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Attigus R. Rosh
202 abonnés
2 519 critiques
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3,0
Publiée le 23 août 2023
The Son n'est pas un mauvais film du tout, mais forcé de reconnaître qu'il peut paraître décevant après la claque qu'a été The Father (précédent film de Florian Zeller). The Father avait eu l'intelligence de filmer l'intrigue du point de vue du père sénile et de montrer le quotidien terrifiant d'un monde qui change sans logique. Et c'est ce qu'il manque à ce film : une idée de réalisation qui le fait sortir du lot des films mélodramatiques. Car malgré cela, le film n'est pas mauvais. Les acteurs sont excellents, Hugh Jackman, parfait en père complètement impuissant. Son personnage est extrêmement émouvant. L'histoire est plutôt intéressante, même si assez déprimante : un père doit faire face à la dépression de son fils, face à laquelle il est totalement impuissant. Bon film, mais, on aurait pu s'attendre à mieux.
Retrouvez mon avis sur : https://mediashowbydk.com/la-syndicaliste-the-son-mon-crime-65-la-terre-davant/
The Son est le deuxième long-métrage de Florian Zeller, après The Father en 2021. Il s’agit d’un excellent film dramatique qui, après la démence sénile, nous confronte à un sujet très épineux : la dépression adolescente. Une nouvelle fois, plutôt de tenter d’expliquer ou de justifier ce mal-être, le réalisateur français chercher à nous déstabiliser en nous positionnant en tant que membre de la famille de cet adolescent qui n’a plus le goût de vivre. Tout comme ses parents qui ne parviennent pas à l’aider, nous sommes impuissants face à cette tragique situation et cela amène à des scènes très intenses, qu’elles soient déchirantes, émouvantes ou bien sidérantes. Le scénario est maîtrisé de bout en bout aussi bien dans les dialogues que dans sa structure, avec de nombreux renversements de situations qui permettent de maintenir un rythme soutenu.
De plus, la mise en scène est certes moins percutante que celle dans The Father mais demeure redoutable et soignée : l’utilisation du hors champs, la photographie léchée et un montage honorable. Enfin, le réalisateur Florian Zeller s’entoure d’un quintet d’acteurs formidable et tous offrant de puissantes interprétations : Hugh Jackman bouleversant, Laura Dern émouvante, Vanessa Kirby fascinante, Zen McGrath déchirant mais également le retour du charismatique Anthony Hopkins dans son précédent rôle.
"The Son" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est intéressante et les personnages sont plutôt convaincants. J'ai trouvé beaucoup de moments longs et j'aurais bien aimé voir un peu plus de dynamisme même si le film reste un drame.
Film très prenant de Florian Zeller qui a repris sa pièce de théâtre joliment interprète en 2018 par Yvan Attal et Rod Paradot...ici la relève est prise avec brio par Hugh Jackman loin de son rôle culte de Wolverine et Laura Dern qui sort de son registre de David Lynch...Le film est dure et analyse les relations père / fils et les dépressions qui peuvent en suivre...à découvrir...triste à souhait mais réaliste..
Après le sublime "The father" de Florian Zeller (COCORICOOO) , voici un nouveau film fort émotionnellement. Ce n'est pas une suite malgré la présence de Anthony Hopkins (très bon malgré le peu de temps dans le film) mais nous voilà balancer dans une terrible histoire de dépression d'un ado et dont les parents sont sans arme face à cette situation. Le film monte petit à petit dans "l'arrache coeur" et surtout dans la seconde parti avec la scène de l’hôpital qui est pour moi la plus touchante...et y'en a pas mal pourtant. Hugh Jackman est super en père qui tente tout, Laura Dern (à eu moins de mal avec les gros dinos à mater) est un peu pénible mais bon fait son taf de moman. Après dans ce trio, le jeunot je sais pas il m'a ému que dans la seconde parti du film...mais sinon on est transporté par l'émotion général du film et on ressort...snif quoi... NOTE : 8.75/10
Un film très fort. Bémol sur l'acting de Hugh Jackman (que j'apprécie par ailleurs). Mais le reste est une œuvre d'art poignante, forte, intelligente. Ne pas y aller quand le moral est bas...
