Moi j'ai bien aimé Un peu surréel, un peu contemplateur nature et musique classique, un peu d'horreur, et une réflexion sur la culpabilité et l'instinct de survie. Un film rafraîchissant comme on n'en pas vu beaucoup récemment.
Harper se met au vert dans la campagne anglaise après avoir vécu un drame personnel. Elle espère ainsi pouvoir se reconstruire et prendre soin d’elle, sauf que très rapidement, ce qui ne devait être qu’un moment de repos et de plénitude, va vite se transformer en cauchemar éveillé pour la jeune femme…
Alex Garland (Ex Machina - 2015) nous entraîne dans un effroyable & saisissant drame horrifico-fantastique qui traite avec intelligence et brio de la masculinité toxique, de la société patriarcale et de la fécondité tout en s’appropriant les codes du film d’horreur pour évoquer les rapports hommes / femmes et leurs conséquences. Men (2022) est un film d’horreur féministe qui s’évertue à enfoncer des portes sans jamais nous donner les clés.
Le réalisateur prend visiblement un malin plaisir à créer une ambiance gênante, qui arrive à mettre le spectateur dans l’inconfort et à vous mettre mal à l’aise sans discontinu. Le film est bourré d’images subliminales et de symboles (la sculpture de Sheela-Na-Gig), oscillant entre l’horreur et le fantastique, avant de virer à la toute fin vers le body-horror.
Rares sont les films de genre aussi viscéral soient-ils qui vaillent la peine d’être vu et qui plus est, bénéficiant d’une exploitation en salle. La mise en scène nous scotch à notre fauteuil et nous offre de beaux moments de tension. Signalons aussi l’impressionnante performance de Rory Kinnear spoiler: qui interprète tous les personnages masculins à l’exception d’un (le régisseur du domaine, l'enfant, le prêtre, le policier, le barman, un client du bar, le mystérieux homme nu, …).
Dans la lignée de Midsommar (2019) d’Ari Aster pour le côté "folk-horror", l’ambiance anxiogène et l’horreur graphique de certaines scènes devraient sans doute en rebuter plus d’un, pour les autres, un seul conseil, foncez le voir.
Ca commence pas mal. Une femme va se réfugier seule dans un manoir pour se remettre de la violence et du suicide de son mari. Bon. Mais on sent que très vite ça patine. Dès l'apparition de cet homme des bois nu qui la suit. Et puis on ne comprend plus grand chose. Des hallucinations, des personnages réels puis qui s'engendrent les uns les autres dans une scène finale grotesque et interminable. On est content que cela se termine tellement c'est raté.
Alors si vous tenez à votre argent ou si vous êtes féministe ou si vous voulez voir un film d'horreur, bah dans tous les cas n'allez pas voir ce truc. Toute l'histoire gore, incompréhensible et même pas oppressante sert à montrer de manière ultra chelou les dangers que les femmes ont dans un monde d'hommes, en gros la moral c'est ça. Donc je vous invite à aller voir des sites expliquant bien mieux ce genre de problèmes ou d'aller voir Black Phone un vrai film d'horreur si vous voulez éviter de gâchez votre temps. Vous me remercierez plus tard je viens de vous faire économiser 1h41 d'ennui absolu. Bonne continuation.
