AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,3
3952 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur The Killer ?
5
7 critiques
4
69 critiques
3
113 critiques
2
81 critiques
1
36 critiques
0
16 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Avec cette histoire d’un tueur à gages qui, pour avoir raté sa cible, se retrouve traqué par ses propres employeurs, David Fincher n’a pas fait dans l’originalité…si ce n’est que ‘The killer’ est tiré d’une bande-dessinée française et pas d’un script hollywoodien. Quoique ne manquant pas de punch quand c’est nécessaire, ‘The killer’ possède un je-ne-sais-quoi qui le différencie du tout venant du polar hollywoodien, sans qu’on puisse déterminer si on le doit aux sources européennes du projet ou à Fincher mais ce qu’il y a de plus fascinant dans ce concept usé car mille fois parcouru, c’est qu’il s’inscrit pleinement dans son époque, sans jamais chercher à se rendre intemporel : cette fuite internationale de l’assassin joue selon les règles d’une civilisation mondialisée de la rapidité et du mouvement, dans laquelle on prend l’avion comme d’autres prennent leur vélo, et où les smartphones et l’équipement sont jetables, parce qu’ils peuvent être instantanément recommandés via les circuits de livraison qui parcourent la planète comme un réseau de veines. Aussi méticuleux que son tueur, Fincher dissémine de petits indices ici et là, qui dessinent le personnage et le monde dont il est une des émanations mieux que ne l’aurait fait un long discours. Le tueur, d’ailleurs, desserre rarement les mâchoires : ce qu’on entend, c’est son monologue intérieur, son amour de la précision, ses manies obsessionnelles, les aphorismes dont il se sert pour justifier sa profession et ses méthodes et les statistiques qu’il énumère pour expliquer sa position (élevée) dans l’ordre universel des choses : ce mercenaire est un solitaire mais pas un marginal,, il ne cesse d’affirmer son rôle d’humble rouage d’un système-monde dans lequel il estime avoir toute sa place. C’est ce qui rend ‘The killer” plus intéressant que la moyenne.
Au vu de la renommée de David Fincher, il était difficile de ne pas attendre ce "The Killer". Mais également, car il nous propose le retour de Michael Fassbender, après 4 ans sans apparaître devant la caméra. Et globalement, même si tout n'est pas à jeter, il est difficile de ne pas être déçu devant ce que nous propose le film. Du début à la fin, nous assistons à un ensemble bien vide et complètement superficiel. Sur le principe, voir un long-métrage de David Finsher sur un tueur à gages pouvait vraiment être palpitant. Le problème est que le réalisateur ne semble intéressé par cette idée que pour les visuels que cela peut proposer, et non pour l'histoire. Au niveau du scénario, on a juste l'impression de suivre le déroulé de l'histoire d'un jeu vidéo. Les missions s'enchaînent les unes après les autres sans de véritables liens, et on navigue donc un peu partout sans de vrais repères. Nous n'avons aucune accroche émotionnelle en tant que spectateur, car le personnage du tueur est complètement anecdotique. D'un côté, c'est intéressant de suivre ce tueur froid et sans pitié, Michael Fassbender le joue très bien d'ailleurs. Mais de l'autre, on ne le développe jamais, alors que ces soucis personnels sont le commencement réel de l'intrigue. Il y a certes une introduction plus globale, mais celle-ci est juste atrocement longue et sans âme, on se contente juste d'essayer de faire monter la pression pendant 20 longues minutes pour pas grand-chose. Sur le principe, c'est intéressant de voir un tueur se préparer aussi longtemps pour une mission, mais cela s'avère juste fatigant dans l'exécution. L'aspect émotionnel du projet essaye quand même d'être présent via une voix-off durant le récit, mais celle-là n'apporte rien de très intéressant. On n'apprend rien sur notre personnage, et ce qu'elle raconte aurait été bien plus intéressant si cela avait été directement montré. C'est donc un projet extrêmement décevant, et qui n'arrive à se sauver que par quelques grosses séquences. David Finsher a clairement réalisé ce projet pour celles-ci, l'idée lui plaisait clairement, mais il a comblé le tout avec trop de vides pour que cela fonctionne. On peut noter la séquence du tir en introduction, ou encore celle de la bagarre dans la maison en milieu de film. Et dans ces instants, le long-métrage arrive vraiment à captiver et la mise en scène fonctionne. C'est plutôt très étouffant dans le bon sens du terme et l'effet souhaité marche donc. Par conséquent, il est malheureux que cette idée se soit autant perdue dans ce vide scénaristique. Il y avait vraiment un bon film là-dessous. Pour conclure, très déçu du résultat.