Ce film qui se déroule pratiquement en huis clos, décrit la relation entre un père qui récupère son fils en pleine déprime, entre son ancienne compagne mère de l’adolescent et sa nouvelle femme, qui vient d’avoir un enfant. Les acteurs Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby et Zen MCrath donnent avec subtilité vie à ces relations complexes entre adultes et adolescents , entre le monde du travail et celui familial. On voit durant les deux heures de projection comment le mal de vivre pèse avant tout pour la personne touchée mais aussi son entourage qui semble impuissant. On pourrait croire que ce film de grande bretagne et 100% anglais mais le réalisateur et d’origine française : Florian Zeller qui avait été à l’origine du film « the father ».
Comparaison oblige. Beaucoup moins touché que par The Father. Certainement par ce que loin du sujet en terme de sensibilité. Le jeu est bien présent, l'émotion ressenti un peu moins pour une raison simple: l'anticipation. On est capable d'anticiper rapidement l'aboutissement du scénario ce qui enlève grandement la force du film.
Après les souffrances et les affres de la vieillesse, Florian Zeller livre un second film sur celles de l'adolescence. Creusant toujours le sillon de la paternité et de l'héritage. Alors que "the father" nous saisissait par l'originalité de sa construction et sa puissance, "The Son" s'avère assez classique et prévisible. Nous sommes encore dans une sorte de huis-clos. Malgré une réalisation réussie qui emprisonne ses personnages dans un univers assez froid (sauf les flash back en Corse qui son remplis de lumière) et malgré une interprétation juste, je n'ai pas vraiment été ému par cette histoire qui méritait davantage de relief. J'ai trouvé Hugh Jackman parfait mais son personnage est un peu fade. L'histoire manque d'aspérité, les dialogues évacuent les "non-dit". Ca reste un bon film mais qui ne laissera pas une empreinte comme ce fut le cas avec "The Father" qui m'avait bouleversé. La faute à une écriture un peu paresseuse - un comble pour un film réalisé par un auteur. Sur ce sujet, assez rarement traité, du fossé qui existe entre parents et adolescents, on sera toutefois frappé de voir un homme à qui tout réussi, brillant et sans défaut, frappé d'impuissance face à la douleur ordinaire de son enfant. Ce n'était pas un choix de Florian Zeller mais choisir une figure de super-héro (Wolverine) pour incarner ce personnage fait son petit effet.
The Son, réalisé par Florian Zeller, est un film remarquable qui mérite d'être salué pour de nombreuses raisons. Tout d'abord, la direction de Florian Zeller est brillante. Il parvient à capturer avec finesse les émotions complexes et les dynamiques familiales tumultueuses qui sont au cœur de l'histoire.
Les personnages sont bien développés et convaincants, ce qui permet au public de s'immerger pleinement dans l'histoire.
Les acteurs du film offrent des performances exceptionnelles. Par exemple Anthony Hopkins livre une prestation époustouflante dans le rôle principal, incarnant avec une profondeur et une sensibilité remarquables un homme confronté à la perte de repères et à la détérioration de sa santé mentale..
Le film The Son présente un scénario captivant qui explore les thèmes complexe de la famille, de la mémoire et de la réalité.
L'intrigue est bien construite, avec de nombreux rebondissements et moments de suspense qui maintiennent l'attention du spectateur tout au long du film.
Les dialogues sont percutants et réalistes, et l'intrigue est habilement construite pour maintenir les spectateurs durant tout le film.
En ce qui concerne le fils dans le film, son personnage est représenté de manière réaliste et touchante. Il est confronté à spoiler: une dépression qui a un impact profond sur sa vie et ses relations. L'acteur qui l'incarne livre une performance remarquable en exprimant avec justesse les émotions complexes liées à cette maladie. Le film explore les défis auxquels il est confronté, tels que la difficulté de communiquer ses sentiments, la perte d'intérêt pour les activités quotidiennes et le sentiment d'isolement.
