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    Ninjababy
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    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2022
    Rakel a vingt-trois ans, des rêves plein la tête (devenir astronaute, garde-forestier ou dessinatrice de BD), une vie de bâton de chaise entre soirées copieusement arrosées et amants d’un soir, et un mal au bide qui se révèle bientôt, à sa plus grande stupéfaction, un foetus de six mois. Les délais légaux pour avorter sont largement passés. Que faire de ce bébé dont Rakel ne veut pas et qui déjà s’invite dans sa vie sous les traits d’un cocasse personnage de BD ? Le faire adopter par sa sœur qui essaie désespérément de concevoir ? responsabiliser son père génétique, un adulescent égocentrique ? Ou l’élever avec Mos, le professeur d’aïkido dont Rakel est en train de tomber amoureuse ?

    "Ninjababy" nous vient de Norvège – un pays dont l’existence sur la planète cinéma se réduit hélas à un seul réalisateur connu, Joachim Trier ("Oslo, 31 août", "Julie (en 12 chapitres)"…), et un seul acteur, Anders Danielsen Lie. "Ninjababy" est l’adaptation d’une bande dessinée – ou plutôt faut-il aujourd’hui écrire d’un roman graphique – de Inga Sætre publié en 2011.

    "Ninjababy" utilise la même technique que celle qu’on voit dans Tout le monde aime Jeanne – et qu’on voyait déjà il y a près de quarante ans dans le clip iconique du groupe norvégien A-ha "Take on Me" où une lectrice charmée voyait le charmant garçon de la BD qu’elle lisait prendre vie : des images animées sont surajoutées aux plans filmés et ces personnages imaginaires dialoguent avec les acteurs bien réels. Un moyen graphiquement innovant et scénaristiquement malin de donner corps aux sentiments intérieurs des personnages sans recourir à la voix off.

    Rakel incarne un personnage bien de son temps : une jeune femme indépendante qui ne veut pas que la fatalité lui impose un enfant qu’elle n’a pas souhaité. Rakel a ce mélange de dureté et de douceur (dans l’amour naissant qui se noue avec le timide Mos), d’égoïsme et d’altruisme (dans sa relation avec son bébé qu’elle ne veut pas abandonner à n’importe qui) qui la rend éminemment sympathique. Trop peut-être. Le thème de la grossesse non désirée a été si souvent traité au cinéma ("4 mois, 3 semaines, 2 jours", "Juno", "Never Rarely Sometimes Always") qu’il ne surprend guère. Qu’il soit ici traité avec humour et tendresse, sur un mode comique qui départ avec celui, plus grave sur lequel on le voit d’habitude traiter, ne suffit pas à lui donner beaucoup d’intérêt.
    DESFLIMS
    DESFLIMS

    48 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2022
    Résumé à la con : Alors qu’elle aurait préféré piloter un vaisseau spatial ou devenir une autrice de BD à succès, une nana tombe enceinte par inadvertance et sa vie s’en voit bouleversée.

    L’avis cool : Ne vous y trompez pas, ce n’est pas parce que Yngvild Sve Flikke a un nom aussi imprononçable pour nous bon Français pénibles qu’un certain film avec Dany Boom sur un volcan Islandais, que son NINJABABY sera forcément aussi avarié. Ce film cru emprunte la forme d’un dialogue socratique entre la mère et son foetus dans lequel la réalisatrice Norvégienne nous livre une vision corrosive et engagée de thèmes résolument sujets à controverse, celui des grossesses non désirées et d’une potentielle absence d’instinct maternel. Ce film c’est un juste équilibre entre un sujet aussi sérieux qu’actuel et une bonne dose d’humour.

    L’avis un peu moins cool : Scènes de crime dans la culotte, étrons, liqueurs séminales, soyez prêts: rien ne vous sera épargné. Pas de tabous en Norvège et même si nous on trouve ça génial, on imagine aisément que ça pourrait donner quelques sueurs froides à deux/trois d’entre vous donc on préfère vous prévenir. Même si les évènements s’enchainent à une allure où on peut aisément les voir venir, on apprécie la liberté de ton hyper décalée et mélancolique de ce film adapté d'un roman graphique qui mélange fiction et animation.

