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Nicolas N.
30 abonnés
772 critiques
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3,5
Publiée le 8 août 2024
"L'Improbable voyage d'Harold Fry" est un film touchant et émouvant qui explore des thèmes universels tels que la souffrance, le deuil, la culpabilité et la rédemption. Jim Broadbent, dans le rôle principal, livre une performance magistrale, apportant une grande profondeur émotionnelle à son personnage. L'histoire de Harold, qui décide de marcher à travers l'Angleterre pour revoir une amie mourante, est une ode à la résilience humaine et aux petites joies de la vie. Les paysages magnifiques de la campagne anglaise ajoutent une dimension visuelle apaisante et inspirante au récit. Ce film, avec sa simplicité et son humanité, rappelle l'importance des relations humaines et de l'espoir. Je lui donne la note de 3,5/5.
Ce film est sympathique. Très sympathique même. Je suis très vite bien rentré dans l'histoire, et j'ai éprouvé de la sympathie pour le personnage. Pour tous les personnages en fait. spoiler: On découvre au fur et à mesure des histoires un peu secrète, on découvre ce qui s'est passé vraiment avec son fils, et on découvre à la fin ce qui s'est passé vraiment avec son amie à l'hôpital.
Et puis, à la fin, difficile à dire, mais certains sortiront les mouchoirs, me semble t'il. Je recommande ce film. C'est un film qui est dans la lignée des bons films anglais. Cela aurait pu être réalisé par Ken Loach.
Un road-trip thérapeutique attendrissant et plein d’humanité mais manquant de rythme et versant un peu trop dans le sentimentalisme, qui doit bcp à l’interprétation touchante de Jim Broadbent. 2,25
On pense voir un feel good movie et au final c'est un vrai drame, même s'il y a quelques beaux moments respirants. Mais un beau drame, très touchant, réalisé et joué avec beaucoup de justesse.
800km à pied dans l'Angleterre pauvre du Sud au Nord, mais sans l'acrimonie sociale de Ken LOACH... Avec les complaintes déprimantes du chanteur britannique Sam LEE. La bonhomie de BROADBENT nous emportera au-delà de la banalité apparente de cette marche dont on découvrira d'une manière habile les fondements dramatiques. Cela est décrit comme la quête inconsciente de rédemption d'un père meurtri. L'épilogue est magnifique et donnera du sens au désespoir de ce couple qui se retrouvera peut-être...
Parfois plutôt naif, mais toujours dans le "feel good", le film propose une belle métaphore à travers ce voyage. A conseiller pour un petit après-midi pluvieux et morose.
Il y a un bon nombre de choses intéressantes dans cette histoire mais je n'ai pas apprécié le traitement dramaturgique en bonne partie fabriqué, relativement prévisible et qui en fait un film tortueux autant que réaliste.
Sentiment mitigé devant ce périple d'Harold Fly à travers l'Angleterre. Bien sûr, Jim Broadbent est impeccable dans ce rôle de retraité ayant l'idée saugrenue de tailler la route pour faire un dernier adieu à une vieille amie en phase terminale d'un cancer. L'intention est louable et il se dégage de ce film une bienveillance sympathique. Cependant, cela a tendance à virer un peu trop au pathos,spoiler: en témoigne la transposition de son enfant suicidé sur un de ses "fans" . Néanmoins, cette balade bucolique reste plaisante.
Trop feel-goodmoovie ??? Sans doute, mais c'est assez bien joué... Pas un film majeur, mais ça fait du bien de se laisser aller un peu. Deux "sujets" de traduction : - Harold finit sa lettre à Queenie par un "Best wishes", qu'il choisit assez logiquement (quoique ?) de barrer, mais la traduction donnée pour ces "meilleurs vœux" est =, je crois, cordialement, qui='il n'& bien sûr aucune raison de barrer... - Pour définir l'état de Queenie, la seule expression utilisée est "elle est à l'hospice". Elle est effectivement dans un "hospice" tenu par des bonnes sœurs, mais le terme "hospice" signifie aussi outre Manche "les soins palliatifs"... La confusion que font les britanniques entre une institution, l'hospice, et une des fonctions que cette institution partage, au moins chez nous, avec d'autres structures (hôpitaux, cliniques...) illustre une différence de conception troublante... À vérifier !
Marche, Harold, marche... Sur le chemin pour aller poster une lettre pour sa vieille amie mourante, Harold a une conversation avec une femme qui lui ouvre les yeux. Il décide alors de continuer à marcher jusqu'à l'hospice où elle se trouve, ce qui n'est pas la porte d'à côté. On dit que la manière de communiquer aujourd'hui est impersonnelle et Harold partage cet avis avec cette décision prise sur un coup de tête. Il aurait pu prendre un taxi ou un train, mais il y a derrière ce choix une question de foi. Si la comparaison n'a pas lieu d'être, c'est difficile de ne pas penser à certains passages de "Forrest Gump" avec cet engouement autour de sa marche. Le film de Hettie MacDonald fait également chaud au cœur avec une histoire inspirante et attendrissante. Un long trajet durant lequel Harold regarde vers l'avant, mais aussi vers le passé, car cette expérience lui remémore de nombreux souvenirs douloureux. C'est à travers cela que l'on apprend à le connaître et l'apprécier. Je ne sais pas si on peut en dire autant de sa femme Maureen, mais cela serait injuste de la juger. Cette adaptation du livre de Rachel Joyce est inégale, mais elle donne un film touchant et plein de tendresse qui est porté par un Jim Broadbent très attachant.
Une histoire qui aurait pu être très intéressante. Cette traversée improvisée et rédemptrice de l'Angleterre (depuis l'une de ses villes les plus au sud, à celle le plus au nord), d'autant plus qu'elle est servie par de grands acteurs. Hélas la narration et la mise en scène enfonce pas mal de portes ouvertes, appuie à répétition sur des aspects pourtant bien compris auparavant. Ça nous donne l'impression que l'on est pas assez futés pour saisir par soi-même toutes les nuances et les subtilités. Ça gâche un peu le plaisir. Le film aurait gagné avec plus de sobriété. Dommage...