La moral du film est que cela aborde de manière sensible et réaliste la démence et ses conséquences sur la vie des personnes touchées et de leurs proches. Il permet de sensibiliser le public à cette maladie et de susciter une plus grande empathie envers ceux qui en souffrent. Cela ajoute une dimension supplémentaire à l'histoire et contribue à la profondeur émotionnelle du film.
En résumé, The Son est un film captivant avec des performances d'acteurs exceptionnelles. L'intrigue est bien construite, riche en rebondissements et en suspense. Je le recommande vivement à tous ceux qui apprécient les films qui suscitent la réflexion
Le film se veut dramatique et émouvant. J'y ai vu un bon gros bonbon bien pathos destiné à nous faire couler les larmes. Le film est agréable mais bien en-dessous du très bon The Father.
Avec "The father", Florian Zeller avait montré qu'il n'est pas qu'un écrivain brillant mais aussi un réalisateur de talent. L'attente était donc forte pour ce deuxième film... et la déception d'autant plus grande ! Techniquement, le film est très réussi. L'image est belle, efficace et la caméra scrute avec intelligence les sentiments des personnages. La déception vient du contenu. C'est plat, c'est simple, mièvre, sans surprise. Ce n'est pas le premier film à montrer des parents démunis face à la dépression de leur enfant et on attend de Florian Zeller un regard nouveau. Or, il n'y a rien. La scène la plus intéressante est celle avec Anthony Hopkins - le père de ce père - mais elle ne mène à rien, elle n'a pas de prolongement, elle ne fait que mettre en lumière ce que le spectateur a déjà compris. Les paradoxes de ce père-Cyparisse qui tue ce qu'il aime, auraient mérité d'être davantage creusés. Au lieu de cela, le film s'achève sur un dernier quart d'heure de mélo convenu digne d'un film de Roselyne Bosch ! "The mother" clôturera probablement la trilogie écrite par Florian Zeller. On ne veut pas faire d'histoire dans la famille mais, franchement, on espère que la mère se rapprochera du père plus que du fils. Amen.
Rarement vu une fin de film aussi prévisible quelques minutes plus tôt et amenée de manière aussi balourde, c'est vraiment terrible. Le reste n'est pas mauvais, un peu téléfilm dans la réalisation mais cette histoire familiale est émouvante et l'interprétation correcte, hélas la fin ruine tout.
La pièce éponyme interprétée par Yvan Attal et Rod Paradot est ce que j'ai vu de mieux sur des planches parisiennes. Une déflagration. Alors oui je connaissais déjà le "twist final" mais je l'ai trouvé tellement plus puissant "In real Life". Le deuxième film de Florian Zeller m'est apparu beaucoup trop long, verbeux et théâtral, alors que "The Father" était parfaitement dosé. Une déception.
Histoire très réaliste et sans doute extrêmement documentée ou vécue ? La force de ce film, c'est le non jugement. Vision de l'adolescence, période entre-deux, tant de déséquilibre. Parfois le funambule risque la chute, parfois il pourrait aussi tomber. Alors il fait comme il peut avec la vie et sa survie. Il crie, il hurle son mal-être dans un silence assourdissant jusqu'au murmure aigü qui jaillit et meurtrit , qui s'estompe, laisse des traces, blessures cicatrices. Vision des parents démunis, impuissants, aimants et maladroits . Ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils sont, avec des failles, avec ce qu'on leur a transmis. Il écoutent pourtant mais n'entendent pas vraiment. Il sont si seuls face à la douleur et ne savent pas panser le malheur. La souffrance mène les relations avec émotion, brutalité, elle les enferme dans une incommunication perverse. Ils sont tous ensemble perdus, isolés. Il y a les choses du quotidien qu'on dit et qu'on ne devrait pas dire et pourtant les mots sont dits, sont criés malgré tout parce qu'on ne sait pas faire autrement .... on ne nous a jamais appris dire nos sentiments alors on dit n'importe quoi et la maladresse blesse, blesse tellement. Nicholas a 17 ans, il est blessé.