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Michel C.
272 abonnés
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4,0
Publiée le 4 juin 2023
Improbable.... peut être, mais tellement sympathique et émouvant... Comment ne pas être pris aux tripes dans ce "trip" justement...? Un voyageur solitaire - à l'instar de Tom Hanks dans Forrest Gump - interprété délicieusement par Jim Broadbent, ou des pèlerins de Compostelle, va surprendre tout le monde, pour tenter de se racheter..... Ce scénario - tiré du livre "La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi" de Rachel Joyce, est habilement construit et réussit à nous surprendre dans une émotion envahissante au fil des km ( autour des 700 tout de même ) révélant progressivement les raisons du périple, avec un flegme tout britannique. Cette réalisation nous offre une rencontre extraordinaire avec la jeune buraliste, et par ailleurs un regard tellement attendrissant avec son épouse : Pénélope Wilton. Je vous recommande ce petit joyau, so British...!!**
On passe vraiment un très beau moment en suivant le voyage d'Harold Fry. Histoire très simple mais on ne s'ennuie pas une minute . Un film feel good émouvant
C'est toujours rafraichissant de voir un film qui n'est pas gonflé par les prétentions "artistiques" d'un réalisateur "d'avant garde", un film simple et bien joué qui suscite empathie et l'émotion. On sympathise avec ce vieil homme parti sur les chemins pour donner du réconfort à une ancienne amie qui se meurt. Il fait des rencontres, souffre, a les pieds en lambeaux et continue. Sa femme restée à la maison se fait un sang d'encre. Ira--t-il au bout, jusqu'à l'établissement de soins palliatifs où repose sa connaissance ? C'est toute la question. Tout cela est filmé avec élégance, talent et sobriété. On aura compris qu'un tel film n'a aucune chance d'avoir la moindre distinction à Cannes où l'on remet les prix "entre soi" , pour se faire plaisir et en considérant le grand public - c'est à dire vous et moi - comme un caillou dans la chaussure.
Le film fait penser à ceux de Ken Loach mais dans un registre un peu différent cependant, on est en Angleterre, dans un milieu modeste et la misère affective est cette fois induite par des blessures du passé qu'un défi va tenter de panser voire de réparer. Le jeu des acteurs est très bon et le scénario est réaliste, l'histoire est tirée d'un roman. La misère qui y est dépeinte (et qui touche aussi bien les jeunes en manque de repères que les adultes dont les tourments n'ont pas été surmontés), tout en étant banale surprend le spectateur au fil du déroulé du scénario, en cela le film est bien construit car comment dépeindre la banalité de la morosité, des problèmes sociaux et sociétaux, sans y ajouter une touche de surprise pour éviter d'ennuyer le spectateur...Les thèmes de la jeunesse en déshérence, de l'échec parental, de l'échec du couple sont abordés sans trop ennuyer et on se laisse embarquer dans cette odyssée en devenant le confident attentif de son principal protagoniste, sans trop savoir où ce cheminement va mener, pour arriver en fi de compte à la conclusion qu'il n'y a rien de plus magnifique que de chercher sa voie sans savoir à l'avance si le but recherché sera atteint, mais c'est là toute la définition de la vie et de toute destinée humaine. Une conclusion d'une évidente banalité, mais qui est tout autant philosophique puisqu'elle incite à réfléchir aussi sur la valeur de l'espoir que tout un chacun se doit de cultiver. Un film d'auteur qui réjouira les amateurs du genre.
Un très joli film qui parle de la vie, de la mort, de endurance, de la maladie et surtout de l'amour et de l'espoir, magnifiquement interprété et mis en scène.
Improbable, en effet, il l'est, le périple entrepris par Harold Fry, paisible et fade retraité, décidé à marcher du sud au nord de l'Angleterre, alors qu'une amie, perdue de vue depuis longtemps, est aux portes de la mort. Passons sur la crédibilité du point de départ, sachant que le héros du film avoue lui-même n'avoir jamais rien fait dans sa vie et croyons au pouvoir de la fiction, avec la certitude que la destination compte moins que le voyage, dans cette version lointaine (quoique) de Sur les chemins noirs. Quelques rencontres vont bien entendu émailler le "pèlerinage" de Harold Fry mais elles sont bien trop courtes pour retenir l'attention. D'autant que le vrai sujet du film va se faire jour peu à peu, un périple intérieur pour un vieil homme accablé par un chagrin intime qui ne s'est jamais résorbé. A grands coups de flashbacks, dont on devine sans peine la finalité, le long-métrage progresse dans un territoire de plus en plus embarrassant car personnel, celui de la rédemption. L'improbable voyage d'Harold Fry, "Feel sad movie", pour sa nature profonde, multiplie les scènes pour nous arracher des larmes et il faudrait être de pierre pour ne pas succomber. Oui, il y est question de foi et d'acceptation de notre destin de mortels et non, aucune trace de ce si précieux humour britannique n'y a hélas sa place. Sans parvenir à sauver le film de ses intentions lacrymales, Jim Broadbent, plutôt sobre, réussit tout de même, par sa seule présence, à ne pas nous faire abandonner sa pérégrination en route.
