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    Le Pardon
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    37 critiques spectateurs

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    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Superbe.
    Je préfère vous l'indiquer tout de suite car parfois vous ne lisez pas jusqu'au bout !
    Iran, de nos jours. La vie de Mina est bouleversée lorsque son mari est condamné à mort. Un an plus tard, elle est convoquée par les autorités qui lui apprennent qu'il était innocent. Alors que sa vie est à nouveau ébranlée, un homme mystérieux vient frapper à sa porte. Il prétend être un ami du défunt et avoir une dette envers lui.

    De ce fait dramatique et absurde qui fournit la trame au récit, la co-réalisatrice et actrice principale de ce film tire une oeuvre intense et traversée par la grâce.

    Dès que l'identité mystérieuse de l'inconnu nous est dévoilée, nos battements de coeur s'accélèrent et nous devenons complice du déroulement de ce qui peut s'apparenter à une tragédie grecque....

    Le persan, langue exquise à entendre sur grand écran ajoute à l'envoutement de cette oeuvre, sans parler des multiples cadrages et travelling intervenant avec intelligence et sobriété.

    Aux côtés de l'actrice principale, Alireza Sanifar (l'inconnu) crève également l'écran.

    Non vraiment, courrez voir ce film qui est encore la preuve de l'excellence et de l'importance du cinéma du monde.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    132 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    J'ai été assez déçue par ce film.
    C'est moins un film sur l'Iran qu'une tragédie grecque somme toute assez artificielle et prévisible. Je m'y suis finalement beaucoup ennuyée. Il vaut bien mieux voir la loi de Téhéran !!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2021
    Mina perd son mari, condamné à la peine capitale pour homicide. Elle travaille à la chaîne en usine et doit élever seule un enfant sourd. Un an après la mort de son époux, la justice lui apprend que le réel assassin a fait des aveux circonstanciés et que son époux a été exécuté à tort. La nouvelle écrase la veuve éplorée qui réclame des indemnités et la mise en cause des juges qui ont prononcé la peine capitale.
    C’est alors que Reza apparaît dans la vie de Mina. Il affirme avoir une dette à lui payer. Il l’aide à trouver un nouvel appartement. Quels sont les ressorts cachés de la générosité de cet inconnu ?

    Avec un incontestable talent, "Une séparation" d’Ashgar Farhadi, Ours d’Or à Berlin, Oscar du meilleur film étranger, a créé un genre : le-drame-iranien-poignant-et-réaliste. Le genre a connu, depuis dix ans bien des déclinaisons : les films suivants d’Asghar Farhadi (dont on attend le prochain, "Un héros", en décembre), "La Permission" de Soheil Beiraghi, "Trois visages" de Rafar Panahi, "Un homme intègre" de Mohammad Rasoulof ou, le dernier en date, La Loi de Téhéran l’été dernier. Un autre film iranien, "Marché noir", repéré au festival Reims Polar 2021 devait sortir le 6 octobre ; mais sa sortie a été intelligemment déplacée au 5 janvier 2022 pour éviter de saturer le marché. Chacun a leur façon, ces films racontent une tragédie universelle en faisant, en arrière-plan, le procès du régime de Téhéran et de ses dérives liberticides.

    On pourrait adresser le même éloge à ce "Pardon" ou lui en faire la même critique. Il est aussi efficace, voire plus, que les autres films iraniens qu’on a vus ces dernières années. Son défaut est d’arriver après eux et de ne plus provoquer la surprise qu’ils suscitaient. On touche ici du doigt un défaut structurel de la critique cinématographique et de celui qui l’écrit : il/elle a déjà vu beaucoup (trop ?) de films. Son regard est peut-être plus aiguisé et mieux renseigné ; mais il n’a plus la virginité des autres spectateurs moins blasés.

    Qui n’a jamais vu de film iranien sera sans aucun doute frappé par la force de ce "Pardon", par son montage et ses ellipses qui, sans jamais perdre le spectateur, donnent au récit un rythme étonnant, par ses longs plans fixes ou ses lents travellings qui contrastent avec la mode envahissante des caméras au poing elliptiques. Quid de ceux qui ont vu – et aimé – "Une séparation", "Un homme intègre", "La Loi de Téhéran" et qui, précisément, parce qu’ils ont vu et aimé ces films-là, parce qu’ils s’intéressent au cinéma iranien, parce qu’ils suivent avec intérêt l’évolution de ce pays-monde, seront venus voir ce film-ci ? Il est à craindre qu’ils aient un sentiment de déjà vu et qu’ils restent sur leur faim.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Film après film, le cinéma iranien dévoile des pans de ce qu’est ce pays à la fois si moderne et si moyenâgeux. "Le pardon", sur ce sujet si douloureux de l’erreur judiciaire, de l’exécution d’un homme qui n’était pas coupable, surfe en permanence sur la vague du mélo sans jamais être englouti. Coréalisatrice du film, Maryam Moghadam est bouleversante en femme éplorée par la mort de son mari puis combative face aux autorités, en mère attentive à sa petite fille sourde et muette, en femme touchée par l’attention et l’aide que lui porte un homme qui se dit ancien ami de son mari.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    377 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    C’est un bon premier film iranien. Il est bien réalisé et également bien interprété
    par la co-réalisatrice qui joue magnifiquement son rôle avec délicatesse en dégageant beaucoup d’humanité. Le scénario de ce drame est très original. L’histoire de ce véritable drame humain est basé sur le pardon qui a finalement ses limites. Le film est intéressant à visionner et on est happé par cette histoire dramatique hors du commun. Pour ce premier long métrage, la réalisation est bien matrisée, c’est vraiment une réussite.

