Le film explore de façon métaphorique le thème de l’oppression masculine sur les femmes - attention : la forme très intense et graphique (rappelant celle de Mother) peut déranger. J’ai beaucoup aimé le jeu de Jessie Buckey et l’usage de la métaphore, bien qu’elle ait été poussée très loin.
plus nul c'est difficile, aucun scénario, aucun but, même pas de sexe, d'histoire d'amour, de frayeur, d'angoisse, seule la campagne anglaise est belle et l'actrice aussi. sinon rien de riena
Un condensé des hommes toxiques que l'on croise quotidiennement dans nos vies. Un film flippant mais précurseur d'un renouveau dans le cinéma de genre. Une scène finale bluffante et monstrueuse !
Sortie il y a plusieurs semaines, j'y vais sans grande attente surtout que je n'ai vu aucune bande-annonce, ni lu aucun résumé. Et bien franchement, c'est une bonne surprise car le film est très bien avec plusieurs interprétations possibles.
Tout d'abord, la réalisation est fortement qualitative et on ressent beaucoup d'émotions rien qu'avec les ambiances posées. Par la musique et le cadrage, j'ai ressenti comme le personnage principal. Au début du film, la maison paraît vraiment comme un lieu sûr car il y a un certain naturalisme, par contre la forêt a l'air plus dangereuse avec les échos (dans un premier temps onirique puis menaçant) et les angles de vue. En bref, le traitement du son est très propre et les effets spéciaux sont vraiment pas mal, bien qu’un peu gore.
Le scénario est classique pour un film d’horreur, cela reste très intéressant et plus que prenant ; mais les propos sont vraiment importants comme les violences conjugales ou autres sujets en rapport avec la religion. L’horreur est très efficace et les hommes menaçants ont tous un caractère et un design différent. Rien à voir mais le personnage de la meilleure amie ne sert strictement à rien et le final du film est un peu déguelasse en terme de body horror (attention aux âmes sensibles). Selon moi, les différents hommes représentent chacun soit un vice de son mari défunt, ou soit les vices de l’Homme en règle générale.
Pour conclure, je conseille ce film pour tout le monde car il ne fait pas trop peur, il joue surtout sur le malaise et l'oppression ; par contre, je précise une nouvelle fois que le final dégoute un peu quand même.
Le dernier film d'Alex Garland est difficile à regarder. L''horreur insoutenable (et à mon sens inutile au niveau de leur répétition) de ses dernières vient se substituer au nombrilisme et à la suffisance de la mise en scène. L'interprétation elle s'en sort avec les honneurs
Ex-scénariste à succès pour Danny Boyle notamment (La plage, 28 jours plus tard et Sunshine), Alex Garland passé à la réalisation en 2014 avec Ex Machina (Futur film culte) livre Men son troisième long-métrage. Garland signe avec ce film son retour sur les grands écrans des cinémas après Annihilation (2018, Le miroitement : faits, science, fiction) dont les droits de diffusion avaient été rachetés par Netflix. Men marque aussi pour le scénariste-réalisateur anglais une plongée plus prononcée dans un genre cinématographie à la peine : les drames horrifiques. Lire notre chronique dans son intégralité : incineveritasblog.wordpress.com/2022/06/18/men/
A vrai dire, je ne savais pas à quoi m'attendre du tout. Je n'aimes pas voir les bandes annonces, ni même lire les synopsis. J'ai trouvé ce film plutôt intéressant, et en lisant les commentaires je me demandes si nous avons été voir le même. Chacune des critiques négatives donnés sur ce film semblaient être surtout les insécurités des uns et des autres. Mais la lecture d'un film ne serait-ce pas cela au fond? Comme tout art, le cinéma nous donnes des émotions, qu'elles soit négatives ou positives.
Bref, revenons à nos moutons. Le film parle d'une femme qui tente de faire le deuil de son défunt ex mari complètement toxique. Le fait que le nom du film s'appelle MEN et que tous les hommes qu'elle croise soit légèrement déranger (voir plus) n'est pas pour moi du féminisme caché, mais peut-être plus comme si elle voyait dans chacun de ses hommes, une problématique, ou bien un trait de caractère négatif de son ex mari. Un film plutôt bon et intéressant, malgré quelques longueurs et des fois un manque de fluidité. Belles images, et psychologiquement dérangeant, pour un film horreur, c'est sympa.
L'idée de base est excellente : traiter sur le ton de l'horreur de la "masculinité toxique", dans le contexte #MeToo. Visuellement, "Men" est saisissant, tant par les images de la campagne anglaise, que par la maîtrise de la lumière et les effets spéciaux. Si d'aucuns disent que l'histoire met du temps à se mettre en route, elle permet, justement, de poser les jalons de l'histoire personnelle de Harper, et de faire monter la tension avec des personnages dérangeants, tous campés par le même excellent acteur. Il est toutefois dommage que le film se termine par une surenchère de violence, une dernière demi-heure redondante et inutilement gore, lourde à suivre voire à endurer, volontiers grotesque, renvoyant à plusieurs références mythologiques évoquées plus tôt, mais qui échapperont à la plupart des simples mortels. Finalement, une surcharge de mythique, de symbolique et un résultat désarmant.
Ambiance sordide, alex garland du superbe film Ex Machina avec Alicia Vikander Et le bon film Anhilation avec Natalie Portman s'attaque maintenant au films d'épouvante dans la campagne anglaise..avec des hommes "men" sorti d'un film de Hitchcock qui rencontre Stephen King..on pense aussi à John Carpenter et Darren Arronovsky...l'actrice principale Jessie Buckley Est convaincante mais on a du mal à comprendre l'histoire et surtout la fin gore avec des scènes hérétiques d'accouchement spoiler âmes sensibles s'abstenir...à voir pour découvrir un film bizarre qui est projeté à Cannes pour le festival 2022 à la quinzaine des réalisateurs..