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    Men
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    prenom nom
    prenom nom

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2022
    Affligeant ! J'ai lu quelques critiques qui trouvaient des qualités esthétiques au film...il ne les a même pas. Il est juste lourd et nul à tous points de vue. Mal écris, mal filmé, à fuir.
    Garvey
    Garvey

    16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2022
    Men est visuellement très beau du début à la fin mais dès le deuxième tiers du film, le réalisateur s'égare en nous dépeignant un monde où les hommes ne sont que des monstres. J'ai décroché car j'ai trouvé cela caricatural et excessif dans sa manière de le montrer. Dommage !
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2022
    Peu après le suicide de son mari, Harper (Jessie Buckley) s'offre un moment de repos dans une luxueuse demeure ancienne au milieu de la nature. Quand Geoffrey lui fait le tour du propriétaire, on ressent déjà un certain malaise qui va se confirmer avec les autres habitants de cette petite bourgade anglaise. Cette oeuvre est un mélange des genres assez détonnant, le tout avec un rendu superbe de la campagne anglaise. L'angoisse monte au fil des minutes devant cette galerie de personnages terrifiants. spoiler: Même si le film "accouche" d'une fin un peu trop gore à mon goût
    , Alex Garland fait preuve d'une grande maitrise pour nous faire frissonner. Quant à Jesse Buckley, elle ne contente pas de rayonner par sa beauté, elle joue la terreur à merveille. Une belle surprise.
    selenie
    selenie

    6 213 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Le sujet est affirmé d'entrer, les violences conjugales, sujet ô combien d'actualité ! Même si d'emblée on s'étonne que la victime déclare qu'un seul coup de trop a été asséner alors qu'un homme violent de façon récurrente et habituelle aurait eu une portée plus pregnante et probante. Très vite, les habitants du village semblent tous plus ou moins bizarres, certains menaçants, d'autres moins, tous sont une facette de la virilité et/ou du machisme, symbole du patriarcat, le propriétaire, le policier, le barman, le sale garnement et même un prêtre... Et oui n'oublions pas le poids de la religion dans la soumission de la femme ! D'autant plus pernicieux que les cauchemars et souvenirs douloureux de Harper se mêle à des visions d'un mysticisme païen. Tout s'imbrique, les agressions plus ou moins directes aux souvenirs en passant par une nature luxuriante et foisonnante de toute beauté jusqu'à cette ultime partie où la fécondité s'impose de façon frontale, où le sang renvoie à la féminité dans une séquence qui frôle le grotesque. Un film à ne pas conseiller aux âmes sensibles, mais un film à voir.
    Site : Selenie
    Cool_92
    Cool_92

    285 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2022
    Un film à ressentir et non pas à expliquer. Tout simplement parce qu'il n'y a aucune explication rationnelle et tout est une question d'interprétation.

    Dans les points positifs, je dirais que la photographie est très belle, l'interprétation excellente (notamment Rory Keanner qui joue plusieurs personnages), la beauté de certaines scènes comme l'accouchement (malaisante), l'ambiance aussi car on a vite envie de comprendre ce qu'il se passe.

    Le gros point noir c'est qu'on comprend très vite du WTF du film, qu'il n'y aura aucune explication et que tout sert à expliquer le trauma d'une femme battue. Surtout le message ambigu derrière est que tous les hommes sont des harceleurs en puissance, men are trash, ok mais on aurait un peu aimé des nuances. C'est un film qui surfe sur le féminisme 2.0 et c'est souvent bien lourd.

    Peut-être le moins réussi des films de Gardland...
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    527 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2022
    La difficulté avec un thème aussi prégnant que le rapport homme/femme, à l'heure où les inégalités, injustices ou préjugés sont fréquemment exposés devant tous, c'est de trouver l'angle adéquat pour emporter l'adhésion de son auditoire quelle que soit sa compréhension du problème. Prenons Le Dernier Duel qui décomposait un même évènement selon trois prismes pour nous renvoyer au visage les œillères qu'on se met, filtres bien commodes illustrés par de subtiles dissemblances en fonction de la personne et de l'image qu'elle a d'elle-même. Avec Men, Alex Garland y va de manière à la fois plus directe et allégorique.

    Nous suivons un seul point de vue, un seul personnage par conséquent une seule réalité. Celle de Harper (parfaite Jessie Buckley), dont le trauma passé semble se repercuter directement sur ses perceptions. On pense à un syndrome de Fregoli, cette psychose voyant la victime persuadée d'être la cible d'un individu prenant l'apparence de tout le monde. Mais non, Garland dissipe rapidement le doute : le spectateur n'est pas témoin, il est à la place de Harper. Un peu comme Jordan Peele nous glissait sous la peau de son héros dans Get Out, histoire de rendre perceptibles ces regards pesants ou ces remarques désobligeantes.

