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FaRem
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1,5
Publiée le 24 mars 2022
"Hygiène sociale" est la nouvelle expérimentation de Denis Côté. Le film se compose d'une succession de longs plans fixes, entrecoupés de plans plus mobiles, avec Antonin qui fait face à cinq femmes de son entourage qui ont quelque chose à lui reprocher ou à lui dire. Une fois en place, rien ne bouge, les personnages étant fixés comme des plots. Le film a un côté théâtral évident avec également des dialogues d'un autre temps. Je n'avais pas du tout aimé "Vic + Flo ont vu un ours" et "Répertoire des villes disparues" du même réalisateur et je n'ai pas plus aimé ce film. Il est même encore moins accessible que ces deux derniers avec un style très spécial. Bref, pas du tout un film pour moi.
Hygiène sociale se compose d’une dizaine de plans séquences filmés en caméra fixe. Dans l’espace formé par le champ de la caméra prennent place sans en bouger les protagonistes. Dans les joutes verbales filmées, chacun est à distance respectable de son interlocuteur. Chaque discussion oppose Antonin (Maxim Gaudette), dandy désabusé, à sa sœur, sa femme, son amante, etc. Denis Côté invente le théâtre adapté à la pandémie actuelle qui entrave le monde de l’événementiel. Un théâtre en plein air, sans port du masque mais avec un respect strict de la distanciation dite « sociale ». Du théâtre car chaque séquence pourrait s’apparenter à un acte d’une pièce de théâtre dont on peine cependant à identifier la finalité. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/berlinale-2021/