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Flocon
8 abonnés
134 critiques
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3,5
Publiée le 27 mai 2023
Si l'histoire est assez naïve, ce film est très plaisant à suivre, grâce à ses interprètes et aux hommages au cinéma qui jalonnent le récit. L'hérédité à assumer est le thème mais la façon dont tout est amené l'étouffe un peu. Il manque une véritable émotion qui ne parvient pas à se dégager.
Un thème récurrent dans le cinéma français en manque d'imagination. La réalisation est correcte et le décor du Deli est sympa mais l'histoire est lente à la limite de l'ennui. Pascale Arbillot et Simon Abkarian tirent leur épingle du jeu comme on dit. Mais on sent l'adaptation d'un livre. Ça manque de surprises, de points forts ou de folie. Ça reste plat et un peu insipide. Les cinéphiles s'amuseront au jeu des devinettes. Le double rôle d'Eric Caravaca reste un mystère.
En 1987, Saül (Simon Abkarian) tient un restaurant à Bruxelles dédié à l'amour du cinéma et des acteurs. Celui-ci est fréquenté par un critique et un jeune réalisateur voulant faire un film sur la Shoah. Bientôt, Saül va faire la rencontre de Hannah (Pascale Arbillot) qui va lui faire tourner la tête. Le film est très, très moyen, mais au delà des flashbacks sur son enfance juive, Simon Abkarian étonne par sa déclaration d'amour au 7ème art et son abattage comique. Cela permet d'oublier quelque peu la faiblesse d'un scénario cousu de fil blanc et la naïveté de l'histoire. Pas indispensable à voir.
Film touchant, belle distribution et bel hommage au cinéma. Malgré quelques maladresses. Je me suis laissée porter par cette histoire. La prestation du personnage de Hannah est un peu en décalage. Mais on peut imaginer ce que certains enfants de nazis conscients de l'horreur de la Shoah. Comment ont'ils pu se construire après ça.
"Le Chemin du bonheur", film franco-belge réalisé par Nicolas Steil, sorti en 2021. Une bonne surprise, un film bien réalisé avec une très belle mise en scène. Une ambiance de "cabaret" dans ce restaurant Delicatessen bruxellois où se croisent les personnages. Un film d'hommage au cinéma, avec une belle prestation de Simon Abkarian. Avec aussi Pascale Arbillot, Michel Vuillermoz ... Les cinéphiles se délecteront des clin-d’œil, références et devinettes cinématographiques qui jalonnent le film. Un film à la fois calme et au jeu dynamique très agréable à regarder. Avec une très belle B.O. Simon Abkarian révèle son talent, un artiste complet, autant dramatique, que comique et un très bon chanteur.
Saul tient un café à Bruxelles où il partage sa passion pour le cinéma et sa connaissance sur l’histoire de la communauté juive avec ses clients. Il va s’impliquer dans le processus de création de film d’un de ses amis au même moment qu’il va faire une rencontre qui va changer sa vie. Une forme d’introspection sur le passé mêlé à la quête du bonheur. Le décor est magnifique.
Je suis allée voir ce film car j'aime beaucoup Abkarian l'acteur principal. Il y tient bien son rôle mais le reste de la distribution ne m'a pas convaincue... L'histoire n'est pas inintéressante mais le film souffre d'un manque de rythme... On s'ennuie un peu et on n'est pas vraiment emporté par cette histoire amoureuse ...
Vraiment une très bonne surprise. Bruxelles étant ma ville de cœur ce fut un plaisir de la voir au cinéma, les galeries de la Reine, et que de bons souvenirs parmi les trottoirs de cette ville magique. Un ode à la tolérance, à l'amour, aux valeurs humaines qui sont toujours et tout à fait d'actualité. J'ai pleurer,parfois c'est même drôle et le bonheur de retrouver des acteurs connus et en toute simplicité et fraîcheur. Merci beaucoup pour ce bon moment. Il en faudrait d'autres, des longs métrages comme ça.
