"J'avais une vision très nette des types de comédiens que je désirais. J'avais même donné à mon directeur de casting des photomontages : par exemple, Seb c'était Tobey Maguire ou John Cusack jeune ! Je ne les voulais pas trop beaux mais mignons, il fallait trouver des gens qui soient crédibles dans leur amitié et avec lesquels on a envie d'être copains. Au départ, c'était vraiment angoissant mais on a pris le temps nécessaire pour ne pas se tromper : 3 mois et 120 comédiens pour les garçons ! Et puis, il y a des moments où l'évidence saute aux yeux, quand tu rencontres des acteurs lors des essais et que tu rentres chez toi en fantasmant déjà sur telle ou telle scène". (Stéphane Kazandjian, réalisateur)
C'est la première fois qu'une comédie française empiète sur le territoire du teenage movie. Le réalisateur avoue que sa culture ne s'est pas construite à partir de l'ultime classique : Citizen Kane, mais plus à partir de Karate Kid, Retour vers le futur ou encore Une créature de rêve, des films hantaient par l'esprit "ado". C'est à partir de ces films des années 80, mais aussi en ayant l'humour potache de Kevin Smith en tête, que le cinéaste a élaboré le scénario de Sexy boys, bien avant que le succès de American pie fasse le tour du monde.
Afin qu'une réelle entente se crée entre les comédiens, le réalisateur a eu l'idée d'organiser différentes soirées karaoké. Une étape essentielle selon lui pour que l'osmose à l'écran ne soit pas feinte mais tangible aux yeux des spectateurs. C'est parce que les comédiens sont devenus amis dans la vie pendant la durée du tournage, que leur amitié paraît sincère au cinéma.