The Safety of Objects : les secrets du tournage

The Safety of objects s'inspire à la fois de sept nouvelles de la romancière A.M. Homes et de l'expérience personnelle de la réalisatrice Rose Troche. Le principal défi scénaristique auquel dut s'ateller cette dernière fut de regrouper ces sept histoires afin d'en faire un seul et unique film.

Pour la réalisatrice Rose Troche, l'écriture de The Safety of objects était comme "mélanger un jeu de cartes". Combiner sept nouvelles en un seul film a en effet pris plus d'un an et demi à la cinéaste qui explique avoir essayé à chaque fois "d'organiser l'ensemble pour ne plus avoir l'impression d'un bouquet de petites scènes courtes accolées les unes aux autres, mais obtenir une structure. Le vrai défi de l'écriture consistait en réalité à se poser la question de savoir de quoi allait en fin de compte parler The Safety of objects.

Le tournage de The Safety of objects s'est déroulé dans les villes de New York et Toronto. La réalisatrice a souhaité tourner son film dans un quartier volontairement un peu trop "blanchie", selon sa propre expression, un quartier représentant la classe moyenne américaine et ne donnant pas vraiment une vision oppressante de la banlieue. "Je pense qu'il est obsolète de penser que la banlieue est peuplée d'anglo-saxons", explique-t-elle. "Mais la raison pour laquelle j'ai souhaité les écrire de cette façon est que pour moi, symboliquement, ils le sont. La banlieue est un endroit qui requiert une certaine forme d'assimilation. Lorsque vous y déménagez, vous aspirez à cette "blancheur", surtout lorsque vous n'êtes pas de cette couleur de peau."

Le titre, The Safety of objects, fait référence à la relation toute particulière qu'entretiennent les héros du film avec les objets. Chacun d'entre eux possède un rapport spécifique avec différents objets, reflétant ainsi un certain aspect de caractère. Parmi ces objets, retenons une guitare, des appareils de musculation ou encore une poupée.