Bon film, film joyeux et triste. On passe un très bon moment. Saül restaurateur passionné de cinéma, à cause de ses parents il n'a pas pu réaliser son rève d'être réalisateur. On voudrais manger, dans son restaurant. Joyeileu dans son restaurant, avec ses clients et son équipe. Mais triste en coulisse.
J'ai passé un très bon moment 😄 L'intrigue principale est légère et agréable à regarder. Les amoureux des répliques cultes du cinéma ancien doivent se régaler ! L'intrigue secondaire est touchante sans être larmoyante. Un film vraiment sympa à voir.
Un bon Film d'où l'on sort avec l'impression d'avoir passé un bon moment. Sous couvert d'un fan de cinéma l'acteur principal nous laisse entrevoir ses souffrances et sa difficulté à aimer mais.... Une petite longueur au milieu mais la fin en vaut la peine. Un univers intéressant dans ce café avec un beau décor et de belles couleurs.
Le traitement de cette histoire est original, sur fond de création artistique, plus précisément d'un scénario de cinéma orienté sur la Shoah, où un café-cinéma sert de décor avec ses habitué(e)s et ses cinéphiles passionnés...jusqu'à ce qu'une mystérieuse projectionniste entre dans la vie de l'un des cogérants, cogérant qui a été enfant juif-allemand pendant l'occupation et dont les parents ont été victimes de l'holocauste et de la guerre, et puis l'histoire d'amour que l'on croyait possible entre ces deux destins croisés va s'avérer plus compliquée que l'on ne croit... Le film est tiré d'un roman, et c'est peu dire (il faut prendre le mot roman au sens presque péjoratif du terme), n'importe quel spectateur un peu fufute aura tôt fait de deviner le nœud de l'intrigue et sa fin (avec un tel titre...) alors l'ensemble pourtant original finit dans la mièvrerie sans convaincre car le sujet réel semble avoir été éludé, c'est trop dommage. Les bons amis et l'alcool semblent être les deux solutions aux problèmes existentiels, c'est bien pauvre, on n'aborde pas le cheminement intérieur et ses difficultés, ce que l'on avait dans "Un secret" par ex. (2007, film lui aussi tiré d'un roman, Goncourt des lycéens), par exemple, bref pas un film inoubliable, et pourtant le sujet était bon...
Une mise en scène complexe, touchant un peu à plusieurs registres (trop ?), pour laquelle la satisfaction du spectateur lambda ne se révélera sans doute, au mieux, qu’à la fin. Ça commence par un « film dans le film ». Le personnage principal, tenancier d’un restaurant à thème (sur le cinéma) a en effet l’espoir de voir porté à l’écran une histoire, son histoire. C’est l’un de ses employés, jeune réfugié chilien, qui se colle à l’écriture du scénario et qui a pour ambition de réaliser le long-métrage sous l’œil bienveillant mais aussi parfois trop ingérant de son mentor. Parmi les clients, un critique de cinéma va collaborer à l’écriture en échange d’une table ouverte (repas gratuits). Le scénario va ainsi naviguer entre les événements dramatiques et passés soumis à l’écriture (l’histoire et les déchirements d’un « enfant caché » pendant la Shoah) et l’animation du lieu à thème à grand renfort de devinettes sur les grands classiques du cinéma parmi les clients attablés et dans l’ensemble assez férus de Septième art. Les cinéphiles avertis se retrouveront avec plaisir dans ces jeux de questions-réponses mais le grand public est sans doute très loin de cette culture cinématographique même s’il n’est pas totalement ignorant des grands films évoqués. Ces deux angles glisseront peu à peu vers une sorte de romance qui réveillera les blessures et traumatismes du passé et posera les questions du pardon ainsi que de l’horrible sentiment de culpabilité porté par la génération des enfants nés du côté des oppresseurs sous le Troisième Reich. Un « chemin du bonheur » sur lequel se retrouvent les enfants victimes et les enfants de leurs bourreaux, devenus adultes, difficile à trouver et semé de plusieurs embûches. C’est le sujet finalement.