    Bernard CORIC
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Un très bon scénario avec des vraies questions de fonds, complexes et passionnantes : la justice , la rédemption , l"erreur humaine . Tout cela est magnifiquement interprétée et le suspens bien entretenu. Mais il y a beaucoup de longueurs , trop de lenteurs inutiles : travers fréquent du cinéma iranien. Ralentir le rythme lent n'est pas un gage de qualité. Certains plans durent 5 mn , voir plus, sans parole. On a bien compris la profondeur des sentiments , ce n'est pas utile. Le final est intéressant , avec un double twist. Même si on aurait pu préférer une fin plus ouverte , sur l 'avant- dernier plan précédent le double twist final .Très bon film mais pas à la hauteur de ceux de M. Farhadi.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    La peine de mort est le détonateur de l'intrigue du Pardon, coréalisé et magnifiquement interprété par Maryam Moghadam; qui s'inscrit dans la lignée des grandes actrices iraniennes. Au même titre que Le diable n'existe pas, auquel il ne peut cependant être comparé car nettement moins étincelant en termes de maîtrise et d'intensité. Le Pardon a davantage à voir avec le cinéma d'Asghar Farhadi, avec son scénario affuté, qui ménage quelques surprises, très pertinent par son immersion dans la société iranienne et son degré intimiste, notamment pour tout ce qui concerne la condition féminine. Le film se permet même quelques séquences oniriques, brèves mais bienvenues, qui expliquent d'ailleurs son titre en anglais Ballad of a White Cow, allusion à une certaine sourate, dans le Coran. Du point de vue du réalisme, Le Pardon coche toutes les bonnes cases, à ceci près que le long-métrage a quand même tendance à s'orienter vers le mélodrame, en surchargeant son récit (l'enfant sourde et muette) alors que la pudeur lui va bien mieux au teint. Il s'agit sans doute de l'un des films iraniens parmi les plus tristes que l'on ait pu voir, ces dernières années, et pas seulement parce qu'une veuve en noir y apprend au bout d'un an que son mari a été exécuté sans être coupable. Le film repose sur les épaules de Maryam Moghadam, remarquable, dont on aurait aimé plus souvent apercevoir le sourire. Mais La Pardon, interdit de diffusion en Iran, a d'abord misé sur une noirceur intégrale dans laquelle aucune éclaircie ne semble possible.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2021
    Ballad of a white cow démarre par une fin. Un prisonnier coupable d’un meurtre va être exécuté très prochainement. Son épouse lui rend une dernière visite. Un an plus tard, nous retrouvons la jeune veuve toujours endeuillée élevant seule leur fille sourde et muette. Pour cette mère isolée, les soucis financiers commencent à s’accumuler.
    A ce stade, nous sentons poindre un film programmatique semblable à bien d’autres. C’est pourtant à partir de cet instant que Behtash Sanaeeha et Maryam Moghadam vont déjouer, tant sur le fond que sur la forme, toutes les suites imaginées. Un premier revirement, radical, survient. D’autres suivront. Un homme inconnu de la veuve fait son apparition dans le récit. Il prétend devoir une somme conséquente au défunt mari, un an après l’exécution capitale de ce dernier. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/berlinale-2021/
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Magistralement interprété par Maryam Moghadam elle-même (et également par Alireza Sani Far, l’inconnu qui vient à sa rencontre), ce film est d’une richesse incroyable.
    Témoignage sur la société iranienne, la surveillance étroite qu’exercent des services de renseignements, le danger de toute contestation, la place extrêmement ténue de la femme, l’idéologie religieuse… Plaidoyer contre la peine de mort, dans un pays où elle est encore pratiquée allègrement. C’est donc un film politique et engagé, très intéressant à cet égard.
    Le scénario met en scène l’erreur judiciaire – et pas la moindre s’agissant d’une peine capitale exécutée, et ses conséquences sur ses protagonistes. La mise en scène est très qualitative avec peu de paroles : toujours denses, souvent elliptiques mais sans que nous ne perdions le sens ; des regards intenses, extraordinaires même. En particulier celui de Mina, que l’on voit évoluer au fur et à mesure du film.
    Mais quand le mensonge gâche un remords sincère et la volonté de réparation, quand le pardon n’est pas, quand les victimes deviennent bourreaux… quel espoir reste-t-il donc ? La fin est de l’ordre d’une tragédie grecque.
    Sans oublier les qualités cinématographiques de ce film, avec des belles lumières, des beaux visages, une caméra « tranquille » agréable pour le spectateur. A noter à ce sujet des travellings remarquables.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2021