    Le diable se cache dans les détails ; en ce qui me concerne, Men fonctionne mieux quand Garland propage le malaise sur de petites choses bien concrètes, un dialogue avec un compagnon, un prêtre ou les clients d'un pub. Pas besoin d'effusion de sang, le simple fait d'être vue et traitée comme un objet négligeable - qu'on peut injurier, rabaisser ou sur lequel faire porter une charge qui n'est pas la sienne - suffit à rendre la condition de Harper irrespirable. Chose accentuée avec la performance multiple de Rory Kinnear, lui permettant de couvrir un large territoire entre excentricités, menace sourde et sauvagerie pure. Garland veut pourtant appuyer d'avantage, au grand malheur du film.

    Un peu à l'instar d'Annihilation, cette nouvelle création tombe dans le symbolisme pompier (la pomme, le cerf mort, le mal enraciné qui se reproduit,...). Trop de confiance en ses moyens ou manque de confiance en son public, le metteur en scène ploie à plusieurs reprises sous la lourdeur d'un dispositif pachydermique. Ce qui était inopportun devient même gênant dans ce final (en forme d'explosion graphique), où l'on asséne une énième métaphore pour une notion déjà flagrante depuis une heure. Nulle remise en cause de l'énoncé, mais les circonvolutions pour l'amener sont plus hasardeuses (et inutiles).
    Antoine
    Antoine

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Alex Garland nous offre ici une superbe expérience, Le film est très beau, notamment les passages sous le tunnel et au piano, la tension monte crescendo et l'ambiance est pesante, le scénario n'est pas simple, de nombreuses références à Adam et Eve ou encore Shakespeare et plus globalement à la place des femmes et des hommes dans la société. Les libertés de réalisation rendent ce film unique en son genre, j'attends avec impatience son prochain film.
    Ayecefe
    Ayecefe

    14 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juin 2022
    Je suis allée le voir avec une copine. On hésitait entre Jurassic World et Men. On a regretté notre choix au bout de 5 minutes. Difficile à expliquer mais on sent dès le début qu'il va y avoir un problème avec ce film. Ultra glauque. Des scènes où on a des plans de trucs inutiles et des chants lyriques très malaisants. Des flashbacks d'une scène encore plus malaisante. C'est pas un film d'horreur mais un film de malaises. Au bout de 40 minutes, après une scène particulièrement dérangeante on s'est regardées en s'avouant que c'était nul et on a changé de salle. Ca m'est arrivé 3 fois dans ma vie de couper un film : A l'intérieur, Under the Skin et Men. Je dois être trop bête pour comprendre ce genre de film sans histoire et ultra dérangeant avec en prime des chants qui mettent en état d'alerte pour rien.
    RedArrow
    RedArrow

    1 662 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Pour se remettre d'une terrible tragédie, Harper loue une charmante maison au fin fond de la campagne anglaise. Bientôt un mystérieux inconnu rôde autour de la demeure alors que tous les hommes des alentours semblent avoir le même visage, celui de l'excellent acteur Rory Kinnear en l'occurence...

    Tous les "Men" ! Et tout est à peu près dans le titre en ce qui concerne la généralité de la thématique abordée par Alex Garland, même les premières minutes où le gardien des lieux fait remarquer à Harper (sur un ton léger certes mais lourd de sens) qu'elle vient de commettre le péché originel en croquant dans une pomme du jardin sont le jalon explicite de tout ce qui suivra. Quelque chose de terriblement pernicieux, se mouvant de son incarnation patriarcale la plus ancestrale à la plus personnelle aux yeux de Harper va venir la tourmenter en ressassant avec un même visage de mâle lambda chaque mot, chaque reproche formulé, chaque image violente et même un regard en particulier intervenus lors du drame dont elle ne parvient à se défaire.
    Par son approche, "Men" peut quelque part s'apparenter à une performance artistique dont on décèle vite les contours du message mais où son initiateur prend un malin plaisir à nous surprendre par la représentation plastique de chacun de ses méandres, ne cessant de les décortiquer pour en faire émerger de nouvelles idées de manifestations littérales à l'écran. En ce sens, Alex Garland livre un exercice captivant grâce à un champ du possible dont la croissance devient peu à peu sans limite, également étouffant même par l'atmosphère imprégnée de ce râle masculin permanent qui ne cesse de monter en puissance afin d'assaillir son héroïne par toutes les voies les plus insidieuses pour la blâmer. À ce titre, le final en restera sans doute comme le moment le plus magistral par la vision pensée en mode body-horror de sa forme la plus grotesque, s'amusant à relier la laideur de ces apparences/facettes de la condamnation unilatérale de la Femme par l'Homme pour ses propres défaillances entre elles par leur absurdité primaire et leur puérilité puante.
    Bref, en cela, "Men" est un objet déroutant qui a le mérite d'exercer une fascination constante, bien épaulé par les prestations impressionnantes de Jessy Buckley et Rory Kinnear -on n'en attendait pas moins d'eux, cela dit.

