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    The Son
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    3,9
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    290 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 février 2023
    VUE EN AVANT-PREMIERE : Le dramaturge français Florien Zeller poursuit sa transposition cinématographique de sa trilogie théâtrale consacrer à la famille avec ce second long-métrage. Après avoir évoquer les affres de la maladie d’alzheimer avec l’excellent «The Feather» et volé un Oscar de la meilleure adaptation, c’était peu dire que le français était attendu au tournant. Néanmoins, l’écran éteint, un goût amer vous reste dans la bouche car disons le franchement après le tourbillon de force que fus «The Feather», «The Son» (Le Fils) est une énorme déception. L’histoire est inspidie, vue milles fois au cinéma, mais si ce n’était que ça. Florien Zeller semble avoir perdu la passion de la caméra et de ses personnages et transpose bêtement sa pièce sans l’animé. Tout n’est pas à jeter mais globalement on préfèrera à «The Son» d’autres films sur la filiation paternel bien mieux développer et moins caricaturaux à commencer par le génial «My Beautiful Boy» avec Chalamet et Steve Carrel sur la même thématique. Zen McGrath est une coquille vide sans talent. Laura Dern (juste épatante dans BLL et Marriage Story) fait du surplace. Ne reste alors que Hugh Jackman qui offre une composition marquante et étonnante qui aurait mériter toute sa place dans la sélection de l’Oscar du meilleur acteur. Décidément, ce mec est l’un des meilleurs acteurs américain des dernières années, et la britannique Vanessa Kirby. Plus en retrait par apport aux inoubliables «Pieces of a Woman» et «Italian Studies», elle offre une performance juste et sobre qui constraste parfaitement avec celle de Jackman. Leurs alchimie à l’écran est d’ailleurs merveilleuse. En dehors de Kirby et Jackman et peut-être leurs petite scène de danse, il n’y a pas grand-chose à tirer de ce petit film, qu’on finira par oublier. Dommage j’attendais vraiment avec hate le retour de Zeller. Tant mieux pour ceux qui aime.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2023
    La pièce ici adaptée traite de l’incapacité d’un adolescent à communiquer avec son entourage et à lui partager son mal-être, ses préoccupations, ses désirs et ses peines ; elle se construit en miroir d’une autre crise, parentale cette fois, qui paraît délaisser l’enfant au profit d’arrangements sentimentaux que ce dernier, parce qu’il n’y participe pas, subit tel un couteau dans le cœur. En cela, Le Fils prolonge l’étude d’une crise de la parole, dont l’espace légitime est le théâtre, et d’une faillite des mots à viser juste, deux enjeux essentiels à la tragédie et au drame. Le découpage en courtes scènes organisées de manière chronologique permettait d’écarter les artifices pour simplement suivre les louvoiements d’individus distincts qui ne savaient plus comment recouvrer une unité ; la montée en puissance de chacune fragilisait un peu plus une cellule qui jamais n’implosait, du fait de la disparition, à terme, de l’un de ses membres. Le mouvement est alors assuré par les entrées et sorties d’acteurs qui essaient de se lier par des câlins, des danses ou des discussions anodines qui évoluent toujours en choc.
    Rien de tout cela ne gouverne le second long métrage de Florian Zeller, qui détruit la singularité de son œuvre théâtrale en lui octroyant une forme quelconque digne d’un mauvais téléfilm, une musique sirupeuse signée Hans Zimmer, une interprétation artificielle que dessert une mise en scène en sauts de puces incessants entre les différents partis. Il manque un prisme cinématographique par lequel rendre filmique une production théâtrale, comme l’était le huis clos habile de The Father. The Son met en images la pièce comme un industriel met en boîtes des sardines. Le pire étant les incessants flashbacks baignés de soleil, sommet du ringard, cliché parmi les clichés, qui l’enferme dans une esthétique publicitaire. Nous sommes loin, très loin du geste de Xavier Dolan dans Mommy (2014), œuvre matricielle en ce qu’elle offrait déjà et analepses et prolepses fictives – pensons à cette séquence de rêve maternel sur fond de Ludovico Einaudi au cours de laquelle Diane projetait son enfant dans une vie idéale avant de revenir à la dure réalité.
    Voilà donc un long métrage racoleur et incapable de traiter son sujet, aussi douloureux et important soit-il, par le cinéma. Il faut savoir laisser au théâtre ce qui ne revient qu’au théâtre.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2023
    Comme « THE FATHER », ce nouveau film d’Adrien ZELLER lui aussi adapté d’une pièce de théâtre est tout autant réussi. Sur un sujet fort, le réalisateur évoque les grosses difficultés existentielles d’un ado qui, suite au divorce de ses parents, n’a plus le goût de vivre. Ses parents vont vivre un véritable enfer pour tenter de le sauver. Le film est extrêmement dur et oppressant et on en ressort sonné. Hugh JACKMAN qui joue le rôle du père y fait une composition d’acteur radicalement différente de ses rôles habituels et est tout à fait crédible.