    En arrière plan du scénario, comme fil conducteur du propos : la Sourate de la Vache. Evidemment, ça ne parlera pas à tout le monde, moi le premier. Pour situer, cette Sourate est la plus longue du Coran. Elle contient en fait tous les préceptes, les obligations, les interdits, les recommandations, le mode de vie, la soumission à Dieu et sa Volonté. Au fil du scénario, cette Sourate est plusieurs fois évoquée dans une image figée : la cour d’un édifice religieux (une mosquée vraisemblablement, sinon une école coranique), avec une rangée d’hommes d’un côté et en face à distance une rangée de femmes, voilées comme il se doit en Iran. Au milieu, une vache immobile. Il y a certainement un contenu et du sens dans cette image allégorique. On sait aussi que le cinéma iranien, coincé par la censure, reste soit un moyen de jouer avec les autorités (qui n’y voient parfois que du feu), soit de faire passer des messages avec le souci de faire bouger les lignes de la société très conservatrice. Elle est et reste conservatrice la société iranienne, sinon ça fait longtemps que le régime théocratique aurait explosé en plein vol. Voilà pour le cadre. Sur le fond de l’histoire, on suivra dans ses difficultés matérielles et le fardeau de sa vie quotidienne une femme qui élève seule sa fille sourde et muette. Une veuve, et pour cause, puisque son mari a été condamné à mort et exécuté « par erreur ». Une « erreur » que l’autorité judiciaire reconnait spontanément sans que rien ne lui ait été demandé à ce sujet. S’en suivra une rencontre avec un homme qui s’immiscera peu à peu dans la vie de cette femme, pour la soutenir, pour l’accompagner, pour l’aider sans que rien ne lui ait été demandé à lui non plus. Le spectateur comprendra rapidement que cet homme spoiler: a une responsabilité personnelle
    dans la peine irréversible qui avait été prononcée contre le mari et père et pour laquelle spoiler: il culpabilise
    . Mais « le pardon » dans tout ça ? J’avoue ne pas avoir saisi, sans doute parce que les codes et les références nécessaires me font défaut. Il y a bien la mère de la victime du crime qui se sent coupable aussi qu’un innocent ait été condamné par erreur et qui vient, derrière la porte de l’appartement, spoiler: laquelle ne lui sera pas ouverte
    , implorer le pardon. Récemment, un autre film iranien, « Yalda, la nuit du pardon » (2019), évoquait déjà cette notion de pardon, une valeur de la religion et un élément du système judiciaire iranien, les deux étant étroitement liés. Le rythme reste lent, le ton monocorde. Ce qui ne facilite pas l’accroche du spectateur occidental lambda qui a du mal sur le fond même s’il comprend bien que la peine de mort « sans laquelle les assassins se sentiraient tout puissants » (c’est dans une scène et ses dialogues), est au cœur du sujet. Un débat qui a déjà traversé l’Occident. Est-ce la volonté de Dieu qu’un homme soit, en toute conscience tué par d’autres hommes ? Le thème central, c'est sans doute ça aussi.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2021
    Une autre pépite du cinéma iranien, mêlant chronique intimiste et critique sociale, en pointant du doigt les absurdités d'un système judiciaire rigide. À ne pas manquer !
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2022
    Le cinéma iranien, méconnu, accouche pourtant de pépites, dont "Le Pardon" fait partie.
    Intensité dramaturgique maîtrisée, jamais grossière, le récit, pourtant assez commun, s'appuie sur les valeurs d'une société à rebours de la nôtre. Mais sans caricatures ni dénonciations outrageuses
    Une subtilité bouleversante. .
    Juan 75
    Juan 75

    59 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    Implacable, beau et austère. Le cinéma iranien traite souvent de la rigueur morale mise à mal dans une société corrompue et inégalitaire. Le Pardon en est un exemple, d'une maîtrise absolue, il déroule un scenario sans faille mais non dénué de surprises. Les acteurs, la photo, le cadrage, tout est au service d'une exigence de droiture, qui est le message du film. Un moment d'une rare intensité.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Qu’il est bon le vieil ami du mari de Mina, lorsqu’il se présente à elle en prétendant avoir une dette envers lui. En effet, cette dette dont personne n’a jamais entendu parler aurait pu être passée sous silence étant donné que le concerné vient d’être condamné à mort. Mina est encore plus bouleversée lorsque les autorités lui apprennent qu’il était innocent. Heureusement que le vieil ami lui vient en aide en lui proposant généreusement un appartement. Non, nous n’en dirons pas plus sur ce mystérieux homme. Devant et derrière la caméra Maryam Moghadam nous livre un drame iranien déchirant sur l’indépendance, le deuil et la moralité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Très bon film, d'une grande sensibilité et d'une grande délicatesse dans une société où il est difficile de s'exprimer ouvertement !
    Les meilleurs films de tous les temps
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