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islander29
859 abonnés
2 353 critiques
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4,0
Publiée le 13 septembre 2022
le titre est inspiré d'une série américaine des années 90, "tout le monde aime Raimond" excellente comédie . Bon le film n'a rien à voir avec cette comédie.....C'est un film délicat et plein d'ironies attachantes sur la vie en société...Le film est bourré de clins d'oeil sur notre vie actuelle...Je ne peux tous les citer;;;; Blanche Gardin veut séduire, sortir du moule...Cest le sentiment que j'ai après avoir vu ce film particulier ....Il faut dire que les dialogues sont toujours appropriés et nerveux, donc aucun ennui à attendre....Ensuite la voix off donne lieu à de courets séquences d'animations, appelons cela plutot de courts dessins...Je dois avouer qu'en sortant j'avais l'impression d'avoir passé une après midi à Lisbonne, donc une bonne bouffée d 'oxygène gratuite...cela fait du bien...Pour en revenir au film, il est délicieusement mis en scène, toujours avec du rythme, des brins d'humour, une caméra qui aime les acteurs autant que Lisbonne, ou les intérieurs d'appartement.... C'est très agréable et frais, jamais lourd, il faut être vif, sauté dans le train.....la dernière demie heure part sur un autre registre ( faire son deuil), là on change, on passe dans l'émotionnel, avec même une certaine tristesse pour ceux qui ont perdu des êtres chers....Céline dEvaux, une réalisatrice à suivre...Je conseille...
J'ai adoré ce film... beaucoup s'y reconnaîtront. Il touche à des termes universels : la nevrose, la transmission, la culpabilité, l'ecoanxiete, la vulnérabilité, la dépression. Film tendre, long et lent, témoin des problématiques de son époque. Il contient ce qu'il faut d'humour.
Très belle comédie. J'ai beaucoup aimé la psychologie du personnage et l'humour du film ! Les passages en dessin animé apporte quelque chose en plus (autodérision ?)
Dommage que l'on ne puisse pas mettre moins que ça. Je m'attendais à rire du début à la fin du film et au fait c'est vraiment un fiasco ce film... absolument à éviter à tout prix ! D'un ennuyeux mortel !
Ce film est atypique, d'une grande délicatesse, beaucoup de finesse, d'humour, de profondeur. Des images esthétiques et une bonne son remarquable s'ajoutent à la qualité du film et à la magnifique prestations des acteurs. Blanche Gardin est resplendissante, Laurent Laffite remarquable de justesse. Un excellent moment.
Premier film de Céline Devaux et premier vrai grand premier rôle à l’écran pour Blanche Gardin. Elle y est vraiment très bien, tout en sobriété et presque en discrétion, mais épatante. A ses côtés Laurent Lafitte est tout aussi savoureux. Voilà une comédie dramatique, plus douce qu’amère, plus solaire que triste ou nostalgique. Une jolie chronique sur le deuil et la perte d’un parent, la dépression qui peut en découler puis le retour à la surface. Le tout est écrit avec une belle sensibilité. C’est aussi plein d’humour, souvent décalé. Les pensées et la conscience de l'héroïne sont représentées en voix off et en petites séquences animées par une sorte de petit personnage, petit fantôme chevelu. Je pensais que cela allait être agaçant mais on s’y fait très vite et c’est vraiment très drôle. Chose rare, voilà donc un premier long métrage très réussi et qui sort de l’ordinaire. Et on ne s’y ennuie pas une seule seconde. Un très joli film, original, touchant et plein d’espoir, une très belle surprise.
Un petit bijou que ce film !! Profond et émouvant , décalé et subtil , drôle et déjanté ! Rajoutez à cela deux comédiens remarquables qui nous émeuvent autant qu ils nous amusent et vous aurez un film d une poésie et d une originalité qu il serait dommage de manquer.
Jeanne Mayer (Blanche Gardin) est une jeune start-upeuse propulsée sur le devant de la scène médiatique pour une invention de génie – un filtre biodégradable capable de nettoyer les océans de leur plastique – et rapidement déchue de sa gloire éphémère après le naufrage de son projet. Sa situation financière ayant du plomb dans l’aile, elle n’a d’autre solution que d’aller vendre l’appartement que sa mère (Marthe Keller), suicidée l’an dernier, a légué à Lisbonne, à elle et à son frère (Maxence Tual). Dans l’avion qui l’y amène, Jeanne retrouve Jean (Laurent Lafitte), un ancien camarade de lycée.