    Si tu veux voir d’autres films sur les tourments liés à une grossesse non désirée :
    - JUNO, 2008 - Jason Reitman
    - L'EVÉNEMENT, 2021 - Audrey Diwan

    Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
    Benito G
    Benito G

    683 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Une production Norvégienne assez déroutante mais qui perd pas son file conducteur. Bon, si vous vous attendez à une condamnation bien moraliste d’une pécheresse punie par le destin, que c’est bien fait pour elle ; vous vous tromper totalement. C’est un film profondément féministe (au passage, il y a une discussion au cours du film sur les différents moyens de contraception faisant pertinemment et implacablement comprendre que c’est un peu trop souvent à la femme de morfler à ce niveau-là !) et qui a le grand mérite d’assumer son propos jusqu’au bout.
    Il y a du Juno dans le portrait de cette femme qui ne veut pas élever soi-même son enfant, mais le confier à quelqu’un d’autre. Ici, c’est affiché, la thématique centrale bien concis. Non, toutes les femmes ne sont pas faites pour être mère. Non, certaines d’entre elles sont capables de s’accomplir ailleurs, sans passer forcément par la case “enfanter”. Voilà une évidence pas si évidente que cela pour une partie non négligeable de la société.

    Mais ce n’est pas par le regard de cette dernière (ce qui évite un angle “tract” qui aurait pas mal phagocyté la subtilité du tout !) sur le refus d’être mère que l’ensemble se déroule, c’est à travers la vision de notre personnage principal. Une vision dans laquelle sa psyché, ses pensées s’incarnent dans des parties animées (par le biais des graphismes de ses dessins !), lors desquelles elle peut être amenée à dialoguer avec son fœtus qui ne cesse de la hanter mentalement. En conséquence, ce type de séquences n’est pas là pour faire genre, mais a une véritable utilité, une véritable fonction narrative.

    Autrement, la réalisatrice Yngvild Sve Flikke n’alourdit jamais le trait, ne tombe jamais dans la caricature. Certes, le ton est principalement à la comédie (même si dans le dernier quart l’émotion prend naturellement et graduellement sa place dans le récit !), mais la description des personnages n’est jamais méchante. Chacun d’entre eux est attachant, est juste plus ou moins dépassé par les événements. Ainsi, si on prend par exemple la protagoniste, OK, elle ne souhaite pas élever son enfant, OK, elle souhaite le confier à quelqu’un d’autre, mais si elle est incapable d’avoir le point de vue d’une mère, elle se montre profondément empathique en ne voulant pas confier à n’importe qui le fruit de ses entrailles au lieu d’être en mode “je m’en bats les ovaires !”.

    Qu’ajouter de plus ? Ah si, quand même, la charismatique Kristine Kujath Thorp, dans le rôle principal, est absolument remarquable. Elle réussit à équilibrer la vivacité et la drôlerie, insufflant beaucoup d’énergie ainsi que provoquant de nombreux éclats de rire, avec de la sensibilité.

    Pour conclure, Ninjababy est féministe, juste et marrant
    AZZZO
    AZZZO

    309 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    C'est un "Juno" norvégien, l'histoire d'une jeune femme qui assume difficilement une grossesse imprévue venant perturber son quotidien. Rien de bien nouveau : la mise en scène est classique et les inserts dessinés font penser à ceux du film de Céline Devaux ("Tout le monde aime Jeanne") sorti à la même période. Pourtant, on prend plaisir à suivre la fougue du personnage magnifiquement interprété par Kristine Kujath Thorp. Une histoire touchante et drôle à la fois.
    Lilibompox
    Lilibompox

