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JulietteCdeB
1 critique
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1,5
Publiée le 9 septembre 2022
Film sans intérêt. Mais Laurent Lafitte est vraiment chouette dans un registre comique. A voir en accéléré à la télé pour voir les scènes de Lafitte. Laurent Lafitte qui commence peut être une carrière d’acteur comique!
Je ne me suis jamais autant ennuyé devant ce personnage dépressif à qui ,en plus ,on rajoute un bonhomme en sous texte au cas on nous n aurions pas compris ce qu'elle ressent.! Et son partenaire qui a pour caractéristique de voler et de prôner le vol comme but n est vraiment pas drôle. Moi qui suis de nature extrêmement gaie ,j en suis sortie complètement déprimée.
On ne conseillera pas cette oeuvrette, qui ne présente guère d'intérêt. Blanche broie du noir et Lafitte fait du sur place. Le dessin animé n'ajoute rien. Dans la salle, silence pesant.
Film touchant et poétique qui fait beaucoup de bien ! Les sujets du deuil et de la dépression sont abordés avec bienveillance et humour. On ressort de la salle léger.
Mais quel plaisir de voir une comédie très actuelle et globalement plutôt fine ! Le point de vue "côté femme" est souligné par une voix off et des petits dessins animés figurant la conscience de l'héroïne, subtils et toujours drôles. Quelques scènes manquent peut-être un peu de légèreté (dans l'avion ou pendant la visite de la femme agent immobilier) mais l'émotion pointe quand il faut et on sourit de bon cœur tout au long du film. Les acteurs sont très bien et jouent une partition pleine d'humour et de délicatesse. Nous avons passé un excellent moment !
Attiré par de bonnes critiques de tous bords, je me dis, allons-y voir. Patatras ! Fatalitas ! La malédiction du film français ! Foiré une nouvelle fois, pas de scénario, pas de dialogue, pas de cinéma, rien. On met 1 acteur et 1 actrice plutot bons et allez hop ils vont bien faire quelque chose. Pour eux cela a du être des vacances à Lisbonne et ça paye les impôts, et la réalisatrice a fait un dessin animé mais elle ne le sait pas. A fuir donc, à toute vitesse et sans se retouner
Un divertissement plaisant où je ne m'attendais pas à voir autant d'illustrations qui ponctuent les pensées de Jeanne. Blanche Gardin est quasiment à l'opposé de ses personnages qu'elle campe sur scène. Son jeu sobre s'associe bien à celui de Laurant Laffite, exhubérant à souhait. Le traitement du film est bien vu, et les traits d'humour assez savoureux sans pour autant que ce soit le film de l'année.J'aime à croire que le prochain long métrage de Céline Devaux sera attendu comme une délicieuse gourmandise. A voir !
On adore Blanche Gardin et Laurent Laffitte, mais franchement on s'ennuie ferme entre deux gags. Le scénario est indigent, le rythme poussif, on peut vraiment mieux occuper son temps qu'en allant voir ce petit film.
En préambule, je tiens à dire que j'aime beaucoup l'humour pince-sans-rire de Blanche Gardin, et que je trouve Laurent Lafitte excellent dans la plupart de ses rôles. Dans cette petite comédie légère à la sauce lisboète (la plupart de l'histoire se passe à Lisbonne), la réalisatrice Céline Devaux a tenté le pari de nous proposer à l'écran, via des images d'animation enfantines, tout ce qui se passe dans la tête de l'héroïne, à savoir Jeanne (Blanche Gardin). Et c'est là que le bas blesse : déjà que le scénario ne casse pas vraiment des briques au départ (quel manque de piment !), mais la répétition de ces séquences animées infantiles finit par lasser le spectateur, malgré les bonnes intentions de montrer tout ce qui peut se dérouler dans le cerveau d'une femme ! De bons comédiens, mais un sujet traité sans grand relief, malgré cette perfusion de séquences cartoonesques. Passable. Site CINEMADOURG.free.fr
Merci du fond du cœur pour ce film qui parlera à quiconque est passé par la dépression, ou même par une "bouffée délirante". Merci pour parler de nous, des gens normaux et anormaux. Merci pour la beauté reconnue, pour Lisbonne et pour les chants d'enfant. Merci aux acteurs, qui furent si convaincants (mon adoration pour Blanche Gardin va s'accroissant, et Laurent Lafitte commence vraiment à me plaire énormément - quel talent! l'acteur qui joue le frère de Jeanne est aussi parfait dans son rôle). Et merci à Marthe Keller et spoiler: ses apparitions, douces et éblouissantes, comme un rai de lumière bien placé .