Film vraiment étrange... décevant. On pourrais s'attendre à beaucoup mieux avec certaine scène du film (très long à démarrer)... Et finalement pour finir avec une fin chaotique
film incompréhensible tout le long, je sais pas s’ils ont voulu faire croire que ce film était de l’art juste à cause du gars nu tout au long du film et qui s’avère au final qu’il a une chatte à la fin, enfin bref, à fuir
La sirène appela par son chant l’homme, mais ce dernier n’était en rien Ulysse. C’était un marin malfaisant…
Les cauchemars sont des rêves pénibles dont l'élément dominant est l'angoisse ou l’oppression. Mais en dehors de ces sensations négatives, il y a autre chose qui nous tracasse bien plus n’est-ce pas. Lors de ces longues nuits où notre paisible sommeil semble s’être envolé, ce qui nous mets en réalité dans un malaise profond c’est le côté inexplicable des cauchemars. Avec du recul, ils ne semblent pas avoir de sens, mais sur le moment, la terreur est telle qu’il est impossible de remettre en question la noirceur énigmatique de ces derniers…
C’est très exactement de cette façon que le metteur en scène Alex Garland à conçu son long-métrage. Un cauchemar hypnotique et sensoriel, où la beauté plastique transcende à chaque instant une volonté de proposer un cinéma de grâce horrifique. Réalisateur de Ex Machina et Annihilation, Garland prouve une nouvelle fois qu’il est un maitre de composition esthétique. Son œuvre est envoutante, perturbante, sombre, expérimentale et unique. Peut-être trop radicale pour certains, cela peut se comprendre, mais il s’agit d’une proposition de cinéma sublimement obscure, et ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de voir ça…
Un chef d' oeuvre ! Mais quelle drôle d' idée de classer ce film dans la catégorie des films d' épouvante il n' a rien à faire dans ce registre C' est pour moi un film psychologique et gore mais pas d' épouvante! Les images sont sublimes les paysages, la nature, et la musique comme celle d' Arvo Part fabuleuse un choix très judicieux n' en déplaise aux grincheux. Un film surprenant et d' une grande originalité d' une grande intelligence et filmé magistralement sans oublier les acteurs stupéfiants. Certes il ne plaira pas à tout le monde et c' est la preuve de sa personnalité et de son génie. Vous avez le droit de ne pas aimer mais abstenez-vous de vos critiques déplacées
C'est le film au scénario le plus éclaté de l'année. La cinématographie est belle tentant un symbolisme du mâle qui engendre le mal exécuté si pauvrement que c'en en est ridicule.
un début un peu long... le film offre des moments ''gores'', parfois très dégoûtants et inexplicables. Selon moi, l'histoire est de travers, le film ne donne pas d'explications au dénouement finale, ce qui fait que je reste sur ma fin. Néanmoins, certains passages sont dignes d'un film Épouvante/Horreur. Il aurait pu être bien si le réalisateur avait suggéré des explications...
J'avoue que je n'ai pas vu grand-chose de féministe dans cette sombre affaire. Certes le mari de l'héroïne est un manipulateur pervers, les personnages incarnés par le même acteur dans le village sont tous d'immondes individus, à commencer par le pasteur, mais enfin, je je ne vois pas très bien où se situe le féminisme. Tout film d'horreur met en scène des monstres pervers : des films qui présentent une sorcière maléfique sont-ils des films machistes et anti-féministes ? Sans doute le réalisateur a-t-il suggéré qu'il avait fait une oeuvre féministe et les critiques, complaisants, ont embrayé sur ce thème très à la mode. Le début du film est très séduisant : cette charmante campagne anglaise, où tout semble si tranquille, si sécurisant, recèle des horreurs insoupçonnées ; la scène du tunnel, celle de l'apparition de l'homme nu, tout fonctionne par contraste avec la riante quiétude ambiante, et d'une manière très efficace. Tout se détraque à partir du moment où les "men" à visage unique entrent dans la maison. On ne comprend rien à ces images répugnantes d'enfantements masculins successifs, un peu à la manière de poupées russes sanguinolentes. Il faudrait un manuel explicatif pour comprendre ce que tout cela signifie.
Trop degueulasse je comprend même pas pourquoi il est sorti ce film fin ridicule des accouchement les un sur les autres l'autre de la bouche l'autre de la chnek et sa dit interdit -12 ans le film a aucun sens pas d'histoire trop débile à ne pas aller voit
Découverte d'une magnifique actrice: Jessie Buckley; son jeu est irréprochable et elle joue avec une tel intensité! (une anthologie ces scènes avec son mari!). Flash-back très bien intégrés. Et enfin un film intelligent et subtil sur le pouvoir de nuisance de certains hommes, sur ces relations homme/femme toxiques. Critique rédigé par un homme. GDidées.