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Drôle et même grinçant, cette adaptation cinématographique du livre éponyme est une réussite. Yngvild Sve Flikke nous présente le portrait émouvant et terriblement juste de cet anti-héroïne qui essaye tant bien que mal de gérer son dénis de grossesse. Un sujet aussi poignant et trop peu méconnu mit en lumière sans lourdeur. Un film qui fait du bien, bravo.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    Très joli film où Rakel découvre assez tardivement qu’elle est enceinte. Une situation qui la plonge dans de grands questionnements, elle qui ne s’imagine pas et ne veut pas être maman. Que faire de cet enfant non désiré ? Un vrai film féministe, drôle et touchant. Rakel, dessinatrice de bande dessinée va en effet imaginer l’enfant dans son ventre et dialoguer avec lui. A voir.
    Jean-luc Ziegler
    Jean-luc Ziegler

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    Cette comédie sociétale nous ravit grâce à son interprète savoureuse et toute en nuances. Le scénario est en béton et l'alchimie avec ce bébé virtuel fait merveille. On passe sans arrêt d'un langage provocant mais juste à des moments de pure émotion. C'est réussi, d'avantage que la comédie "Tout le monde aime Jeanne" à laquelle on peut penser mais qui manquait de profondeur et d'écriture. C'est peut être la différence entre le cinéma scandinave et hexagonal qui n'hésite pas à appeler un chat, un chat et plus à l'aise avec un certain nombres de valeurs.
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    Entre humour et sérieux, une grossesse inattendue (à cause du raté d’une pilule contraceptive, quelle confiance aussi ! sans autre protection du mâle pour son plaisir... à lui). Occasion d’explorer les affres de la jeune femme enceinte avec la touche originale et sympathique qu’est l’incrustation de l’image graphique du fœtus, en relation avec sa (future) mère et traduisant ses doutes et interrogations sur leur avenir à tous les deux, ensemble ou pas, voire avec le papa un peu déjanté. Le procédé scénaristique et narratif n’est pas étranger à celui du récent sur nos écrans “Tout le monde aime Jeanne” (2022). Il faut croire que les bonnes idées se passent et se partagent en dépassant les frontières. En marge du sujet, ce sera aussi l’occasion d’une incursion dans la société Norvégienne ou tout le monde est (normalement) “social démocrate”, lire bien-pensant, solidaire, ouvert à l’autre, tout ça... Ce qui va bien avec l’idée d’adoption. Mais là comme ailleurs, quand on gratte le vernis il y a des choses pas très reluisantes qui émergent.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    350 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2022
    Après "Julie en 12 chapitres" par le réalisateur Joachim Trier un nouveau bijou de cinéma scandinave politiquement incorrect d'un point de vue patriarcal.
    On y suit Rakel, 23 ans qui a tous les projets du monde, sauf celui de devenir mère. Quand elle découvre qu’elle est enceinte de 6 mois suite à un coup d’un soir, c’est la cata ! C’est décidé : l'adoption est la seule solution. Apparaît alors Ninjababy, un personnage animé sorti de son carnet de notes, qui va faire de sa vie un enfer…
    J'ai vraiment apprécié cet opus féministe bourré de créativité et qui ne tranche pas pour ou contre l'IVG car il se positionne finalement sur ce qui est important. La liberté des femmes de disposer de leur existence.
    Sans trop spoiler, disons que cet enfant n'est pas de la seule responsabilité de sa génitrice et que celle ci revendique de ne pas avoir l'instinct maternel et d'être une anti-héroine.
    Le type de film sans happy end attendu qui a toute sa place dans le cinéma de genre et qui est utile à faire avancer la cause de toutes les femmes.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2022
    Norvégienne née en 1974, Yngvild Sve Flikke a réalisé des séries TV et des documentaires pour la télé norvégienne pendant 17 ans avant de réaliser en 2015 "Kvinner i for store herreskjorter", son premier long métrage de cinéma, un film qui n’est jamais sorti dans notre pays. Travaillant particulièrement autour de sujets féministes et désirant faire un film sur la grossesse dans lequel prendraient place des séquences d’animation, l’idée d’adapter « Fallteknikk », un roman graphique de Inga Sætre, s’est imposée à elle, d’autant plus qu’elle s’intéressait depuis longtemps au travail de cette dessinatrice de bandes dessinées. "Ninjababy" a été présenté dans de nombreux festivals et a glané de nombreuses récompenses, la plus importante étant sans doute le Prix de la meilleure comédie lors des European Film Awards de 2021.
    Alors que le cinéma norvégien semble actuellement reposer sur les seules épaules de Joachim Trier, voilà qu’arrive sur nos écrans ce remarquable deuxième long métrage de Yngvild Sve Flikke, une réalisatrice très inventive qui excelle à faire passer des messages au milieu des rires générés par son sens du comique. Un film à ne pas manquer !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    C’est une réalisation d'Yngvild Sve Flikke. Ninjababy est adapté du roman graphique Fallteknikkétait de l'animatrice, dessinatrice et illustratrice norvégienne Inga Sætre. Cette dernière a écrit le scénario avec Johan Fasting et la réalisatrice.