David Fincher est au générique en tant que réalisateur et donne la caution artistique à ce film.
En résumé un tueur professionnel a raté sa cible, ses employeurs l'emmerdent et il veut se venger. Oui vous avez bien lu, c'est le fameux scénario qui nous vaut un film avec cette même histoire tous les 6 mois depuis de nombreuses années.
On change le réal,on met un acteur à peu près bankable et voila c'est parti pour 2 heures de vengeance même pas originale.
Pour les connaisseurs passez votre chemin.
En résumé un tueur professionnel a raté sa cible, ses employeurs l'emmerdent et il veut se venger. Oui vous avez bien lu, c'est le fameux scénario qui nous vaut un film avec cette même histoire tous les 6 mois depuis de nombreuses années.
On change le réal,on met un acteur à peu près bankable et voila c'est parti pour 2 heures de vengeance même pas originale.
Pour les connaisseurs passez votre chemin.
“The Killer” n’était pas un film que j’attendais particulièrement malgré le fait que ce soit une réalisation de David Lynch mais je l’ai trouvé quand même bien et très sympathique. Le scénario est correct, même s’il est trop chapitré ; la réalisation est très cool, cohérente mais peu captivante.
Très succinctement, le scénario est intéressant ; là n’est pas le problème. J’ai simplement eu la sensation de voir une succession de saynètes qui ne sont pas forcément liées les unes aux autres (si ce n’est le protagoniste). La narration reste très bonne ; le film a saisi mon intention tout au long de sa durée (heureusement vu la courte durée du film). Malheureusement, je trouve que le personnage principal n’a rien d’attachant tant il est inhumain et peu développé. Sinon, la façon de narrer le récit (avec une voix-off presque constante) peut me lasser. En somme, l’histoire est bien racontée mais il faut s’habituer à son style ; et le développement des personnages est un vrai problème du film.
La réalisation de David Fincher est cohérente avec ce qu’il raconte : la sensation de regarder un journal de bord audiovisuel. L’ensemble (cadrage et mouvement de la caméra) est très calme et posé ; cela contraste avec ce que nous voyons (meurtre, quelques explosions, poursuite). C’est en ça que je trouve que la mise en scène est curieuse. Sinon, la photographie est plutôt belle avec quelques plans qui restent en tête. Quant à la musique, elle aide naturellement à ce qu’on rentre dans le film mais elle est facilement oubliable. La mise en scène de David Lynch est surprenante mais peut-être trop peu captivante pour l’histoire (les histoires) qu’il veut raconter.
Cela ne m’empêche pas de recommander ce film car David Lynch sait raconter une histoire qui est en totale corrélation avec l'œil de la caméra.
Très succinctement, le scénario est intéressant ; là n’est pas le problème. J’ai simplement eu la sensation de voir une succession de saynètes qui ne sont pas forcément liées les unes aux autres (si ce n’est le protagoniste). La narration reste très bonne ; le film a saisi mon intention tout au long de sa durée (heureusement vu la courte durée du film). Malheureusement, je trouve que le personnage principal n’a rien d’attachant tant il est inhumain et peu développé. Sinon, la façon de narrer le récit (avec une voix-off presque constante) peut me lasser. En somme, l’histoire est bien racontée mais il faut s’habituer à son style ; et le développement des personnages est un vrai problème du film.
La réalisation de David Fincher est cohérente avec ce qu’il raconte : la sensation de regarder un journal de bord audiovisuel. L’ensemble (cadrage et mouvement de la caméra) est très calme et posé ; cela contraste avec ce que nous voyons (meurtre, quelques explosions, poursuite). C’est en ça que je trouve que la mise en scène est curieuse. Sinon, la photographie est plutôt belle avec quelques plans qui restent en tête. Quant à la musique, elle aide naturellement à ce qu’on rentre dans le film mais elle est facilement oubliable. La mise en scène de David Lynch est surprenante mais peut-être trop peu captivante pour l’histoire (les histoires) qu’il veut raconter.
