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    Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû" et de son tournage !

    Une adaptation de roman

    Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû est adapté du roman de Maurice Genevoix, Rroû, paru en 1931. Guillaume Maidatchevsky explique : "Il s’avère que ce roman était le livre de chevet de Stéphane Millière - l’un des producteurs du film - quand il était enfant. Il en avait acheté les droits il y a une dizaine d’années. Il m’a contacté après avoir vu mon premier long-métrage, Aïlo : une odyssée en Laponie."

    "J’ai lu le livre et j’y ai vu un défi particulièrement complexe à relever ! Les valeurs véhiculées par le roman sont très universelles mais son décor, très imprégné des années 30, nécessitait une modernisation pour parler au jeune public du XXIe siècle et lui permettre de s’identifier aux personnages. D’autant que, d’une façon ou d’une autre, qu’on en ait eu un chez soi ou non, tout le monde a eu un chat dans sa vie."

    Référence à Jurassic Park

    Le film est émaillé de références à de grands classiques du cinéma. Ainsi, la scène dans le poulailler est un clin d’œil assumé à Jurassic Park, plus particulièrement à la scène où le T-Rex entre dans la cantine. "Et puis il y a aussi ce moment où le chat est dissimulé derrière des poupées qui évoque clairement E.T. Je suis très fan de Spielberg, de Burton... Et ça me plaît que le spectateur puisse se raccrocher à des références. Parce que ce sont des films qui m’ont aidé à me construire", confie Guillaume Maidatchevsky.

    Un cadre spatial moins exotique

    Guillaume Maidatchevsky a l’habitude de tourner dans des décors spectaculaires, comme ce fut le cas pour Aïlo : une odyssée en Laponie. Pour Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû, il a posé sa caméra dans des décors plus familiers du spectateur : "C’est effectivement plus compliqué de rendre beau des décors dans lesquels les gens vivent tous les jours. Et puis un divorce, la disparition d’un animal, ce sont aussi des situations familières à beaucoup d’entre nous."

    "Donc avec ce film, je suis vraiment sorti de ma zone de confort. Ce qui me semblait essentiel, c’était de rentrer dans l’histoire, de ne jamais lâcher cette question : « qu’est-ce que je veux raconter ? ». Lors de la sortie d’AÏLO, une maman était venue me voir à la fin d’une séance pour me dire : « Merci, vous allez aider mon enfant à grandir ». De la même façon, je me suis demandé comment Rroû allait pouvoir aider des enfants à grandir", se rappelle le metteur en scène.

    Trouver les chats !

    Pour trouver les chats qui allaient jouer Rroû, Muriel Bec, la coach animalière, s'est rendue dans plusieurs SPA et a épluché un grand nombre d'annonces. Le cinéaste précise : "Je ne lui ai pas simplifié la tâche car je voulais un chaton tigré. Ce qui n’est pas évident pour les raccords parce qu’il faut que, d’un chat à l’autre, les rayures soient à peu près semblables."

    "Mais les chats blancs sont connus pour avoir des problèmes de surdité. Quant aux chats noirs, leurs expressions sont moins lisibles. Au final, nous avons eu quatre Rroû mais l’un d’entre eux a assuré, à lui seul, 80% du tournage. On a eu une vraie connexion avec lui. Il est arrivé sur le tournage à deux mois et demi et s’en est imprégné, comme une éponge."

    "La seule difficulté, c’est que je me suis rendu compte en arrivant sur le plateau que j’étais allergique aux chats. Dès qu’il y avait 5 ou 6 chats devant moi, cela devenait un peu compliqué. En un sens, le Covid m’a aidé puisque nous avons tourné avec des masques !"

    Pourquoi les Vosges ?

    Une partie importante du film se déroule dans les Vosges. Guillaume Maidatchevsky explique pour quelle raison : "Le côté montagneux m’intéressait et on perçoit très bien, dans cette région, les variations des saisons. Cela permettait de bien incarner l’hiver notamment. Et puis cela rendait possible la présence d’un lynx puisqu’il est présent dans cette zone. J’aimais aussi le type de forêt qui plonge immédiatement dans l’univers du conte, avec la mousse, les magnifiques percées de lumière. Tout cela correspondait bien à l’univers du film."

    Qui pour la jeune héroïne ?

    Capucine Sainson-Fabresse joue la petite fille dans Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû. Pour la trouver, la directrice de casting a vu environ 800 enfants et en a présenté entre 150 et 200 à Guillaume Maidatchevsky. Le metteur en scène se souvient : "Lors des essais, j’ai vu pas mal de petites filles modèles, des petites princesses très 'casting'. Or, avec Michaël Souhaité, mon coscénariste, nous nous étions inspirés pour le personnage de Clémence de la petite fille de Little Miss Sunshine, un peu différente, rebelle..."

    "Durant les essais, je proposais un exercice : je disposais d’un côté un croissant et devant, une corbeille. Le croissant représentait le chat, la corbeille un mur. Je demandais aux candidates d’imaginer qu’elles se trouvaient de l’autre côté du mur par rapport au chat. Le chat voulait partir et elle devait imaginer quoi lui dire pour le retenir. Capucine a été la seule à me dire : 'Mais pourquoi je l’empêcherais de partir s’il en a envie ?' Non seulement elle parvenait à se projeter dans l’histoire, mais en plus, elle arrivait à susciter de l’émotion avec un croissant et une corbeille."

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