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Steven O.
29 abonnés
703 critiques
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4,0
Publiée le 3 novembre 2023
J'avais particulièrement apprécié The Father du même réalisateur et donc je voulais voir son deuxième film .
Après hormis le même réalisateur et Anthony Hopkins dans les deux films il faut vraiment vite arrêté la comparaison car les deux opus ne sont pas comparables de par leur histoire mais surtout de par leur montage.
En effet ici ce film dramatique suit une chronologie et un déroulement classique, donc le spectateur ne sera pas surpris.
Là où il faut apprécier ce long métrage et où Florian Zeller a un talent hors du commun c'est par son ancrage dans la réalité et la sincérité des scènes qui font plus vraies les unes que les autres.
Tout cela est sublimé par des acteurs impliqués avec un Hugh Jackman ( et pourtant je trouve parfois qu'il ne joue pas très bien) exceptionnel de justesse et de réalisme.
C'est poignant , touchant le mal être de cet enfant transparait à l'écran et l'impuissance de leur parents est superbement retranscrite.
Ce film se regarde presque comme un documentaire sur les difficultés et le mal de vivre d'un adolescent de 17 ans n'ayant finalement pas su surmonter le divorce de ses parents.
Comme beaucoup, j'avais adoré The Father, précédent film de Florian Zeller, le revoir donc dans un drame familial m'enchantait plus que tout. Malheureusement, je trouve que The Son a une aura clairement moins puissante que son précédent film. On sent un véritable investissement de la part des acteurs et notamment Hugh Jackman qui est vraiment excellent, et le sujet du film est tout aussi important et difficile à aborder que celui de l'Alzheimer. Mais la principale force de The Father venait que les points de vue de sa fille et de son père se mélangeait, on était empathique à la fois pour les proches et le père lui-même, notamment avec les scènes où tout nous paraissait normal et on se rend compte qu'on est dans la tête du père en train de délirer (assez drôle d'ailleurs que la scène la plus réussie de The Son repompe un peu ce concept, à la fin du film quand le fils donne son livre à Hugh Jackman). Ici, on voit tout du point de vue du père ce qui ne permet pas plus d'expliquer ou comprendre la dépression. Même si les personnages sont très bien écrits, j'ai eu peu d'empathie pour eux et j'ai toujours trouvé que le film tombait trop dans le pathos, c'était le cas dans The Father mais ça ne m'a pas choqué tellement les personnages étaient réussis. Bref, un peu dommage de ne pas avoir réussi à renouveler l'exploit, même si c'est loin d'être un mauvais film je le reconnais.
Formidable. Après the Father , the son. Les deux m'on émue car il arrive a nous faire comprendre ces maladies psychologique qui sont tellement dure à comprendre... Merci .
Une claque! Ce film qui traite du mal-être d'un adolescent est superbement interprété. Il montre le désarroi de parents pourtant aimants et impliqués dans l'éducation de leur enfant qu'ils voient sombrer sans rien pouvoir faire. Il est juste terrible de savoir que beaucoup vivent la même chose. Bravo
Tragique et émouvant. Le sujet traité restitue parfaitement le mal être et l'utilité de l'existence. Ce qui semble incompréhensible pour certains est une réelle souffrance pour d'autres et l'auteur a trouvé avec finesse comment la traiter.
Le film est un grand écart entre la vie aisée et le mal être de tout une famille. Qu'il est difficile de comprendre les ados! Il est inévitable de lâcher une larme.
Très bon et très intéressant 2e film de Florian Zeller, comme l'était d'ailleurs également " the father", plus brillant encore. Bien sûr il y a le mal de vivre de l'adolescent, incompréhensible pour les adultes. Mais ce qui pour moi ressort du film, est que finalement, personne n'écoute et ne comprend l'autre et ne se comprend soit même. Seul bémol, les flash backs loupés, car seul le fils est rajeuni. Pour le reste très bonne interprétation et c'est quand même du très bon cinéma. La pièce devait être excellente à voir. On attend la suite de la trilogie : the Mother
Attendu au tournant après le succès de « The Father », Florian Zeller adapte à l’écran une autre de ses pièces : « The Son ». L’histoire d’un homme remarié, qui doit gérer le fils tourmenté de sa première union. Ca démarre franchement bien, posant les enjeux de cette famille où le malaise est évident. Notre homme ayant quitté sa première épouse pour une autre bien plus jeune. Et puis la réalisation et élégante, et les acteurs adultes sont excellents, Hugh Jackman en tête. Et les thématiques pertinentes. Le souci vient pour moi deux éléments. En premier lieu, la prestation moyenne de Zen McGrath. Je veux bien qu’il s’agisse d’un adolescent dépressif et mal dans sa peau, mais on n’éprouve aucune empathie pour lui. On a davantage l’impression qu’il est une nuisance pour les adultes qu’autre chose, alors qu’ils sont censés avoir des sentiments pour lui. En second lieu, l’écriture est trop artificielle et explicite. Le film est bavard, les personnages passent leur temps à expliquer leurs sentiments, ce qui est fort dommage quand la qualité de la mise en scène et du jeu d’acteur aurait pu/du permettre de suggérer beaucoup de choses. Avec entre autres un fusil de Tchekhov très peu subtil, qui crame la fin dès le premier tiers. Florian Zeller est sans doute passé à côté d’un nouveau très bon film !