Cela ne m’empêche pas de recommander ce film car David Lynch sait raconter une histoire qui est en totale corrélation avec l'œil de la caméra.
1ère originalité : le choix aura été de ne jamais évoquer et mettre en scène les policiers qui doivent s'échiner à retrouver la trace de ce tueur à gages.
2ème originalité : le ténébreux FASSBENDER est un taiseux, mais qui a une petite voix intérieure bavarde.
3ème originalité : il est présenté comme un implacable, ultraefficace, et pourtant tout se base sur un manquement à sa mission.
Tout démarre à Paris, (clin d'oeil à "Fenêtre sur cour") face à l'Hôtel de la Manufacture dans le XIIIème. Suite à l'incident, notre personnage nous fera découvrir St Domingue. A partir de là, le film se transforme en un parcours vengeur, chirurgical, glacial, impassible, déterminé,... Le parti pris sera de ne jamais connaître ses émotions. Puis la Floride, New York et le Bronx, Chicago et Epilogue à St Domingue.
La photographie est belle, la BO minimaliste... Un bon divertissement qui nous laissera un peu perplexe tout de même!
2ème originalité : le ténébreux FASSBENDER est un taiseux, mais qui a une petite voix intérieure bavarde.
3ème originalité : il est présenté comme un implacable, ultraefficace, et pourtant tout se base sur un manquement à sa mission.
Tout démarre à Paris, (clin d'oeil à "Fenêtre sur cour") face à l'Hôtel de la Manufacture dans le XIIIème. Suite à l'incident, notre personnage nous fera découvrir St Domingue. A partir de là, le film se transforme en un parcours vengeur, chirurgical, glacial, impassible, déterminé,... Le parti pris sera de ne jamais connaître ses émotions. Puis la Floride, New York et le Bronx, Chicago et Epilogue à St Domingue.
La photographie est belle, la BO minimaliste... Un bon divertissement qui nous laissera un peu perplexe tout de même!
Très belles ambiances, comme seul Fincher sait les faire !
Très bien les décors naturels dans une demi-douzaine de grandes villes à travers le monde !
Comme d'habitude, magnifique prestation de Fassbender !
Une tension palpable tout du long du film.
Bref, un très très bon moment passé en salle !
Très bien les décors naturels dans une demi-douzaine de grandes villes à travers le monde !
Comme d'habitude, magnifique prestation de Fassbender !
Une tension palpable tout du long du film.
Bref, un très très bon moment passé en salle !
Excellent thriller psychologique, très classe, minimaliste, textes introspectifs excellents et bande son top
Un bon thriller mais pas le meilleur Fincher. Fassbinder est parfait en tueur à gages taiseux, c’est bien filmé mais le scénario est assez linéaire, c’est une histoire de vengeance où le tueur se pose des questions sur l’élaboration de sa stratégie. Son personnage n’est pas très creusé et on ne sait pas très bien pourquoi il choisit cette voie (de tueur à gages, pas pour la vengeance). Bonnes scènes d’action, Tilda Swinton aurait peut-être pu avoir plus de place dans le scénario (elle est parfaite avec son physique si particulier). Film qui relève cependant la filmographie Netflix.
Je note un peu sévère car j'aime beaucoup Fincher.
Je note un peu sévère car j'aime beaucoup Fincher.
Un bon film qui se suit agréablement. La voix off fait son effet d'autant que c'est bien écrit et bien filmé. Malheureusement, le scénario est assez classique et convenu. Plus d'originalité n'aurait rien gâché.
L'image est belle, les cadrages aussi... mais le reste est totalement vain. On se demande ce que le grand Fincher a trouvé d'intéressant dans ce sujet bateau du chasseur qui devient proie. Ce polar high tech est totalement exsangue et prévisible. Rien ne parvient à créer un minimum de surprise. Comment créer de l'empathie avec un personnage qui n'en a pas ? Les seconds rôles ne sont pas écrits, il ne manquerait plus que ça. Les longs monologues en voix off, c'est du déjà vu (Fight Club, déjà, mais là ça valait du sens. La pseudo philosophie du tueur en action, bof bof. On regarde ça mornement et c'est bien décevant.
Affligeant de médiocrité et d'ennui, The Killer postule pour le titre de nanar de l'année. Fincher s'est bien foutu de nous.
Que dire ! Une belle promesse au début du film, la suite et la fin rien... Aucun suspense. Y a t-il une histoire dans ce film ? Je me suis presque endormie. C'est pas ça un thriller, c'est juste mauvais...
