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Arthur Guezou
159 abonnés
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4,5
Publiée le 4 mars 2022
J’ai trouvé ce film vraiment excellent. Il ne cherche pas être impressionnant dans sa mise en scène ; de rendre chaque événement grandiloquent. Il cherche plutôt à raconter la réalité, la mise en scène est naturelle et brute : c’est-à-dire que lors d’un obstacle comme une attaque d’un ours, on ne nous présente pas un énorme ours polaire menaçant, non c’est un ours polaire qui attaque le capitaine, point. Mais en même temps, les plans d’ensemble sur le paysage du Groenland est magnifique sans exagération. Le récit en lui-même a une introduction qui manque de poser les bases et le contexte mais on comprend très vite le principe de l’histoire. Histoire qui est très prenante et qui ne nous lâche pas jusqu’au dernier moment et nous offre d'innombrable ascenseur émotionnel. L’absence de musique est essentielle ; lorsque la première musique diégétique entre dans notre champ d’écoute, elle en devient poétique et hypnotique. On arrive presque à ressentir ce que ressentent les protagonistes. D’ailleurs la fin est incroyablement touchante et est à la hauteur de tout le cheminement du film. Le seul problème qui peut subsister est le rythme, si vous n’accrochez pas dès le début, le film va paraître chiant, long et ennuyeux ; mais c’est évidemment une volonté afin de nous mettre à 100% à la place des personnages principaux.
Against the ice se distingue des productions du même genre par son réalisme et sa sobriété. Le duo d’acteur formé par Nikolaj Coster-Waldau et Joe Cole est tout à fait remarquable, et le réalisateur Peter Flinth parvient peu à peu à installer une atmosphère spécifique, un peu lunaire, au sein de ces paysages enneigés. La fin du film est assez touchante (en particulier lorsque Mikkelsen sombre dans la démence, avant son soulagement) et laisse songeur. Il y a quelque chose de très étonnant dans cette histoire qui se déroule aux antipodes des sociétés urbaines. (Voir seriesflixavis.fr)
Un film de survie intéressant qui ne sombre pas dans l'excès de souffrance, de démence, de difficulté dans ces conditions difficiles. Même si c'est basé sur des faits historiques qui nous apprennent que les Etats-Unis voulaient à la base revendiquer la possession du Groenland, l'histoire racontée est avant tout une histoire humaine. On va suivre un groupe d'homme, puis seulement 2 d'entres eux qui devront faire preuves de rationnement et d'imagination pour tout simplement survivre pendant plus de 2 ans en toute autonomie. Il y a quelques raccourcis regrettables comme la seconde expédition de plus de 300Km expédiée en 2 minutes. Mais globalement, c'est intéressant et le film parvient à capter notre attention et à maintenir un suspense jusqu'au dénouement. Les 2 acteurs sont très bons et très crédibles dans la souffrance. Les superbes paysages du grand nord nous plongent dans l'authenticité des conditions arides. Les accessoires et les équipements sont bien fidèles pour nous faire comprendre que les moyens rudimentaires de l'époque (début 1900) n'étaient pas adaptés à pareille mission. J'ai aimé et je recommande.
Tiré d'une histoire vraie, le film relate une expédition danoise au début du 20ème siècle avec 2 explorateurs qui vont tenter de prouver que le Groenland est une seule Terre et qui donc ne peut appartenir qu'au Danemark. Leur expédition étant longue, ils vont vite découvrir qu'ils se retrouvent seul dans une terre isolée du reste du monde. Ce film ne montre rien de bien nouveau par rapport à tout ce qui s'est déjà fait sur les expéditions polaires. Néanmoins, le casting est efficace ainsi que la mise en scène et on suit le film avec aisance. Bref : un film qui fait froid dans le dos.
