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Emmanuel Cockpit
65 abonnés
985 critiques
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1,5
Publiée le 20 décembre 2024
Ce traitement de la grossesse par une jeune femme qui s’interroge sur cet évènement non contrôlé de sa vie n’a pas beaucoup d’intérêt. Les images animées qui complètent les séquences apportent une fraîcheur qui ne suffit pas à faire oublier le reste de l’histoire traité de manière banale. Ça tourne un peu en rond et certaines scènes qui se voudraient « dans la vraie vie » ne font pas dans la finesse en s’alimentant d’un médiocre langage scatologique. A oublier.
A force de dessiner des bébés, elle en attend un ! Et n’en veut pas ! Surtout pas ! Cela donne un film très cru sur la grossesse - et la maternité - non désirées qui propose – entre autres – de rendre la vasectomie obligatoire puisqu’elle est en principe réversible... De l’humour souvent grinçant, une mise en image dynamique et originale avec insertion de dessins de qualité. A voir.
Une réflexion autour de la découverte (tardive) de la grossesse, jusqu'à l'adoption. Outre le chamboulement dans une vie et la bonne humeur de départ, le traitement ne fait pas toujours dans la finesse et certaines scènes sont insignifiantes. Le principe des dialogues avec les incrustations animées n'est pas très nouveau et peut lasser. Pour autant, quelques jolis moments subsistent dans cette histoire chaotique.
A la fois drôle, pop et bien rythmé, Ninjababy est une comédie sans grande prétention. L'énergie qui s'en dégage tient principalement de son actrice principale, à la fois rayonnante et électrique. La mise est scène est assez simple, mais se trouve renforcé par l'insert d'animation par petites touches. Le propos global sur la maternité, les relations de couple, ou l'affirmation de soi sont assez simplistes mais évitent certains pièges de mauvais goût. En revanche, la psychologie des personnages (notamment secondaire) semble un peu confuse, et donnent lieu à une résolution qui tombe comme un cheveu sur la soupe.
Une comédie norvégienne drôle, irrévérencieuse et punchy qui aborde le thème de la maternité non désirée avec une utilisation astucieuse de l'animation pour illustrer le bébé ! 3,25
Un film norvégien plutôt sympathique, mais qui tourne assez vite en rond avec quelques longueurs. Au final assez moyen même si ça se regarde assez facilement malgré tout.
Le ciel nous tombe parfois sur la tête et c'est ce qui arrive à Rakel qui découvre qu'elle est enceinte de six mois. Elle était déjà paniquée à l'idée d'être enceinte de quelques semaines, mais de plusieurs mois... C'est la panique totale pour la jeune femme qui tente de trouver des solutions à droite à gauche... Oubliez le glamour et les pincettes, "Ninjababy" est une comédie naturelle, authentique et sans tabou sur le déni de grossesse, sur la grossesse non désirée, sur la peur de ne pas être à la hauteur, sur l'absence d'instinct maternel, mais aussi sur les inégalités hommes-femmes. Dans un univers proche de la BD puisque Yngvild Sve Flikke a gardé le style de l'œuvre originale, on voit débarquer ce petit personnage représentant le fœtus dans le ventre de Rakel. Un personnage qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense. "Ninjababy" est bien écrit, incisif, créatif, frais, amusant et touchant. Un film rafraichissant à l'image de l'excellente Kristine Kujath Thorp qui incarne donc une femme à la fois drôle, touchante, forte et fragile. Bref, un bon film.
Le film est un peu différent du roman graphique, il ne s'agit plus d'une lycéenne de 16 ans mais d'une jeune femme de 23 ans, il n'y a plus de notion de solitude mais au contraire une jeune femme moderne, libre et indépendante. Rarement on aura vu une jeune femme aussi libérée jusque dans sa façon de parler, parlant sans réfléchir ou plutôt sans tabou mais en même temps sans être vulgaire ni dans la provocation. Le récit prend son envol surtout quand Rakel apprend la grossesse, et donc quand s'éveille le bébé dessiné par Rakel. Un bébé qui prend vie comme un petit génie qui harcèle sa maman par procuration. Dans le genre on pense un peu au bébé de la série TV "Ally McBeal" (1997-2002), dans une sorte d'anti-thèse puisque Ally voulait justement un bébé alors que Rakel n'en veut pas. Mais évidemment, une grossesse c'est aussi important, un accouchement arrive et le sérieux commence à prendre le pas sur l'humour jusqu'à cette séquence qui bouscule, réveille, secoue, une Rakel paumée à un point de non retour. On rit un peu, on sourit beaucoup, malgré ses nombreux défauts Rakel reste touchante et surtout femme avant tout qui a droit de choisir ce qu'elle veut pour sa vie et pour son corps. Rakel est un symbole qui renvoie très loin la ménagère du 20ème siècle. Un bon moment. Site : Selenie.fr
Une réelle surprise, une réussite! Dans nos sociétés bien pensantes où la maternité se doit d'être heureuse et souhaitée, ce film fait très fort ! tout comme l'héroïne qui va au bout de ses désirs profonds. Un sujet sérieux "le désir d'enfant"raconté dans un film plein d'humour et de dérision. Un film dynamique où on rit beaucoup même si parfois le comique de situation cherche à cacher une vraie détresse, un sentiment de solitude. Les parties animées sont tellement vraies et décalées, une vraie bonne trouvaille pour faire vivre un enfant à naître ou pas ... Un film d'une rare intelligence car drôle et émouvant. Il n'y est pas question de morale ni bonne ni mauvaise mais juste de l'existence d'une nana pleine de projets, pleine d'idées, pleine d'avenir, une femme libre de ses choix . "Faites la paix avec les diktat sociétaux", j'avais écrit cette phrase précédemment "pour les enfants des autres" ici encore elle prend tout son sens. Aucun jugement juste l'envie de se réaliser soi-même. Une fin attendue ou inattendue mais une vrai fin qui n'est pas celle d'un conte de fée mais la fin d'une histoire d'aujourd'hui une histoire de la vraie vie.
Un bon moment de détente. Est ce un film féministe ? Je ne sais pas . En tous cas un film plein d'humanité dans lequel hommes et femmes assument leur complexité et revendiquent leur liberté.