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ROUSSET O
2 abonnés
4 critiques
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5,0
Publiée le 1 juillet 2023
Superbe film, poétique, inspiré, décalé et extrêmement drôle. Les personnages sont étonnants, le décor et la mise en abîme, totalement génial. J'ai adoré ce film !
Quelle purge ! Une mise en scène détestable, une histoire sans intérêt. 3 personnes dans la salle et tout le monde a quitté la salle en moins d'une heure. Un ratage total.
Un vachement bon film (je précise que c’est un style très particulier qui ne plait pas à tout le monde). Qu’est ce que c’est beau… en sortant du ciné j’étais un peu triste que la vraie vie ne soit pas en tons bleus turquoise et orange comme avec le filtre Insta "Los Angeles" (oui j’ai vérifié) Il y a des cowboys : ça vaut 1 étoile Énormément de stars, tellement que je ne savais plus où donner de la tête mais dans le bon sens du terme parce que certes c’était des acteurs connus mais ce sont avant tout de bons acteurs ! La raison pour laquelle c’est si différent des vidédo de la trend tiktok c’est que la plupart ont oublié les petits travelling et se sont focus que sur les plans fixes et les filtres. (Les nazes) Ce film c’est un peu l’enfant non voulu de Nope et de Rambo. Notez quand même que l’alien arrive en top 2 de l’alien le plus cutie du cinéma (juste derrière l’alien de la soupe au choux, indetrônable)
J'ai essayé de me plonger dans cet univers, certes très coloré et plus ou moins critique, d'une certaine Amérique mais je me suis endormie 15 fois, ce qui a créé une sorte de mise en abîme, sans vouloir en dévoiler davantage. (Etait-ce voulu d'ailleurs, comme créer une expérience pour le spectacteur ? "wake-up"?) Le casting est incroyable, mais je ne retiens rien de ce film, c'est dommage.
Je comprends beaucoup mieux l’accueil "mitigé" que Cannes avait réservé à cette comédie burlesque et rétro. Des décors et une plastique dinguo, une alternance de noir & Blanc en opposition à des couleurs flashy et pastels, certes, mais un vide absolu dans le scénario et la mise en scène. A un point, fatiguant, que peu de spectateurs persistent au fil des minutes ( on les compte en fin de séance !). Le casting, quand à lui, fait appel à une belle brochette d'acteurs : Scarlett Johansson ou Tom Hanks, entres autres. Après une adaptation à une forme satirique, mélange d'animation et de BD, de scènes plus farfelues les unes que les autres, aux enchaînements creux, et même en scrutant l’attraction et l'intérêt, ce n'est que déception et ennui en fin de compte. Sniff.... !!**
Il n'y a que le visuel et le jeu d'acteur qui est bon dans se film mais l'histoire et médiocre, il n'y a aucune action, on ne s'attache à aucun personnage. A éviter
Eh bien, avec cet « Asteroïd City », il semblerait clairement que Wes Anderson commence à tourner en rond et qu’il soit tombé en panne sèche d’inspiration (poétique et thématique). Bien sûr sa maestria visuelle est toujours là, reconnaissable entre toutes. On retrouve sa science des cadrages millimétrés au sein d’une mise en scène ultra stylisée (et de toute beauté), ses fameux décors en carton-pâte totalement assumés qui donnent à ses œuvres un charme suranné et ce côté immensément théâtral qui fait sa patte. Mais il y aussi ces dialogues frôlant l’absurde baignés au sein de cet humour pince-sans-rire et décalé, un humour qui fonctionne d’ailleurs un peu moins bien ici. Et toutes ces répliques sont toujours débitées par une grande famille d’acteurs qui lui est fidèles ainsi que toute une palanquée d’autres qui vendraient leur mère pour tourner avec lui - le cinéaste étant aussi côté que le Woody Allen de la grande époque – et qui n’ont parfois que quelques lignes de dialogue. Bref, sur ces aspects-là, rien n’a réellement changé : tout Hollywood est là et c’est toujours aussi beau à contempler sur la forme.
Mais ce qui est beau n’est pas forcément passionnant et cet « Asteroïd City » en est le parfait exemple : un objet de goût mais presque totalement vide de sens et sans beaucoup de saveur. Après le tout aussi décevant « French Dispatch », Anderson remonte un peu la pente mais reste toujours dans un creux. Comme si le réalisateur était en manque d’inspiration et se regardait filmer. Il n’y a qu’à voir la mise en abyme théâtrale coulées dans des séquences en noir et blanc : elles sont complètement inutiles. Et, en plus, elles ralentissent le récit et nous laissent la désagréable impression d’avoir déjà vu et revu ce type de procédé, souvent ailleurs mais également chez lui. On a le sentiment net et peu engageant de regarder une succession de courts-métrages montés les uns à la suite des autres avec des thèmes ciblés. Ici ce sont les années 50, les aliens et l’espace et les Etats-Unis. « Vous avez une heure et quarante-cinq minutes monsieur Anderson, tournez toutes vos idées et collez-moi cela! » aurait pu dire un producteur véreux et peu regardant sur la qualité. Sauf que c’est un long-métrage censé avoir une histoire et une narration et qu’elles sont quasiment aux abonnés absentes.