J’ai vu ad nauseam, pendant les semaines qui ont précédé sa sortie, la bande-annonce de "Tout le monde aime Jeanne" qui m’avait rebuté. J’imaginais à tort une banale comédie romantique française construite autour de Blanche Gardin et tout entière calibrée pour capitaliser sur son potentiel comique. Je ne me trompais pas tout à fait : "Tout le monde…" est bien une comédie romantique dont l’issue ne surprendra guère ou, pire, nous confirmera dans nos préjugés. C’est aussi un film tout entier construit autour de Blanche Gardin, Laurent Lafitte, malgré sa popularité et son immense talent, en étant réduit au second rôle.
Mais "Tout le monde…." ne s’y réduit pas. Le premier film de Céline Devaux, qui vient de l’animation, est une sacrée réussite qui dépasse de plusieurs têtes le tout-venant télévisuel auquel la comédie française nous avait habitué. Et ce pour trois raisons.
La première, c’est bien sûr Blanche Gardin, dont les one-woman shows me font hurler de rire tout en me mettant terriblement mal à l’aise tant son humour est souvent border line. Elle est ici de tous les plans, le film étant construit autour de la dépression qu’elle traverse. Une dépression causée à la fois par son échec professionnel et par le deuil qu’elle doit faire d’une mère avec laquelle elle entretenait des relations compliquées. Une telle exposition était la porte ouverte à toutes les surenchères. Blanche Gardin et sa réalisatrice ont eu au contraire l’intelligence de se brider. Blanche Gardin n’en rajoute pas. Mieux : elle sous-joue. Le comique nait moins d’elle que de son double imaginaire, un fantôme de papier qui apparaît sous le crayon de Céline Devaux et qui dit tout haut ce que Jeanne pense tout bas.
La deuxième, c’est Laurent Lafitte. Cet acteur est un génie. Il sait tout faire. Quand donc obtiendra-t-il le César du meilleur acteur qu’il mérite tant ? La bande-annonce laissait escompter un beauf envahissant qui finirait par séduire Jeanne en la sortant de sa dépression. Le personnage de Jean est plus complexe : il est moins beauf que gentiment toc-toc, moins irritant que désopilant. Ses répliques décalées sinon malaisantes (« Je suis content que tu sois encore en vie »…) font mouche sans faire exprès, l’air de rien et instille une poésie et une loufoquerie inattendues.
La troisième, c’est Lisbonne où se déroule le film. Il aurait pu tout aussi bien se passer à Paris comme tant de comédies françaises. Mais il n’aurait pas eu le même charme. Céline Devaux ne cède pas à la tentation d’en faire un décor de carte postale. On n’en verra même pas la Tour de Belem ou le Monastère des Hiéronymites. Mais on en humera le parfum sucré des pasteis, on sentira sur sa peau le soleil rasant de l’Atlantique, on en entendra la musique chuintante de la langue….
Comédie de la dépression et du deuil, "Tout le monde aime Jeanne" réussit à nous faire rire sur un sujet grave.
Je n'ai rien compris au film, sans doute pour ça que je me suis ennuyé. Ce film a été un supplice, aucun rythme, très ennuyeux. Une histoire banale et triste. La petite voix intérieure est très énervante, les animations qui entrecoupent les séquences du film sont gênantes. J'en ai marre de ses films Français ennuyants, je veux bien faire l'effort d'aller au cinéma pour voir les films Français, mais arrêter de tout suggérer par manque de moyens financiers. Tous se fait dans des silences très longs avec des cadrage fixes sans rythmes et absolument ennuyants.
Aucun intérêt . Aucun fil conducteur rymtne inexistant. Humour a revoir car très maladroit. Très décevant par rapport à la bande annonce On arrive même pas a dissocier le début de la fin tellement il y a pas d'histoire réelle !
Le propos et le style sont originaux de par ces incrustations de scènes graphiques d’animation qui représentent ou symbolisent le for intérieur de l’héroïne, Jeanne que tout le monde aime, ses affres, ses doutes, ses regrets, ses interrogations, ses stratégies de contournement, son état quelque peu dépressif finalement. C’est grave Docteur ? Oui et non. C’est en tout cas « ne pas être tout seul dans sa tête » mais on est tous plus ou moins comme ça. Disons que le trait est grossi, un peu comme dans « Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel » (1993) qui reste une référence cinématographique quand il s’agit d’aborder les ressorts psychologiques intimes sur un ton badin et restant humoristique, comme ici. Toutefois, la fréquence de ces incursions mentales devient lassante. Au début on est agréablement surpris par la méthode narrative (on peut même s’identifier). A la longue, ça ne fait plus trop rien.