Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ATON2512
60 abonnés
1 140 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 12 avril 2023
De Florian Zeller (2023). Un beau casting pour un film particulièrement touchant sur la relation d'un père qui refait et veut refaire sa vie en s'y épanouissant et un fils qui vit difficilement cette situation en se sentant abandonné. Le film est d'une grande force émotionnelle . Et servi par Hugh Jackman virement exceptionnel et touchant comme l'est d'ailleurs le jeune acteur qui incarne Nichols.
Normalement avec ce genre de film, il faut s'attendre à ce que la boîte entière de cleenex y passe, mais pas là. Impossibilité totale de rentrer dans l'émotion. Du coup j'ai essayé de comprendre ce qui coinçait car tous les ingrédients étaient réunis pour passer un moment inoubliable, d'autant que le film est hyper bien noté mais rien à faire, je le trouve totalement raté. Même si je suis loin d'être un spécialiste en cinéma, j'éprouve néanmoins le besoin d'y aller de ma modeste critique, ne serai-ce que pour m'aider à comprendre.
Un scénario admirable avec un dramaturge qui l'est tout autant, des acteurs prestigieux constamment dans le haut du panier, bref la totale ! Quoi alors ? Bah, soit c'est hyper mal joué, soit c'est mal dirigé ou les deux. Aucune surprise, on devine chaque scène qui va se passer, à part Vanessa Kirby et Anthony Hopkins dans des rôles plus secondaires qui semblent y croire, les personnages principaux jouent comme des clous, la palme revenant à l'ado Zen McGrath qui réussit à susciter autant d'empathie qu'un caillou.
Les gros plans sont nuls étant donné qu'on voit encore mieux que l'acteur n'y croit pas. En fait on n'y croit jamais. Des scènes sont totalement hors sol, notamment celle chez le psychiatre censée être un moment déchirant lequel nous fait presque pouffer tant c'est mal joué, incongru et surtout pas crédible. On pourrait penser que Zeller fait trop dans le pathos mais ce n'est même pas ça, la succession de scènes convenues mêlées à des flash back qui le sont tout autant nous laissent démunis, presque mal à l'aise face à aussi peu de maîtrise de protagonistes pourtant talentueux dans bien des cas. Une étoile pour l'affiche et le scénario.
Après avoir été bouleversée par The Father, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai vu The Son. Le film est magnifiquement joué, il y a beaucoup d'émotion pour ce drame tout en finesse. A voir !
Un film très européen bien que new-yorkais. La caméra est celle de Ken Loach ou de Louis Malle (celui de Fatale). Je suis entré dans ce film alors que j’avais été exaspéré par The Father du même auteur avec le même acteur, Anthony Hopkins, l’archétype du père, toujours aussi central mais, ici, uniquement au centre en tant que milieu temporel du film pour indiquer en quelques phrases d’une brève apparition la voie alternative, celle qui ne sera pas suivie.
The Son est un film avec beaucoup de promesse qui joue sur des enjeux troublants et tragiques pour beaucoup de parents, le désespoir d’un enfant et l incompréhension des plus grands sur les plus jeunes. Essentiellement le film fonctionne mais le réalisateur maîtrise moins bien son sujet que pour The Father, Hugh Jackman peine à trouver entièrement sa place au prêt d un jeune acteur en difficulté sur certaines scènes. Il a également des petites largesses et des choses un poil tirer par les cheveux mais cela reste très très léger.
La fin est cependant très brillante et reste parfaitement dans ce theme de la souffrance. Un beau moment de cinéma qui aurait pu être bien meilleur avec plus de travail sur les sujets par le réalisateur et les acteurs.
Un film que je recommande si vous vous dite que votre vie est nul.
L'impuissance d'un père qui fait tout pour sauver son fils. J'ai été vachement ému tout du long, c'est une situation qui peut arriver à chaque parent et c'est bouleversant. Hugh Jackman est excellent dans ce film. Je vous conseille de le regarder !
Je n'ai pas vu la pièce. J'espère que les dialogues étaient de meilleur composition. Si vous rentrez dans ce film, je pense que vous pouvez l'apprécier. Cela n'a pas été mon cas. Pauvre petit gosse de riches ( c'est ce que l'on se dit pendant tout le film ). Pourtant la musique est bonne, les acteurs aussi ; juste le gamin qui nous tape sur le système. On ne comprend pas vraiment pourquoi ce mal-être. Je suppose que le père, le fils, la mère en ont discuté... et puis 2 ans après... Patatras, le fils fait des reproches à son père. Si tous les gamins de parents divorcés ( c'est à dire 1 famille sur 2 ) vivaient aussi mal la séparation alors que franchement.... Je suppose que le père, la mère et le fils ont eu une voir deux discussions avant que 2 ans après le divorce ; l'ado ne pète un boulon... Si tous les enfants du monde vivaient 10% de ce que ce gamin vit ; l'UNICEF n'existerait pas... Après, si l'on fait un film sur un enfant heureux... On s'ennuierait et cela n'intéresserait personne. Par contre, regarder la fin du film qui elle est bien faite. Dommage. Regardez plutôt ' Le juge " avec Robert Downey Jr sur le rapport père fils.