J'ai bien failli quitter la salle avant la fin du film , n'ayant pas trop compris son sens ....une succession de dialogues , certains comiques je le conçois, mais cela ne suffisait pas à le rendre interessant . Ennuyeux . A fuir
En commençant par des courts-métrages d’animation (Vie et mort de l'Illustre Grigori Efimovitch Raspoutine, Le repas dominical), Céline Devaux s'est rapidement fait remarquer pour que son « Gros Chagrin » puisse triompher à Venise. La cinéaste prolonge ainsi cette exploration du jeu d’acteurs, en le mêlant aux techniques d’animation artisanales, dont elle sait varier les formes, afin d’appuyer son discours. Elle nous emporte alors avec un récit d'une justesse mélodieuse, où l'héroïne se bat constamment avec sa conscience ou son for intérieur. « Tempura » l'avait récemment caractérisé dans une ivresse plus inclusive, dans le sens où elle se superpose directement au champ de vision de son personnage amoureux. Ici, la narration emprunte les mêmes procédés que ses courts, en laissant tout le cadre à une manifestation à la chevelure lisse.
Découvrons-en un peu plus sur Jeanne (Blanche Gardin), idéalisée par sa silhouette et un taux de réussite qu'on lui attribue un peu trop tôt. Son plongeon ne sera que plus long. Le projet Nausicaa qu'elle porte pour l'environnement aquatique finit par sombrer au fond de la mer, ne laissant à la surface que des dettes à en perdre la raison. Mais il ne s'agit pas là d'une moralité, décortiquée dans un exercice stylistique aléatoire. Bien au contraire, la mise en forme des pensées vient embrasser un état de dépression, qui revient à chaque houle qui peut l'empêcher de trouver une issue. La femme modèle de l'année n'est pourtant pas si intouchable que cela et c'est dans un inconfort permanent qu'elle résiste à des pulsions similaires que Maupassant pu traverser dans ses dernières années. Le décès de sa mère ramène donc Jeanne à redécouvrir le quartier de Lisbonne qui l'a vu naître et s'enfuir avec son frère Simon (Maxence Tual), laissant ainsi leur unique parent dans l'attente d'un contact et d'un amour qui n'a sans doute pas été réciproque.
Ce que Devaux touche avec son animation acrylique et au feutre, c'est bien une sensibilité comme on en voit peu dans le paysage qui a tendance à choisir le pessimisme comme facilité. Un peu d'espoir et de déboires peut également conclure sur cette phase rocambolesque, où la confusion règne et où les émotions deviennent hors de contrôle. La cinéaste maintient toujours cette lueur au fond de Jeanne, qui bouillonne derrière son avatar fantomatique et c'est ce qui réussit à la compréhension de l'œuvre, qui ne manque ni d'humour, ni d'humanité. En scanner les individus qu’elle rencontre, elle finit par tomber sur Jean (Laurent Lafitte), Kleptomane à midi et baragouineur la seconde qui suit. Il dégage une liberté sans complexe, chose que l’ancien amant Victor (Nuno Lopes) n’est pas disposé à épouser. Le dédale mental n’en est que plus saturé par des invitations à boire ou à se revoir, entre les traumatismes des enjeux climatiques et la nécessité de correspondre à un modèle taillé pour briller en société.
La femme moderne s’illustre donc ainsi, parfois dépressive et souvent enfermée dans une carapace d’une neutralité attristante. Mais comme on aime le rappeler, « Tout le monde aime Jeanne » et tout le monde défile dans un rythme soutenu, mais efficace, brisant peu à peu cette dépendance au recul et à la fantaisie. L’héroïne file lentement vers la réalité qui l’effraie tant. Si elle n’y arrive pas seule, elle pourra toujours trouver une personne pour l’accompagner, jusqu'à ce qu'elle puisse enfin déambuler paisiblement.
Je me faisais une joie de voir ce film avec d’excellents acteurs, mais quelle déception ! Les animations sont moches, la petite voix intérieure est très énervante, au début on supporte on se dit que le film va enfin commencer, mais non c’est comme ça jusqu'à la fin !
C'est un film burlesque qui s'inscrit dans le filon qu'a trouvé il y a 11 ans la réalisatrice avec sa vidéo d'animation de sortie de l'ENSAD : "How to make a hysterically funny video on a very sad music" (= comment faire un vidéo désopilante sur une musique très triste"). Cela marche !
Une partie de la salle riait de bon coeur ! De quoi et de qui riait-on ? De nous bien sûr ! Qui n'a pas eu (ou n'a pas) une petite voix intérieure qui commente de façon critique ce qu'on fait ou veut faire ou ce que fait ou ne fait pas autrui ? C'est par ailleurs très bien joué. On est emporté par le jeu des acteurs.
La réalisatrice ne se cache pas (selon moi), elle montre sa vulnérabilité et cela peut avoir une vertu presque thérapeutique sur le spectateur. Ce film est à saluer pour son humanité.