Jaimie Lannister et John Shelby en aventuriers sur les terres de l'Arctique ? Oui ça peut faire sourire mais c'est précisément ce que raconte ce film. Nous sommes face à une aventure polaire basée sur des faits réels et qui met en scène deux aventuriers qui se lancent dans une mission suicide sur ces terres glacées. Nikolaj Coster-Waldau et Joe Cole interprètent avec brio leurs personnages, mais ils ne sont pas aidés par un scénario mal écrit et qui se plante complètement en voulant se diviser en deux parties distinctes. Une première partie jouissive entre expéditions en traineaux et relations superbement bien travaillées entre les protagonistes, tandis que la seconde ne raconte rien si ce n'est l'attente de l'aide et des scènes de folies grossières. Le film prend des airs de création hybride entre The Revenant et The Lighthouse avec un casting moins luxueux. Les seconds rôles dont fait partie Charles Dance (Game of Thrones) sont vraiment inutiles ou presque et casse le suspense quant à une éventuelle issue et sauvetage des personnages.Côté réalisation, Peter Flinth nous livre des plans larges de la banquise et son aspect suffocant qui montre les horreurs et peurs qu'offre ce désert polaire. Against the Ice n'est pas un mauvais film, mais c'est une énorme déception qui se tire une balle dans le pied tout seul avec un scénario mal structuré. Des seconds rôles moins utiles dans l'histoire que deux ours en imagerie numérique.
Tirée d'une histoire vraie, "Perdus dans l'Arctique" promet une aventure hors du commun. Mais au final, beaucoup de palabres, peu de scènes captivantes (en accord avec le synopsis) et des bâillements de plus en plus omniprésents. Une déception.
Une Expédition dans le froid glacial du Groenland pour au final pas grand chose. Tout ça pour ça. C'est bavard, on attend a se que le film décolle mais sa n'arrivera jamais dommage
Histoire authentique d'une expédition au Groenland, ce film bénéficie d'une bonne photographie de ces paysages enneigés. Le traitement est assez réaliste surtout dans sa façon de dépeindre des personnages confrontés aux forces de la nature et qui luttent pour assurer leur survie et leur témoignage. La fin , moins convaincante , traîne néanmoins un peu en longueur dans sa façon de traiter la folie qui peut en atteindre certains dans des situations extrêmes .
Une expédition dans l'Arctique inspirée d'une histoire vraie. Cette évocation manque cruellement de souffle épique, plus psychologique et bavarde que spectaculaire. Bien trop sage et polissée, il y avait pourtant de quoi proposer des aventures plus fortes et malgré la chronologie annoncée, on ne ressent jamais le poids des mois qui passent. Le récit défile sans enjeu et devient vite monotone.
Un film oubliable, comme Netflix nous en propose régulièrement. Que ce soit le scénario, le jeu des acteurs ou la réalisation, rien ne sort particulièrement du lot dans ce film où l'on ne parvient jamais à réellement saisir l'importance des enjeux. Restent de beaux plans filmés des paysages glaciers.
Ejnar Mikkelsen est un explorateur chevronné qui sait ce qu'une expédition de ce type implique. C'est un homme impassible qui ne laisse pas ses sentiments impacter sa prise de décisions. Il utilise des chiens qui ne sont que des outils à ses yeux avant de servir dans la courte chaine alimentaire de l'expédition. Iver Iversen, son compagnon de voyage, se montre plus humaine, mais jusqu'à un certain point seulement. La réalité du terrain dans des conditions extrêmes leur rappelle que la nature ne leur fera pas de cadeau s'ils montrent la moindre faiblesse. C'est les bases posées par le réalisateur qui va cependant se trahir lui-même. Que l'histoire soit fidèle ou pas à ce qui s'est passé au cours de la véritable expédition, la manière dont ce deuxième aller-retour est traité est peu cohérente. On nous fait comprendre que cette mission n'est possible que dans des conditions spécifiques d'où l'importance des provisions et des chiens pour qu'ils refassent la même chose par la suite comme s'il s'agissait d'une formalité. C'est difficile de s'engager émotionnellement avec eux dans ces circonstances alors même que la première partie est pas mal. Pour moi, on est loin de la grande aventure d'autant plus quand on reste bloqué dans cette cabane avec l'un des deux qui perd la tête. Je ne doute pas du caractère extraordinaire de la véritable histoire, mais le film n'est pas terrible et mal raconté.