    Mais en attendait-on plus d'Alex Garland ? Peut-être car, si l'inventivité de la forme pour traduire le fond est rarement prise en défaut, l'exercice trouve quelque part ses limites sur les bases de son discours connu dans les grandes lignes dès le départ et même quant aux points à relier entre eux au fur et à mesure du déroulement choisi pour le récit. Il reste bien entendu quelques détails qui méritent une attention plus fournie post-visionnage mais, si l'on est adepte de ce genre de partis pris métaphoriques où l'intime se voit matérialisé dans une ampleur inattendue par le fantastique, "Men" apparaît avoir un degré d'interprétation assez prévisible (oserait-on dire plus court ?) que certains de ses confrères inscrivant dans le même registre (et personnellement, je suis très friand de ce genre de film, vous le savez si vous me suivez). Une fois le film terminé, il est clairement envisageable que la force de ses images, de l'étrangeté de son ambiance et du talent ses acteurs soient les souvenirs instantanés qui vous viennent en tête plus que les fondations assez prévisibles sur lesquelles se construit l'ensemble à l'évocation de son titre...
    miouze
    miouze

    53 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2024
    D'habitude je n'ai rien contre les films chelou, on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise (je pense à Titane, ou Midsommar par exemple) mais là, vraiment, c'est affligeant. Sans queue (quoi que...) , sans queue ni tête, donc je disais.
    Je suis sans doute trop cruche pour comprendre le génie évident dont parlent certains dans leur critique, mais d'un autre côté, quand on voit le niveau d'absurde qu'il faut se taper pendant 1h40 pour être de cet avis...
    Et s'il s'agit bien de féminisme et de culpabilité, c'est d'un genre débile et douteux à mon avis.
    Tout comme la musique (musique ? chants? va savoir) pseudo-baroque et grinçante à la limite du supplice.
    Restez bien jusqu'à la fin du film pour voir à quel point on atteint des sommets d'absurdité.
    Alegodx
    Alegodx

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juin 2022
    Que dire sur ce film...
    J'en ai marre, vraiment. Le film possède quelques points positifs (l'image est très belle, certes, les effets spéciaux sont réussis mais cela réussit-il à en faire un bon film ? Pas vraiment) et ce film est ORGUEILLEUSEMENT STUPIDE ET INFANTILISANT, SANS ORIGINALITÉ
    enfin vraiment, suffit pas de mettre un gros sticker #metoo néoféministe sur un vieux film d'horreur pour que ça soit qqe chose de nouveau (et qualitatif)
    Ça me met en rage des films comme ça, c'est très caricatural et enfantin (l'homme est MAISHAN et la fam a ri1 demandai é ai jantiy youpyyy) et déjà fait en plus (avec, notamment, "Invisible Man", assez similaire, slasher metoo)
    De plus, le (LEEEEEE) réalisateur est un... Qui réalise ce film qui STIGMATISE ET RENFORCE DES PRÉJUGÉS DÉBILES.
    Et évidemment, comme prévu, ce film est encensé par beaucoup de critiques bobo (4/5 écran large, 4/5 libération (MDR) etc).
    Enfin bref vous m'avez sûrement compris...
    Si vous voulez des bons films sur la condition des femmes, regardez "Mademoiselle", super film sud-coréen.
    En bref, très mauvais.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2022
    Men pourrait se voir comme une réponse au Midsommar de Ari Aster. Les mêmes éléments : un couple rupture, de la nature foisonnante et très très verte, la fécondité.
    Là où Midsommar allait crescendo tout doucement, allant très progressivement dans l'horreur, Men mets les pieds dans le plat et y va franco avec Alex Garland. Il se permet même une incursion à la Cronenberg vers la fin, un petit peu trop appuyée à mon goût.
    Les jeunes cinéphiles, en quête de sensations fortes, seront un peu perturbés sans doute, excités par la montée d'adrénaline que promet ce film, mais apprécieront clairement la symbolique féministe.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Le retour d’Alex Garland reste un événement à ne pas manquer. Si l’on est resté sur sa faim dans « Ex Machina » et un petit peu déçu par l’orfèvrerie de « Annihilation », son passage à la Quinzaine fait plaisir, sachant qu’il revient avec les mêmes artefacts que ses précédents longs, à commencer par un travail d’ambiance qui détonne. Viscéral, entre voyage hallucinant et halluciné, son nouveau projet parsème les revers de la masculinité toxique et uniforme, tout en discutant la position d’une veuve, réfugiée dans un village aux visages familiers.

