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    Careless Crime
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    Coric Bernard
    Coric Bernard

    381 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Ce film est inspiré de faits réels survenus à Téhéran à l’époque de la révolution pour renverser le Shah dont l’incendie d’un cinéma qui représentait l’un des symboles occidentaux à combattre.
    Si la mise en scène est de grande qualité sur le plan technique, il n’en est pas de même pour le scénario de ce documentaire. Celui-ci est déroutant, répétitif et surtout très complexe. On a du mal à cerner les intentions du réalisateur. Je me suis plutôt ennuyé durant cette trop longue projection.

    Bernard CORIC
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2022
    La construction de "Careless crime" est très particulière, le réalisateur prenant manifestement un plaisir immense à égarer les spectateurs. Il serait vain d’essayer de raconter et, encore moins, d’expliquer tous les tours et détours qu’il utilise pour y parvenir. En essayant de faire au plus simple : dans "Careless crime", 3 récits sont menés en parallèle, le film passant à chaque fois abruptement de l’un à l’autre. Le premier récit, c’est l’histoire de quatre « pieds nickelés » qui se préparent à mettre le feu à un cinéma qui va projeter un film ayant pour titre … « Careless crime ». Le deuxième récit, c’est celui que raconte ce film, une histoire de militaires tombant en panne dans un lieu quasi désertique mais proche toutefois d’une source appelée source aux balais, auprès de laquelle deux jeunes femmes se préparent à projeter un film, ces militaires se montrant par ailleurs fort contrariés par la chute d’un obus tombé dans le voisinage et qui n’a pas explosé. Le troisième récit nous entraine auprès du public qui attend la projection de « Careless crime » et d’une jeune femme qui veut se débarrasser d’un lot d’affiches avant d’aller, elle aussi, voir le film alors que sa mère a un rendez-vous avec un éventuel soupirant.

    Le problème c’est que cette façon de parler de "Careless crim"e donne l’impression qu’on a affaire à un film dont la réception est d’une évidente simplicité alors que la vérité est toute autre, avec des moments, par exemple, où l’histoire tourne en boucle, passant et repassant plusieurs fois le même dialogue dans une situation identique et, surtout, une notion de temporalité qui devient de plus en plus floue : c’est ainsi qu’au début, on pense que le premier récit est contemporain avec, en particulier, un des pyromanes qui cherche à s’approvisionner en drogue et qu’on dirige vers le musée du cinéma où la personne qu’il recherche s’avère être une immense marionnette, mais, plus le film avance, plus on se demande s’il ne s’agit pas du récit le plus fidèle possible de ce qui s’est réellement passé le 19 août 1978. Avec" Careless crime", Shahram Mokri montre une fois de plus que, tout réalisateur iranien qu’il est, il est beaucoup plus proche d’un David Lynch que de Asghar Farhadi.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 382 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 janvier 2022
    Lors de la Révolution iranienne en 1979, les manifestants mettent le feu aux cinémas pour perturber l’ordre public. Des centaines de personnes perdirent la vie dans celui du cinéma Rex. “Careless crime” tente de déconstruire et reconstruire cette intrigue en utilisant plusieurs points de vue. Ainsi, on suit d’abord les quatre personnes qui veulent mettre le feu au cinéma puis le public venu voir le film. Entre les deux, c’est le film projeté en salle qui est justement le protagoniste de l’intrigue. Malheureusement, “Careless crime” se perd dans un mélange de styles qui nuit à la narration. Arrosé de musiques et de comédies, le thriller perd alors toute empathie autour de cette journée tragique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Loïck G.
    Loïck G.

    339 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    C’est un grand et beau film, complexe par la structure narrative retenue autour d’un fait divers dramatique survenu il y a quarante ans en Iran. Peu avant la chute du Shah des individus vont incendier une salle de cinéma – visée occidentale certaine - en faisant 478 victimes. Ce que raconte « Careless Crime » imaginé entre le passé de cet attentat et le présent de ces spectateurs iraniens qui s’apprêtent à voir un film dont ils vont devenir aussi les acteurs, malgré eux. La magie du cinéma. Sur l’écran en effet l’histoire raconte l’enquête de militaires iraniens autour d’un missile qui n’a pas explosé. Tout près des jeunes filles préparent une projection en plein air d’un film tourné il y a quarante ans et au cours duquel des centaines de personnes ont péri dans un incendie volontaire. « Que célébrez-vous donc ? » interroge le militaire perturbé par le sujet qui du passé au présent relaie la puissance des images et leur contenu. Sommes-nous toujours sous le règne du Shah ou bien déjà sur les prémices d’une révolution populaire ? C’est toute l’ambiguïté volontaire du propos qui tout en reconstituant un fait historique dramatique nous parle avant tout de cinéma. De ses zones encore inconnues, de sa grammaire à peine retenue. Shahram Mokri nous raconte formidablement bien une aventure fantastique.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Forough G
    Forough G

    10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Nous n'avons rien compris au film. Sans doute y a t'il un message que le scénariste et réalisateur ont souhaité passer mais nous n'avons pas capter ! Une ressemblance physique entre le chef des malfaiteurs et Khomeiny mais cela ne valait pas le coup de s'y attarder plus de deux heures !
    Pour moi, il a détrôné le film France qui était assez nul.
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