Résumé à la con : Alors qu’en apparence, un mioche semble avoir tout pour être heureux, il ne se remet pas de l’explosion de sa cellule familiale.
L’avis pas très cool : Houston, on a un problème! Allez, j’arrache ça rapidement comme un pansement histoire que vos poils ne restent pas collés au moment du désarrimage émotionnel : pour nous THE SON c’est un rencard avec la déception. Alors que Laura Dern et Hugh Jackman sont vraiment excellents et incarnent divinement le projet, on a quand même l’impression que Florian Zeller a pris tout un tas de bons ingrédients mais qu’il a mal géré sa recette. La cuisson du poulet est à revoir Flo et clairement, ça nous fait mal au bide d’avoir à le dire tant on avait apprécié l’entrée!
L’avis moins cool : Selon nous, toute la force de The Father est d’être un vrai drame, pas un mélo. Pour THE SON, c’est l’inverse. Donc forcément, on a l’impression qu’on nous tire la larme et qu’indubitablement tout ça sonne un peu faux même si on comprend à quel point l’intention est menée par les meilleures intentions du monde. Le premier film et sa structure labyrinthique très marquée donnait à voir une réalisation atypique et bien pensée que l’on ne retrouve pas ici. On est donc au regret d’avouer que cette singularité nous manque, qu’ici la forme nous semble un peu lisse sinon quelconque et que l’on en attendait plus après ce premier coup de génie.
Si tu veux voir d’autres films avec des ados qui en ont gros sur la patate : - WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN, 2011 - Lynne Ramsay - MOMMY, 2014 - Xavier Dolan
L’adolescence, la responsabilité des parents, l’amour, autant de thèmes intéressants et plutôt bien abordés. Juste la fin qui est un peu téléphoné, le film s’en tire bien
Un film à propos de la dépression... Un de ces films où on sent tout de suite que ça mal finir. Maladroit, psychologie de comptoir ridicule. Une vraie torture contre productive. Doublé d'une promotion pernicieuse pour les labo pharma et les solutions médicalisées, alors que c'est tout le système qui est à revoir et qui broie les individus. Ignoble.
Après un essai au succès critique et public, couvert de prix (le tout amplement justifié), on attendait Florian Zeller au délicat exercice du deuxième film. Une fois de plus il adapte, avec Christopher Hampton, une de ses pièces de théâtre, Le fils. Assez vite, on se rend compte qu’on atteindra pas le même niveau. L’ennui s’installe rapidement. Les états d’âme de cet adolescent ne m’ont pas du tout touché. Encore moins ceux de ses parents. La mise en scène de Zeller est très en dessous de la force de celle de The father. L’interprétation n’aide pas vraiment, Hugh Jackman n’est pas Anthony Hopkins (ce dernier a une seule scène ici, où naturellement il est parfait). Je trouve qu’il en fait trop, Laura Dern et le jeune acteur aussi. La seule à s’en tirer vraiment est l’excellente Vanessa Kirby. Trop d’attente sans doute. Mais objectivement, tout est moins bien réussi ici. Si le dénouement est assez fort, il ne rattrape rien hélas. Bref, un drame familial auquel je n’ai pas cru. Très déçu donc.
Tiré de la pièce de théâtre écrite par le réalisateur lui-même, The Son est un film montrant la détresse d’un adolescent. Beaucoup d’éléments sont traités, ce qui nous perd et nous frustre, d’autant plus qu’il est possible de s’attendre à la suite des évènements. Bien qu’il soit plutôt bon, The Son reste assez cliché. Tant dans son environnement familial, avec le père en permanence au bureau qui gère sa nouvelle vie familiale et la mère dépassée par les états d’âme de son fils, que dans les dialogues. Le film est très bavard, avec des dialogues parfois artificiels, là où il aurait été plus émouvant de laisser sous-entendre des éléments clés via le silence. Cependant, l’acting est plutôt bon. Hugh Jackman est étonnant dans ce rôle de père mais s’en sort assez bien. Au delà de tout, ce film est une bonne représentation de ce qu’est vivre avec un adolescent dépressif, notamment grâce à l’acting de Zen McGrath. À noter qu’avec ce titre : "The Son", un point de vue de l’adolescent est attendu alors que le film se concentre plus sur le vécu des parents, leur culpabilité, leur incompréhension, ce qui laisse des zones d’ombres sur ce qu’est vivre en étant victime de cette maladie.
Pour un public sensible à ses sujets qui saura saisir la détresse dans laquelle plonge cette maladie, The Son est un récit éprouvant et bouleversant.
Plus d'articles sur Instagram : @lerdvdescinephiles