    Le style nordique est toujours à part entier. À l'image de Tout le monde aime Jeanne sortie récemment, Ninjababy aussi sera hybride en ajoutant des touches d'animation.

    L'histoire de cette femme enceinte va être très forte alors qu'elle n'a pas envie d'avoir d'enfant. Rakel va être coincée dans cette condition et doit s'adapter. Parfois drôles, d'autres fois plus tristes, chaque passage a un sens et permet de faire évoluer le personnage. La légèreté permet de s'évader, mais les remises en question vont faire réfléchir profondément. Ninjababy va réveiller plein de choses. Tout est placé au bon endroit afin d'émulsionner le tout. La fin peu conventionnelle va nous ramener à la réalité. Tout n'est pas fleurs bleues, et petits oiseaux, des fois la vie est plus compliquée. Chaque être humain à sa vision de la vie.

    Les passages d'animation sont primordiaux. Ils vont être à l'image du film en arrivant à être drôle mais aussi sérieux. Le bébé est symbolisé par ce petit ninja communicant avec sa mère. Avec ces échanges, elle fuit le réel. Le lien, qui se construit entre une mère et l'image d'un enfant qu’elle ne veut pas, est très fort émotionnellement.

    Kristine Kujath Thorp est fantastique. Cette femme est un beau symbole d'une jeunesse ne voulant pas forcément d'enfants et qui ne supporte plus que la société la pressionne. Les acteurs secondaires vont venir parfaitement illustrer le propos.
    Anne Gauducheau
    Anne Gauducheau

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2022
    Un film sans pathos qui aborde la sexualité, le désir d’enfant ou pas, la maternité, la paternité ...dans un joyeux bazar plein d’humanité. L’humour est présent tout au long du film malgré la détresse de Rakel et les dessins qui accompagnent les images sont parfaits!
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Rares étaient jusqu'alors les films qui présentaient l'instinct maternel autrement que comme naturel et épanouissant. Mais les temps changent, les femmes cinéastes ont enfin voix au chapitre et un long-métrage comme Ninjababy peut, sans choquer, mais en provoquant un peu quand même, s'attaquer à un portrait de jeune femme n'ayant aucune envie d'être mère, même si la découverte tardive de sa grossesse ne lui laisse pas le choix. Rakel, l'héroïne du film de la norvégienne Yngvild Sve Flikke, est loin d'être sympathique de prime abord, égoïste, fêtarde, irrésolue et irresponsable, avec un franc parler qui s'exprime sur tous les sujets, y compris les plus intimes. Mais la crudité décomplexée de Ninjababy. est un élément comique efficace dès lors que le film s'affranchit assez aisément de toute bienséance, ayant décidé de ne respecter aucun tabou autour de son personnage principal. C'est risqué de se couper ainsi de toute recherche d'émotion et de tendresse mais c'est assumé et les séquences animées avec un fœtus qui s'adresse directement à sa génitrice, et avec quelle verdeur de langage, enfoncent le clou, pour rendre le film encore plus sincère dans sa radicalité agressive et pas très politiquement correcte. Ninjababy est l'anti comédie romantique par excellence, plus mélancolique qu'elle en a l'air, cependant, dans un récit qui ne fait pas de compromis dans sa logique irrévérencieuse.
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