    Au cœur d’un manoir qui se prête au jeu de l’épouvante, Garland viendra justifier nos attentes par une pure réflexion sur le mal qui sévit. La citadine endeuillée ne rêve que de tourner la page, mais une dose de culpabilité la pousse à explorer de nouveau la personne qu’elle était autrefois. Les films précédents présentaient déjà une étude ouverte sur la nature humaine, à travers le fantasme qu’on en fait, via une intelligence artificielle, ou bien par un traumatisme, qui se rapproche nettement plus de ce postulat de base. Harper ne cesse donc de fuir, une ombre ou une pensée qui dérange, la ramenant toujours dans son appartement londonien, où elle revit la chute de son mari. Ce moment est déjà ancré dans l’imaginaire fantaisiste du personnage, qui ne sait pas comment interpréter le drame. Sans faire l’état des lieux complet du couple qui se foudroie mutuellement, le récit campe derrière sa démarche polyvalente, qui ne lui vaut pas l’efficacité de son concept initial.

    La photographie nous emmène à appréhender la flore comme un être surnaturel et omniprésent. Malheureusement, il n’en fait pas grand-chose, car le dénouement viendra de nouveau étouffer ce qui a très bien été construit dans les deux premiers actes. Bien heureusement, Jessie Buckley donne du corps à son héroïne, rongé par un patriarcat malpoli, passif, naïf, intrusif et qui hante ses nuits. Il ne faudra donc pas très longtemps pour que la silhouette de Rory Kinnear devienne l’écho qu’elle a généré un peu plus tôt dans un tunnel, lieu d’une démonstration sonore et visuelle d’une qualité rare et merveilleuse. Pourtant, le procédé se répète un peu trop souvent et tourne en rond, passé les moments où la profondeur de champ aura raison du spectateur, qui ne sait plus où placer son regard.

    Faute de quoi, le final place le home invasion et le body-horror en pleine ligne de mire. La menace vient autant de l’extérieur que de l’intérieur. Harper, qui aura goûté au fruit défendu, ne verra que son reflet pour faire opposition aux « Men » de l’intrigue. Chaque visage est un masque pour tromper cette femme, venue se ressourcer. Au lieu de cela, c’est un cauchemar qui l’accueille dans son cottage, où le rapport homme-femme accouche littéralement son traumatisme sur le parquet. La vulnérabilité de la dame est au centre d’un débat psychologique qu’il convient de sonder par l’effroi, ce que le film réussit dans un temps, avant de se retrancher là où tout a commencé, avec un mot de la fin qui blesse et semble trahir ce qu’il a longtemps cautionné.
    Fréderic D
    Fréderic D

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2022
    Un film intéressant à plus d'un titre. D'abord, il est d'une rare beauté formelle. Les décors, cette nature sauvage, la maison, vieille, dit le propriétaire dans le film de 500 ans, le village dans son jus, l'église et cette espèce de coupe en pierre, la voute du pont, les lieux abandonnés sans qu'on sache pourquoi, le décor et l'éclairage de l'appartement londonien et son extérieur, tout est beau sans besoin de rajouts impressionnants d'effets visuels pour au nom d'un pseudo climat à créer. Ils se suffisent à eux-mêmes. L'environnement sonore (les voix, les effets, la musique) contribuent à cet envoutement sans le surjouer comme dans l'écrasante majorité des productions qui se veulent de cette catégorie (faut-il y voir l'explication de sa note moyenne assez basse, car nombre de spectateurs recherchent sans doute davantage des films très codifiés des productions de ce genre ?). Le film aussi une belle mise en lumière des éléments de la culpabilité du personnage principal. Tout cela pourrait, si on se contentait de cette première présentation, faire oublier l'épouvante horreur attendue par le spectateur. On aurait pu avoir sous les yeux plutôt un thriller. Mais tel n'est pas le cas. L'horreur monte bel et bien jusqu'à l'insoutenable, mais sans jamais oublier qu'elle sert le récit, elle est donc moyen et non finalité en soi, et c'est assez rare dans ce type de film pour le remarquer. Et, cerise sur le gâteau, à mes yeux, le film a le bon goût de nous laisser avec un certain nombre de questions non résolues, et ça, c'est chouette.
    artemus4
    artemus4

    10 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juin 2022
    Alex Garland n'a toujours rien compris au cinéma et à son langage, on dirait qu'il n'a pas encore compris ce qu'est l'évocation d'un plan, que pour lui tout n'est que pur visuel (et d'ailleurs dans le genre il est loin d'être dans les meilleurs...). Sans parler de son hypocrisie crasse dans le propos asséné ici, d'un sexisme ahurissant de bêtise, ahurissant de dogmatisme anti-mâle, qui confine au fascisme benoitement promotionnel. Qu'il se contente d'écrire des bouquins, qui l'a autorisé à continuer le cinéma après des films aussi insultants envers l'art les uns après les autres ?
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