    Bernard CORIC
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Florian Zeller revient avec un nouveau drame adapté d’une de ses illustres pièces de théâtre, domaine où il a fortement brillé en tant que dramaturge. Et, certainement un peu consciemment, ce nouveau film développe beaucoup d’accointances avec « The Father », voire paraissent se ressembler sur bien des aspects. De prime abord en tout cas. En effet, l’auteur a écrit, parmi de nombreuses autres pièces, une trilogie dramatique qui lui a permis de se faire connaître à l’international: « Le Père », « La Mère » et « Le Fils ». C’est d’ailleurs sans doute ce qui a permis à Zeller de réaliser ses adaptations outre-Atlantique avec des castings aussi prestigieux. Et donc, après avoir été acclamé pour le beau « The Father » (qui a permis à Hopkins de recevoir un nouvel Oscar), il revient donc logiquement avec « The Son », et peut-être plus tard, « The Mother ». Certes, les deux films partagent l’aspect familial et parlent d’une maladie mais hormis cela et une finesse commune dans l’écriture et l’interprétation, la parenté s’arrête là. Et ce second essai est, à notre sens, bien supérieur à son prédécesseur pourtant déjà plutôt bon : dans le jeu des comédiens, dans la puissance de l’émotion et dans une thématique moins vue sur les écrans, « The Son » émerveille, émeut, interpelle et nous déchire le cœur.

    Le quintet d’acteurs choisis par Zeller pour incarner les personnages de sa pièce est d’une puissance de jeu indéniable. « The Son » est un film de comédiens, on ne peut le nier, et ils sont tous au diapason pour nous offrir des prestations hors du commun, d’une sincérité et d’une justesse désarmante. On a d’ailleurs du mal à comprendre pourquoi le film a vu sa date de sortie modifiée à la dernière minute. Initialement prévu pour novembre dernier, le long-métrage ne pourra ainsi pas concourir pour les prochains Oscars et il sera certainement oublier pour ceux de l’année suivante, alors que la prestation de Hugh Jackman est tellement excellente qu’il pourrait tout à fait être mis à l’égal de celle de Brendan Fraser pour « The Whale » ou de Colin Farrell pour le chef-d’œuvre « The Banshees of Inisherin ». Peut-être moins remarquable de prime abord certes, mais tout aussi sensationnelle dans les nuances et l’investissement dans le rôle. Et de voir le bide que fait le film aux Etats-Unis, bazardé sur seulement 500 salles en plein milieu du mois de janvier, on n’y comprend rien. L’acteur donne tout en père perdu face à la dépression de son fils et il nous émeut par sa prestation d’un naturel et d’une force rare. En face, le jeune Zen McGrath est une révélation incontestable dans le rôle pas facile du fils adolescent en proie à la dépression. Les seconds rôles joués par une Vanessa Kirby impeccable, une Laura Dern poignante qu’on ne cesse de redécouvrir depuis son Oscar et son come-back et un Anthony Hopkins royla qui, avec une seule scène, nous glace le sang et dresse un parallèle étonnant avec son rôle dans « The Father ».

    « The Son » est beaucoup fait de confrontations entre acteurs. Des face à face qui s’assimilent presque aux scènes spectaculaires de certains blockbusters par leur intensité. Qu’elles soient déchirantes, émouvantes ou sidérantes, elles appellent à nos émotions propres et nous touchent en plein cœur. Après l’Alzeihmer dans « The Father », Zeller parle ici d’une autre maladie, bien plus sournoise et mise de côté, une maladie que les mesures sanitaires excessives et aberrantes ont de plus remis au goût du jour dans leurs excès à ne voir que le Covid : la dépression adolescente. Et c’est tellement juste dans la vision de la maladie que c’en est presque bon. Rien que la séquence de liesse en musique entre un fils, son père et sa belle-mère, une scène à priori anodine et censé être un miroir de bonheur, se révèlera finalement d’une tristesse insondable juste par le biais d’un regard évocateur. Du grand art! Le pouls de cette pathologie si dure à déceler qu’est la dépression est parfaitement rendu et plane sur ce film sublime, fort et parfaitement incarné par des acteurs en état de grâce. « The Son » est le premier coup de cœur cinématographique de 2023 et c’est un drame aussi prestigieux qu’il est maîtrisé, intense et réussi.

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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2023
    Après The Father, Florian Zeller change de prisme avec The Son. Il livre ici aussi une adaptation touchante de sa pièce, même si The Son n'atteint pas la puissance de sa précédente œuvre. Sans doute à cause des thématiques, plus difficiles à aborder encore.

    https://www.justfocus.fr/cinema/the-son-une-oeuvre-touchante-pourtant-moins-percutante-que-the-father.html
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