Florian Zeller est un dramaturge français, qui pour la seconde fois passe derrière la caméra pour réaliser au cinéma une pièce de théâtre qu’il a déjà monté sur scène. Tel un nouvel opus qui vient tenter de dénouer les liens familiaux, après « The Father » c’est du fils dont il s’agit. Le réalisateur active les mêmes ressorts pour exacerber et mettre à nu les liens familiaux. Le père était en proie à une maladie d’Alzheimer, quand le fils est lui victime d’une forme sévère de dépression adolescente. Deux maladies qui chacune d’entre elles impactent cruellement l’altérité. Le film porte en lui dans sa mise en scène tout ce qui me fait regarder ailleurs au cinéma. La photo aux nuances gris bleutées d’univers bourgeois New-Yorkais, est trop esthétisante. La musique prégnante, qui vient annoncer des ruptures de rythmes dans le déroulement de l’histoire, est lourde. Et pourtant malgré ces facilités de réalisation, le film m’a ému. Les 2 heures sont passées sans que je ne m’en aperçoive. J’étais plongée dans le déroulement de cette histoire intime, tenue en haleine auprès des protagonistes du drame qui se joue sous nos yeux. Le sentiment de perdition des adultes face à la douleur de leur enfant monte crescendo en intensité. La détresse du jeune homme palpable à travers l’écran, qu’il intellectualise si bien face aux siens. Les parents complètement démunis, n’ayant que leur amour et inquiétudes à lui proposer en retour, et ne sachant que faire d’un tel désarroi. Tout cela est montré avec justesse et interprété avec beaucoup d'intelligence sensible. Il y a peu, le magnifique "Aftersun" de Charlotte Wells montrait aussi à l’écran la détresse psychique, avec une puissance mélancolique, qu’on en restait sans voix cloué dans notre siège de cinéma. Paul Mescal remarquable père précoce en proie à ses démons intérieurs, n’aura malheureusement pas remporté l’Oscar qu’il aurait mérité pour son interprétation. Les deux films ne souffrent d’aucune comparaison si ce n’est celle de mettre en scène la douleur intime d’un être humain, de celle qui empêche la vie. Aftersun apparaît très audacieux, là ou « The Son » est construit classiquement, en dehors du huis clos originel de la scène de théâtre qui vient border l’intrigue à une poignée de personnages et d’acteurs dans des lieux très limités. Cette transposition de la scène de théâtre au cinéma, accentue l’effet oppressant et nous emporte nous spectateurs en immersion dans l’histoire intime du drame familial qui se joue. C’est en cela que « The Son » tout comme « The Father » gagnent en puissance et en originalité.
C'est rare de se sentir aussi proche de l'histoire, on est carrèment déconnecter de la réalité tellement le film est prenant donc bravo aux acteurs et à l'équipe du film.
Un psychodrame familial intense et éprouvant par moment, porté par un Hugh Jackman touchant en père démuni face à la dépression de son fils, interprété par un acteur très mal casté, manquant lui cruellement de charisme. 3,25
Après son drame labyrinthique the father avec l immense anthony hopkins qui m avait bluffé, sur ce film le scénario est posé, il suit un père de famille joue par l excellent Hugh Jackman qui vient d avoir un bébé avec vanessa kirby mais un soir laura dern sonne chez lui pour lui demander de laide car leur fils de 17 ans va très mal. Ce père ne va de cesse de sortir son fils de sa torpeur et surtout de sa dépression C est un film bouleversant avec une chute à la fin qui n est pas à négliger même si je préfère la réalisation du précédent de zeller
J'ai trouvé ce film magnifique, extrêmement subtil et très bien interprété. Tout sonne juste. On ressent le désespoir de Nicholas, on ressent le désarroi de ses parents, puis l'espoir, on ressent l'inconfort de sa jeune belle-mère, mais aussi son désir de bien faire... Laura Dern est incroyable de justesse dans la scène tournée au café où elle pleure sur ce qu'est devenue leur famille. La visite au père (interprété par Anthony Hopkins) est aussi un moment fort. Je ne comprends absolument pas les esprits chagrins qui essaient de démolir ce film par des arguments vaseux, c'est incontestablement un des meilleurs que j'ai vus ces derniers mois, et s'il est beaucoup plus classique scénaristiquement que "The Father", il est tout aussi impressionnant de maîtrise et de sensibilité, pas du tout parce qu'il serait "tire-larmes" mais parce qu'il est universel et nous touche dans notre humanité.
Hmm, je savais pas trop où le film allait m'emmener au début et je trouvais ça a certains moments assez long à vrai dire.
Mais globalement ça le fait, le fait de traiter la dépression chez un adolescent est pas mal surtout quand l'acteur interprète son personnage incroyablement bien !!
Il y a quand même une bonne brochette d'acteurs et actrices et ça marche, ils ne sont pas là juste pour l'argent ( Laura dern et Anthony Hopkins je ne dis pas non )
Je pense que le film d'avant avec Anthony Hopkins et Olivia Colman est mieux, il faut absolument que je le vois !! Anthony Hopkins est tellent un acteur précieux j'espère qu'il lui reste encore des films à tourner car c'est toujours un plaisir de le revoir ( là dernièrement c'était " armageddon Time " et woah quel acteur )
Et puis j'étais surpris à la fin de voir que le créateur de la bo du film est tout simplement Hans Zimmer ( Inception, Interstellar etc )