A la recherche de la rédemption, pas après pas à travers une Angleterre aussi belle que triste et vombrissante. La lumière photo est très belle et les comédiens font de ce film tiré d'un roman une pépite rare et lumineuse. Un joli moment de cinéma
Il est plaisant de faire ce voyage, somme toute reposant, avec quelques relents mystiques (la foi en l’avenir, celle-ci n’étant pas forcément d’essence religieuse et sa grâce pouvant toucher tout un chacun, aussi ordinaire soit-il). Au fil du chemin, les tourments et affres du marcheur se révèlent au compte-goutte, laissant le spectateur deviner et anticiper. Au fur et à mesure, tout deviendra plus clair. Avec cette morale : « les gens sont naturellement bons » (très peu d'accrocs sur ce postulat). Le spectateur, porté par le message, s’en accommodera facilement.
Vendu comme une comédie british, "l'improbable voyage d'Harold Fry" est un film touchant qui n'est aucunement une histoire vraie.
« Je vais marcher, et tu vivras. » Tout juste retraité, Harold Fry mène une vie maussade aux côtés de sa femme Maureen. Lorsqu’il apprend que sa vieille amie Queenie est mourante, il sort de chez lui bouleversé pour lui poster une lettre... mais il décide de continuer à marcher pour se rendre à son chevet. Sa lettre en poche, il se lance alors dans un improbable périple de plus de 700km à travers l’Angleterre, avec l'intime conviction que son voyage maintiendra Queenie en vie. Au fil de rencontres inattendues et libératrices, Harold pourra-t-il se redonner une chance ?
Jim Broadbent qui semble figurer dans le casting d'un film anglais sur deux atterrissant sur nos écrans est accompagnée de Pénélope Wilton que tout le monde connaît par "Downtown Abbey" où elle campait la mère de Matthew.
Le film devient intéressant sur sa dernière partie et propose une relative "happy end"
Une histoire effectivement loufoque, mais servie par une production qui ne l'est pas: un acteur magnifique, de belles prises de vue sur des paysages qui ne connaissent pas la sécheresse, une bande-son parfaitement stéréophonique ... Quelques longueurs, mais pas suffisamment pour provoquer l'ennui
Vu hier soir dans le cadre du Cinéma Surprise. Merci d'avoir distribué ce film en France. Excellentissime!! Le scénario est très fidèle au livre. L'expression et le jeu d'acteur du personnage principal traduit bien le parcours intellectuel en relation avec le parcours physique entrepris. Toute la question reste ouverte, doit-on suivre nos émotions?
Marche, Harold, marche... Sur le chemin pour aller poster une lettre pour sa vieille amie mourante, Harold a une conversation avec une femme qui lui ouvre les yeux. Il décide alors de continuer à marcher jusqu'à l'hospice où elle se trouve, ce qui n'est pas la porte d'à côté. On dit que la manière de communiquer aujourd'hui est impersonnelle et Harold partage cet avis avec cette décision prise sur un coup de tête. Il aurait pu prendre un taxi ou un train, mais il y a derrière ce choix une question de foi. Si la comparaison n'a pas lieu d'être, c'est difficile de ne pas penser à certains passages de "Forrest Gump" avec cet engouement autour de sa marche. Le film de Hettie MacDonald fait également chaud au cœur avec une histoire inspirante et attendrissante. Un long trajet durant lequel Harold regarde vers l'avant, mais aussi vers le passé, car cette expérience lui remémore de nombreux souvenirs douloureux. C'est à travers cela que l'on apprend à le connaître et l'apprécier. Je ne sais pas si on peut en dire autant de sa femme Maureen, mais cela serait injuste de la juger. Cette adaptation du livre de Rachel Joyce est inégale, mais elle donne un film touchant et plein de tendresse qui est porté par un Jim Broadbent très attachant.
Un film vraiment sympa avec deux très bons acteurs, Penelope Wilton sortie de Downtown Abbey et Jim Broadbent. Un histoire simple, road movie ou plutôt pèlerinage, on ne s'ennuie pas malgré l'aspect très tranquille de l'histoire.
j'ai adoré l'histoire on s'attache à ce personnage qui a un passé très douloureux il marche c'est façon de faire une thérapie c'est beau à voir la générosité des gens et la bienveillance en tout cas quand on découvre son passé douloureux on est très émus j'en n'ai pleurer tellement sa m'a touché je vous le conseille fortement allez y.