, acariâtre et hystérique, un policier qui n'a aucune confiance en lui...), un rythme enlevé, un scénario plein de rebondissements, des séquences musicales comme de jolis moments de respiration... le film témoigne d'une vraie intelligence d'écriture.
C'est également un vrai bonheur de retrouver les voix de Clotilde Hesme, Laetitia Dosch et Esteban, à la diction si reconnaissable et actuellement à l'affiche du dernier film de Yolande Moreau, et de découvrir celle de Mélinée Leclerc qui prête la sienne au personnage principal.
En résumé, un film qui parvient à traiter du thème du deuil à travers des situations tour à tour cocasses, tendres, burlesques et émouvantes et qui fait beaucoup de bien.
Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Très joli film, délicat. Une façon poétique de parler du deuil, et une très belle animation lâchée.
Une façon élégante, drôle et sensible de parler de la monoparentalité, des relations mère-fille, du deuil… Le prologue pose avec délicatesse l’histoire familiale et notamment la disparition du père. Puis démarre une aventure gentiment farfelue autour de la recherche d’un poulet à cuisiner. Aventure très vivante, portée par une animation crayonnée et un concept qui attribue une couleur à chaque personnage. Belle originalité pop. On apprécie aussi les dialogues, d’un réalisme piquant, pleins d’humour et de tendresse. Le scénario passe quant à lui agréablement de l’intime au social, avec des détails bien vus sur le monde des enfants et des adultes d’aujourd’hui, avec une fantaisie poétique – côté visuel, côté sonore (chansons) – et avec un optimisme réjouissant (la solidarité dans la cité). Une mini-épopée, toujours inventive et sympathique, pour tout public.
Ufuk K
"Linda veut du poulet !" plébiscité par la critique, récompensé au festival Annecy (Cristal du long métrage) est un film d'animation plaisant. En effet même si j'ai trouvé ce film un peu surcoté et qu'il manque quelque chose à celui-ci, j'ai aimé le graphisme, les personnages attachants ainsi que la légèreté de l'histoire malgré la gravité des sujets traités (le deuil, la crise sociale, la précarité sociale, la crise des banlieues, les émeutes en France) me rappelant parfois mes souvenirs d'enfants.
linda veut du poulet est drôle et émouvant, visuellement réussi, aborde des thèmes complexes (deuil...) de manière accessible aux enfants, merci pour ce magnifique moment de partage avec mes enfants
chef d œuvre !
chef d œuvre !
Récompensé par le Cristal du long-métrage au dernier Festival d'Annecy, un petit film à l'animation atypique et colorée, traitant notamment du deuil et de l'entraide, et ce quelque part entre humour, tendresse et fantaisie. 6,5/10.
Un film rejouissant à tout point de vue. Je pense qu'il peut plaire aux petits, aux grands et aux adultes. La bande son, voix et musique est assez extraordinaire, très vivante. J'ai adore l'animation. les couleurs. L'histoire file avec des rebondissements, de la joie, de l'humour. Un grand film sur le collectif, l'enfance et l'injustice.
Il y a longtemps que je n'avais pas autant ri devant un film.
Une pépite de tendresse et d'humour, le jeu des acteurs est incroyablement vivant et juste.
Je retourne le voir ce weekend avec mon neveu pour le plaisir de partager ensemble une comédie i pour les petits et les grands.
Une pépite de tendresse et d'humour, le jeu des acteurs est incroyablement vivant et juste.
Je retourne le voir ce weekend avec mon neveu pour le plaisir de partager ensemble une comédie i pour les petits et les grands.
Linda veut du poulet m'a profondément ému. Il est touchant car sincère. On est porté par ces personnages qui vivent, qui rient, qui pleurent, crient et veulent du poulet ! C'est un film pour enfant qui épouse son public pour nous capter nous adulte. Sans être trop personnel, il nous inclut dans son histoire très rythmée et nous a enchanté par la mélodie musicale de la partition d'un scénario très justement linéaire. Le point noir du film résiderait peut être dans son esthétique (le comble pour un film d'animation). En fait je n'ai pas trouvé ça si innovant, si beau, si expérimental. J'ai même trouvé ça un peu moche au début (omg) même si quand même je respecte la proposition.
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