Et c’est surtout là que le bât blesse. Qu’a-t-on voulu nous raconter? Il n’y pas de liant dans cette espèce de chronique rétrofuturiste. Si certaines vignettes nous décrochent quelques sourires, on reste la plupart du temps étranger devant cet objet de cinéma. Doit-on y voir un parallèle avec ce qui s’est passé à Roswell? Ou alors durant le Covid? Ou encore une parabole sur nos rêves d’enfants? Ou rien de tout cela ? A ce niveau, « Asteroïd City » demeure un mystère si on est d’humeur tolérante et un pétard mouillé si l’on est plus virulent. Les idées de génie du cinéaste (la scène de l’alien, la superbe topographie du lieu des évènements, ...) sont noyées dans une sorte de léthargie contemplative destinée à s’émerveiller devant ses talents d’esthète. Mais ceux-ci ne font pas tout et ce nouveau film en est le triste exemple. L’ennui n’est pas si loin et le souvenir des magnifiques « La famille Tenenbaum » ou « Moonrise Kingdom » pour ne citer qu’eux s’estomperait presque. Comme si « The Grand Budapest Hotel » était son dernier grand film ou chef-d’œuvre. Il est donc grand temps de se renouveler... ou de faire une pause au risque de perdre ce qui faisait son identité au cinéaste.
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Quelle déception ! C'est lourdingue, et la profusion de stars qui font chacune leur numéro ajoute à la confusion de l'ensemble. Son esthétisme, très réussi, ne suffit pas à sauver ce film.
"Asteroid City" est ce qu'on peut appeler une coquille vide, une film joli à regarder mais sans rien à se mettre sous la dent. Comme l'a très justement signifié Michel Ciment, Wes Anderson peut bien se permettre avec ses vingt-cinq millions de dollars de dresser sa petite partie de Playmobil sans le moindre intérêt pour le spectateur. Dans ce film, rien ne marche : ni la mise en abyme théâtrale, ni le jeu fade des acteurs, ni l'intrigue dénuée de toute originalité. Peut-être seulement la critique caricaturale de la société américaine déjà représentée une bonne centaine de fois à l'écran fonctionne-t-elle. Il n'y a rien à sauver dans ce film : c'est un naufrage absolu.
Je suis loin d'avoir vu tous les Wes Anderson, je le connais surtout pour the Grand Budapest Hôtel (que j'avais adoré !), mais je suis assez fan de son style : couleurs pastels très contrastées, des dialogues grandiloquents, des personnages et des décors décalés et hauts en couleur ! J'ai retrouvé tout cela dans ce film.... à un gros défaut près, c'est qu'il n'y a pas d'histoire du tout... Tous les personnages, décors et dialogues, aussi réussis soient-ils, ne portent rien, c'est dommage. Les personnages arrivent et repartent du film, et voilà, rien de plus. Je suis peut être passé à côté et tant mieux si ce film a pu plaire à certains mais pour moi c'est une énorme déception.
J'ai aimé ce film parce qu'il me donnait l'impression de voir le rêve de quelqu'un qui justement rêve à quelque chose d'autre...impressionniste & surréaliste surimposé l'un à l'autre et dans l'autre. Certes je comprends que cela désoriente plusieurs ...y comme chercher un fil de la trame narrative d'un rêve ...ce n'est qu'avec la méthode psychanalytique que l'on peut les comprendre vraiment ...mais pour un film se serait trop de temps et d'énergie. 8/10.
This movie would disorient many as the narrative framework should taken as a dream within a dream, add a large dose of Impressionism and a little surrealism, you will add up, if you have talent with the visual reality of this movie. The colour, the music, the rhythm of this movie was a pleasure to watch and just let yourself go in this out of touch world that tell a lot about our inner working. 8/10
On retrouve l'univers si particulier de Wes Anderson, cette précision millimétrée qui peut confiner au génie, portée par un scénario implacable comme dans le Grand Budapest Hôtel, mais qui peut aussi agacer dans son maniérisme , et je pense notamment au French Dispatch où je n'ai pas trouvé de sens réel... Je craignais le pire avec ce dernier opus, avec la critique mitigée de nombreux spectateurs. mais là, j'ai été emporté. Eclat de la précision et de la perfection visuelle référence aux magazines vintages de l'époque, humour décalé, poésie, personnages parfois savoureux... et surtout ce sens retrouvé du récit, sur la mise en abîme de la création, le rapport à la mémoire, au réel et au fantasmé parfois plus vrai que le réel. Et puis ce poids délicieux de la nostalgie. Un film qui ne peut plaire à tout le monde, mais qui est pour moi certainement l'un des plus personnel de son auteur!
Ça commence à devenir une habitude avec les films de Wes Anderson. Le réalisateur américain propose d’abord aux spectateurs une vraie expérience visuelle. Et celle d’Asteroid City m’a énormément plu. C’est tellement beau ! Cet acteur à cet endroit précis, ce décor ici plutôt que là, cette caméra qui filme ce plan … tout est réfléchi et orchestré au millimètre près. Ça donne évidemment un aspect tellement parfait que certains spectateurs peuvent rester dubitatifs. Wes Anderson propose aussi une expérience scénaristique qui me semble ici plus aboutie que pour son précédent film, The French Dispatch.
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Pas sur d'avoir compris celui-la... Asteroid City est un film léger et chaleureux qui n'hesite pourtant pas à jouer avec le spectateur, et avec son histoire !
Anderson s'attarde sur beaucoup de chose, de détails, de personnages, d'intentions. Ça pullule tellement d'imagination que j'avais du mal à faire sens de ce que je voyais.
Le film explore notre rapport à la vie, aux autres, au grand mystère de l'existence. C'est un bébé du confinement auquel l'histoire fait de nombreuses références sans s'en cacher.
J'ai passé un bon moment et ce fut un visoonnage agréable. Mais forcé de constater qu'on a du mal à suivre et le film se donne pas beaucoup de mal pour nous aider à comprendre