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Cinemadourg
779 abonnés
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2,0
Publiée le 18 juin 2022
Dans les années 1980, Saül dirige à Bruxelles un restaurant Delicatessen dédié évidemment aux plaisirs de la bouche, mais également au 7ème art dont il est un bouillonnant passionné. Alors qu'il s'implique dans le tournage d'un film avec un ami, il va croiser la route d'une femme énigmatique qui va immédiatement le fasciner. Ces deux événements vont le replonger dans son enfance douloureuse d'enfant caché ayant fui la Shoah... Malgré la présence énergique de Simon Abkarian, rappelant par certains côtés la fougue d'Yves Montand dans le film "Garçon !" (1983), et en dépit du charme fragile et sensible de Pascale Arbillot, cette comédie dramatique ne m'a pas du tout emporté dans un quelconque tourbillon d'émotions. L'histoire est un peu décousue, les nombreux flashbacks en VO allemande non sous-titrée (pourquoi un tel choix de réalisation ??) n'aident pas non plus à se sentir à l'aise dans cette oeuvre lisse et sans éclat. Même le twist final tombe presque à plat et n'apporte quasiment rien à ce film ne valant le détour que par le jeu agréable des deux comédiens en tête d'affiche. Un plat cinématographique sans saveur et sans âme. Site CINEMADOURG.free.fr
Faire la critique du film « Le chemin du bonheur » démarre forcément par une citation. « Le cinéma est le plus beau mensonge pour dire la vérité » Pris à la lettre cette citation permet de comprendre et d’accepter ce film qui est tous sauf réaliste – et c’est sûrement l’intention de son réalisateur. Le jeu est théâtral, les couleurs chaudes et saturées. Alors pourquoi un film qui reste souvent à la surface et ne s’aventure jamais vraiment dans les entrailles de ses personnages ? Probablement pour la raison qui fait du peuple juif le plus beau raconteur d’histoire, et ceci depuis plus de 2000 ans (clin d’œil). La réalité – entre autres celle de la shoah - est parfois si horrible à raconter et également incroyable pour ceux qui l’apprennent que mieux vaut se réfugier dans l’imaginaire, les chimères et la séduction effrénée. Si vous avez accepté ces conditions posées par le réalisateur et que vous laissez de côté vos a priori cinéphile (Lelouch percute Kurys pendant les ¾ du film, on se met à parler anglais à Bruxelles pour un oui ou pour un non, la citation permanente du cinéma d'antan et de la culture Yiddish peuvent lasser) on passe un bon moment et surtout on admire le travail exceptionnel du chef opérateur, de la costumière, de la décoratrice (mais ce bar !!! quel bel endroit) etc. etc. Parlons des acteurs. Comme nous sommes dans un film choral à la Lelouch on a le plaisir de passer quelques instants avec de sympathiques acteurs et actrices comme Brigitte Fossey, Mathilda May et bien sûr Simon Abkarian le plus voyageur des acteurs français et souvent là où on ne l’attend pas. Je l’avais laissé, magistral à l’écran mais mari pathétique dans « Le Procès de Viviane Amsalem », et on le retrouve toutes cordes vocales dehors - quel crooner tout de même !!! - et avec un plaisir manifeste à rendre hommage à son panthéon vintage. Voilà en résumé, ce que je peux vous dire de ce film. Un objet singulier qui finalement fait pencher la balance vers l’empathie et dont certaines scènes resteront gravées à l’extinction du projecteur. Séances : https://www.allocine.fr/seance/film-289299/pres-de-115756/ Bande annonce : https://youtu.be/Ia5i91ytxHU
N’attendant rien de ce film, j’ai vu ce film sans regarder aucun résumé, et aucune bande-annonce. Et ce fût une réelle bonne surprise, j’ai tout bonnement trouvé ce film excellent avec comme seul vrai bémol est le jeu d’acteur douteux parfois.
L’histoire est littéralement une ode au cinéma et à la cinéphilie avec des dizaines et des dizaines de références et anecdotes en rapport à des films du siècle dernier. Le récit mêle romance, guerre et cinéma avec une histoire d’une histoire ; en fait c’est très méta. Les protagonistes ont chacun un développement suffisant et sont tous à peu près attachants : on arrive pas à en détester un ou à en aimer un plus que les autres. Par contre, l’alternance entre le présent et l’histoire qui est écrite paraît un peu brouillon.
Par rapport à la réalisation, la direction de la photographie est super, chaque plan est un tableau avec une belle composition ; tout cela grâce à des décors remplis de références et qui vivent. Par exemple, le bar (théâtre principal du film) est constamment vivant ou alors une action essentielle s’y déroule. Sans oublier la musique qui est vraiment onirique et qui donne envie de suivre nos personnages jusqu’au bout de leur aventure.
Je recommande ce film qui nous plonge directement dans un univers mais tout est très bien expliqué. Excepté le jeu d’acteur et le montage alterné, le film a une grande qualité.
Oh, que ça fait du bien, le cinéma calme et intelligent...On sent, et ce n'est pas un défaut le travail de mise en scène.... Le film se passe essentiellement entre Vienne et Bruxelles, entre flash back et un présent situé dans les années 80....Il est question de shoah, de survivants, de quizz ciné dans un café restaurant dédié au cinéma.....Il est question aussi d'une histoire d'amour....Simon Abkarian, porte le film avec de beaux seconds rôles, notamment je cite Pascale Arbillot, Hélène Noguerrès , Eric Caravaca, Michel Vuillermoz et Mathilda May (excusez du peu) , je crois même avoir reconnu Brigitte Fossey....C'est un film de dialogues et de clins d'œil au septième art, ( le cinéma) que je rapprocherais peut être du cinéma allemand dans son réalisme...J'admets qu'il y a quelques longueurs, et que l'on aurait pu supprimer quinze ou dix minutes, Mais le film tient la route, est original et réalisé avec précision....félicitations donc pour ce premier film qui fait réfléchir....Amateurs d'action ou de violence, passez votre chemin (du bonheur).....
C'est un film enthousiaste sur la magie du cinéma qui permet de guérir parfois des blessures du passé. C'est aussi une belle histoire d'amour qui triomphe des haines et antagonismes. On apprend à être résilient. L'interprète principal me fait penser à Yves Montand qui virevolte pour cacher ses tourments. Une séance qui redonne des élans d'optimisme pour la vie.
Le premier film de Nicolas Steil, Réfractaire, avait déjà pour cadre la Deuxième Guerre mondiale En tant que citoyen, je me sens très impliqué non seulement dans les combats à mener contre la dictature mais aussi pour l’éducation des enfants. C‘est à eux que s’adressent les messages de tolérance, de respect et de démocratie Côté références, Nicolas Steil avait en tête Le Dernier métro de François Truffaut, La Vie est belle de Roberto Bénigni et, dans une moindre mesure, le cinéma de Martin Scorsese et de Stanley Kubrick à la veille du début du tournage, j’avais regardé The Revenant d’Alejandro Gonzãles Iñárritu Henri Roanne a été présent tous les jours de tournage et a revécu les scènes avec un grand stoïcisme et beaucoup d’émotion un film pour l histoire et pour ne jamais oublier dans nos mémoires a tous