Ce long-métrage produit par les pays scandinaves entend nous raconter l’expédition qui a permis au Danemark de garder l’entièreté du Groenland sous son giron alors que les américains en réclamaient une partie au début du XXième siècle. On suit donc l’explorateur et cartographe qui a permis de confirmer que ce territoire continent n’était pas divisé en deux. Mais bien sûr, cette expédition ne fut pas de tout repos, sinon il n’y aurait évidemment pas eu de film. Le cinéaste inconnu chez nous Peter Fleith va donc nous raconter comment le capitaine de cette expédition va, lors d’un second essai et avec l’aide d’un jeune mécanicien volontaire, parvenir à prouver cela. Et s’il n’est pas mauvais à la mise en scène, ses images sont trop illustratives et manquent de caractère. Si les plans sur les étendues glacées de l’Arctique en mettent plein les yeux (de toute manière, il aurait été difficile de rendre ces décors naturels laids...), « Perdus dans l’Arctique » est filmé sans grande inventivité.
On reprochera également à Fleith une entame un peu brouillonne et trop directe. De plus, il contextualise mal le côté historique et topographique de cette histoire qui est pourtant le cœur et l’âme du récit. Si le public danois doit certainement l’apprendre en cours d’histoire, il aurait été de bon augure de davantage préciser certains détails historiques et géographiques. En outre, le cinéaste rate totalement le dernier tiers de son film. En effet, la dernière partie se focalise sur l’attente d’une hypothétique mission de sauvetage pour les récupérer après leur périple. On passe donc d’un film d’aventures correct à un film sur la solitude, l’isolement et la folie qui commence à poindre le bout de son nez. Et à l’écran ce morceau est trop long comparé au reste (on aurait aimé un peu plus de péripéties) et peu pertinent (on pense notamment aux apparitions maladroites de la femme du capitaine).
Ceci dit, « Perdus dans l’Arctique » peut capitaliser sur ses grands espaces et une première partie assez captivante et intéressante. On a peur pour ses deux hommes perdus au milieu de nulle part même s’ils se sortent de leurs épreuves assez facilement et rapidement à chaque fois. On aurait aimé avoir un peu plus peur pour eux. Les deux acteurs principaux ne sont pas mauvais mais ils manquent un peu de charisme. Nikolaj Coster-Waldau est assez imposant en capitaine tandis que Joe Cole développe l’immaturité et la naïveté nécessaires pour le rôle mais on ne ressent pas d’étincelles entre les deux. On a donc un film de survie en territoire hostile autant qu’un film historique, une œuvre un peu générique qui manque d’ampleur, de caractère et d’une vision plus précise et aboutie du sujet. Il n’en demeure pas moins divertissant par la beauté des paysages de glace mais nous perd sur la fin.
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L'histoire vraie de Ejnar Mikkelsen, explorateur danois qui, entre 1909 et 1912, effectua une mission de levé au Groenland pour tenter de déterminer si ce territoire était unique ou morcelé. La grande force de "Against the Ice" est clairement son tournage effectué en décors naturels (Islande et Groenland). Peter Flinth filme ainsi de très jolis paysages enneigés avec une lumière naturelle, très loin des fonds verts que l'on aurait pu craindre. Cela renforce considérablement l'immersion et l'empathie que l'on éprouve pour les protagonistes. Là-dessus, les acteurs font le job. Il est en revanche étonnant de voir que Mikkelsen, âgé d'environ 30 ans à l'époque, est incarné par Nikolaj Coster-Waldau, qui en a plus de 50 ! Le fait que l'acteur soit coscénariste et coproducteur n'est sans doute pas anodin dans ce choix... Pour le reste, le film tourne malheureusement un peu à vide. Il n'y a pas grand enjeu scénaristique, des ellipses pas toujours adroites de plusieurs dizaines voire centaines de jours, et pas vraiment de fil rouge si ce n'est nos deux héros qui espèrent ne pas mourir. D'autant plus que les petites scènes parallèles situées au Danemark (avec Charles Dance qui joue comme d'habitude le type peu recommandable !) ne sont pas utiles et cassent l'immersion. Question survival enneigé, le long-métrage n'est pas déplaisant, mais souffre grandement de la comparaison avec d'autres œuvres plus impactantes, "The Revenant" en tête.