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AMCHI
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1,0
Publiée le 4 mai 2013
On est très loin ici du somptueux Furyo, on dirait plus un banal téléfilm que du cinéma. Les prisonniers ont beau souffrir, la réalisation ne parvient pas à restituer et nous faire ressentir l'horreur qu'ils ont vécu. Ca tire aussi souvent en longueur.
Faits réels retracés sur la guerre du Vietnam. Aucune originalité du scénario (convenu), c'est normal, la matière est pauvre mais en même temps héroïque ! Seul gros bémol : la mise en scène qui appauvrit totalement le film. A voir tout de même mais aurait mérité bien mieux. Des phrases choc !
j'ai voulu le voir pour la Thailande et l'Histoire, et en fait ça ne parle pas de la Thailande et un peu de l'Histoire, le sujet devient plutôt le Christ en cours de film. Ceci dit c'est intéressant aussi, même si le traitement est parfois raté, d'autres scènes sont réussies. Pas aussi manichéen que ceux qui n'ont pas aimé le disent ou que le traitement du début le laisse croire. Intéressant, à voir.
un mot sublime , la qualité de reconstituer la vie des prisonniers américains par leurs geôliers japonais , de leurs souffrances , a leurs désespérances puis a travers ces malheurs d'y trouver un espoir , de s'accrocher a leurs vies de captif , un film poignant qui n'a fait aucune fausse note
Personnages charismatiques. Casting pertinent. Histoire saisissante renforcée par la présence de nombreuses images d'archive. Quelques défauts techniques éclipsés par l'audace des thèmes traités et la sobriété de la mise en scène.
Qu'est-ce qui est passé par la tête des producteurs de ce film ? Pensaient-ils vraiment pouvoir faire un remake du "Pont de la rivière Kwai" avec les moyens d'un téléfilm ? Quel est l'intérêt même de vouloir en faire un remake ? Malgré un beau casting, le film transpire le manque de moyens, surtout dans les décors qui semblent avoir été construit avec le tier des matériaux nécessaire. Une lumière qui n'a rien de tropicale et une mise en scène mal maitrisée.
Derrière la réalité historique, le film s'intéresse essentiellement à des caractères humains, ceux des prisonniers anglais. Si certains passages parviennent à saisir l'impuissance, le doute et la douleur de la captivité des soldats britanniques (chargés d'installer 400 kms de voie ferrée en moins de 2 mois), le film s'éloigne rapidement du côté enfer humain pour illustrer une sorte de paradis façonné avec des bouts de ficelles qui permet aux prisonniers de subir sans s'écrouler. Ainsi, le principal enjeu sera de choisir son camp, entre ceux qui veulent s'évader et ceux qui veulent rester en vie sans échapper à leur captivité. Et peu à peu, les prisonniers d'impressionner leurs geôliers en se comportant en martyrs et d'avoir un échange de culture progressif. Certes, c'est loin d'être inintéressant, mais c'est trop simple, trop "mis en scène" pour convaincre. A la puissance des images, le film préfère une voie off lourdement explicative qui finit par embellir la situation, même si les éclats de violence viennent régulièrement à la charge. Si le contexte historique était intéressant, le film se révèle finalement peu marquant, malgré des acteurs plutôt impliqués dans leurs rôles. La déchirure, en moins longtemps, fait beaucoup mieux.
Un leger ras-le-bol peut envahir les cinéfils les plus avertis lors de la diffusion de ce film peu envoutant. Sans une once de réalisme, Chungkai, le camp des survivants, à le mérite de proposer un casting solide; ce qui enlève un temps soit peu de singularité à la réalisation. De plus, les décors démontrent un certain manque de moyens qui n'est pas sans rappeler que l'ambition artistique ne peut être assurée par tout réalisateur.
J'ai du mal à penser que la vie était ainsi dans ces camps. Ici, on pardonne facilement (que ce soit l'ennemi ou votre ami qui vous dénonce) et tout le monde a l'air bien portant (tout le monde est resté musclé, après des mois de privations...). Ce qui m'a vraiment gêné, c'est le gars qui se sacrifice pour l'autre gars (qui n'en vaut même pas la peine), et devient ainsi un martyr. Malgré de bonnes interprétations, le tout reste de mauvaise qualité (niveau visuel et niveau crédibilité).
Un film de guerre dhonnête facture, solidement interprété, hélas alourdis par une symbolique et une morale judéo-chrétienne trés pensante. Sur un sujet proche, on peu préférer ladmirable « Furyo » dOshima.
Un film qui bien que pour certains lents et c'est vrai très classique par sa manière de traiter le choc culturel entre les asiatiques et les occidentaux, a le mérite de parler d'une part qui n'a jamais été traitée dans les films de guerre : la participation active des écossais en soutien aux attaques américaines du Japon. Et là, on est dans la phase la plus sombre du conflit : les camps de prisonniers au Japon, où l'arbitraire était monnaie courante et la vie des prisonniers ne tenait qu'à l'utilité qu'ils pouvaient avoir pour leurs ennemis. spoiler: La débâcle japonaise finale finit par montrer un autre aspect peu reluisant de ces soldats : l'honneur et les grands principes volent en éclat quand ça les arrange, et à part l'officier du camp, les soldats se comportent alors comme des pleutres...
La bande son est vraiment en raccord avec l'action, et ce film est un trésor méconnu en faveur du pacifisme. Le seul truc que je lui reproche est les allusions très peu discrètes (pour ne pas dire omniprésentes en fin de film) à la religion chrétienne... Le reste sert très bien la thèse principale du film : haïr quelqu'un d'autre au point de vouloir le tuer, c'est inutile.
Un éxellent film de guerre avec des interprètes brillants et une mise en scène parfaite. Le scénario est intelligent et passionant ce qui fait tout l'attrait de ce film. On a en plus de ca le plaisir d'y voir Kiefer Sutherland (Jack Bauer dans 24 heures chrono) toujours aussi bon. Un très bon film!!
même si le film est assez bien joué, il n'y a pas de grand interet à le voir. Que ca soit le type de film qui avec des classique comme le pont de la rivière Kwai n'ont rien d'original. Mais surtout vis à vis du thème. La rivalité entre les cultures japonaise et occidental. Plein de début de réflexion, mais sans grand résultat.