Passionnant de suivre les recettes des grands professionnels.
Exercice de style où la fiction devient une œuvre graphique, peinture ou sculpture en mouvement; la forme se commentant elle-même.
Exemple captivant du déplacement de la réalité dans le lieu sans morale d'une création de cinéma, image autonome, en marge du monde.
Froid comme un être non-vivant il observe ce monde étrange et familier qui l'a façonné, tel un golem face à un miroir le 'Tueur' cherche la vie. Avec méthode, avec acharnement, dans une quête paradoxale.
Exercice de style où la fiction devient une œuvre graphique, peinture ou sculpture en mouvement; la forme se commentant elle-même.
Exemple captivant du déplacement de la réalité dans le lieu sans morale d'une création de cinéma, image autonome, en marge du monde.
Froid comme un être non-vivant il observe ce monde étrange et familier qui l'a façonné, tel un golem face à un miroir le 'Tueur' cherche la vie. Avec méthode, avec acharnement, dans une quête paradoxale.
David Fincher figurant depuis longtemps dans mon top 10 des réalisateurs les plus intéressants, j'ai soigné mon visionnage. Je me suis mis en condition. Tiens 2h ? C'est court ! me suis-je. Non, en réalité c'est étonnement long, long et ennuyeux. On voit poindre l'humour et on se dit qu'enfin on a quelque chose à se mettre sous la dent. Hélas, pas suffisamment pour égaler un Fargo, ou un The Big Lebowski ou tout autre film noir des Frères Coen où tout dysfonctionne et nous enchante.
Jamais Fincher n'avait raté un film. Chacune de ses proposition (même Benjamin Button) réussissait à nous embarquer immédiatement dans un voyage intense. Ici on baille.
Michael Fassbender est remarquable, tout comme la réalisation. On voit que "The Killer" dresse le portrait d'une époque, avec ma mise en avant de marques qui pourraient passer pour du placement de produit. Ok, on comprend le propos, la solitude du tueur 2.0 à l'heure d'amazon et Uber. Mais faire reposer un long métrage sur ça, c'est un peu juste. Pour moi, ce film manque cruellement d'histoire, de personnages, d'intrigue. Proposer ce film en 2023, qui s'apparente à d'autres films de la même veine est regrettable. Le côté bavard et sociologisant du début ferait presque penser à du Besson.
Ma théorie, mon explication, c'est que quelqu'un a usurpé l'identité de David Fincher et malheureusement ça saut aux yeux !
Jamais Fincher n'avait raté un film. Chacune de ses proposition (même Benjamin Button) réussissait à nous embarquer immédiatement dans un voyage intense. Ici on baille.
Michael Fassbender est remarquable, tout comme la réalisation. On voit que "The Killer" dresse le portrait d'une époque, avec ma mise en avant de marques qui pourraient passer pour du placement de produit. Ok, on comprend le propos, la solitude du tueur 2.0 à l'heure d'amazon et Uber. Mais faire reposer un long métrage sur ça, c'est un peu juste. Pour moi, ce film manque cruellement d'histoire, de personnages, d'intrigue. Proposer ce film en 2023, qui s'apparente à d'autres films de la même veine est regrettable. Le côté bavard et sociologisant du début ferait presque penser à du Besson.
Ma théorie, mon explication, c'est que quelqu'un a usurpé l'identité de David Fincher et malheureusement ça saut aux yeux !
Je n'étais pas loin de mettre 2, voire 2,5. A mon sens, ce qui sauve le film, c'est sa première demie heure qui est excellente, la réalisation y est exceptionnelle (+ la scène de combat du chapitre 5, et l'échange entre Fassbender et Tilda Swinton). Pour ce qui est du reste, je suis beaucoup plus dubitative. L'aura de "Fight club" plane sur ce film (dans son propos princapelement st meme dans les plans d'ouverture) sans en atteindre la profondeur. Le film est glacial d'un bout à l'autre, et bien qu'on y retrouve "la pâte Fincher" à de nombreuses reprises, il souffre à mon sens d'une légèreté, d'une superficialité dans son propos voire même d'une banalité que je n'attends pas chez Fincher. Sans doute est-ce pour conquérir un public Netflix peu enclin à la réflexion, mais c'est dommage.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse