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Serge_la
7 abonnés
724 critiques
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3,0
Publiée le 18 novembre 2024
Sans expliquer, l'histoire se développe lentement mais sûrement. C'est ennuyant et amusant avec des bons moments. Une série de petites scènes théatrales qui font une film. C'est chou.
Vous aimez l'humour, le burlesque, les belles couleurs ? Ce film est fait pour vous ! Le polar est associé parfaitement au burlesque pour une œuvre extraordinaire.
S’il y a un truc que les belges savent gérer c’est l’absurde, le surréalisme et une certaine forme de burlesque, le duo unique D.Abel, F.Gordon nous sort une œuvre unique avec une trame douce, amer, une interprétation what the f. Toujours complexe de savoir si c’est du génie ou de l’ennui. Certainement, un peu des deux.
C'est déjà assez difficile d'être soi-même, alors être quelqu'un d'autre... On dit qu'on a tous un sosie dans le monde et ça tombe parfaitement pour Boris, recherché depuis plusieurs décennies, qui décide de changer de place avec Dom, qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, afin d'éviter certains problèmes, mais tout le monde en a dans sa vie... Si l'on pense dans un premier temps à un film de vengeance avec les codes d'un roman noir, "L'étoile filante" s'oriente plutôt vers la tragi-comédie loufoque qui fait la part belle au burlesque et au surréalisme. L'histoire, qui n'est pas inintéressante sur le papier, est trop mécanique et décousue avec finalement une simple succession de saynètes pour intégrer les gags et vannes. C'est sympathique pendant quelques minutes puis cela devient lassant. J'avais apprécié "Paris pieds nus" de Dominique Abel et Fiona Gordon, mais leur nouvelle réalisation n'a pas marché de mon côté.
Malgré un scénario-prétexte dont on perd aisément le fil, cette nouvelle réalisation du duo Abel et Gordon (Dominique Abel et Fiona Gordon, qui tiennent aussi les rôles principaux) nous embarque avec bonheur dans son univers burlesque et loufoque, où les corps constituent une matière première réjouissante – les deux artistes sont issus du spectacle vivant. Enchaînant séquences drôles et passages plus mélancoliques, L’étoile filante est bourré de trouvailles toutes plus poétiques les unes que les autres, distillant une atmosphère singulière que renforcent une lumière superbe et des décors soignés. Mention spéciale à Kaori Ito, chorégraphe japonaise actuelle directrice du TJP de Strasbourg, à Philippe Martz, génial en loubard au grand cœur et à Bruno Romy, compagnon fidèle du duo de réalisateurs, qui co-signa leurs premiers films (L’iceberg, Rumba, La fée).
Comédie dramatique belge très en couleurs et très théâtrale qui rappelle les films de Kaurismäki. La scène dansée dans le bar et la scène finale sont esthétiquement très belles. Les acteurs, la BO sont parfaits 🤩 Une belle surprise et réussite. Pour les amoureux d’un autre cinéma, d’un cinéma indépendant ! A voir absolument 👍
Boris (Dominique Abel) est barman à L’Etoile filante. Il fuit depuis trente-cinq ans la police qui le poursuit pour son implication dans un attentat. Mais une victime le reconnaît et entend se rendre justice elle-même. Pour se protéger, Boris, aidé de Kayoko (Kaori Ito) sa compagne et de Tim, le portier de L’Etoile filante, kidnappe Dom, le sosie dépressif de Boris et lui fait endosser son rôle. Inquiète de sa brutale disparition, l’ex-femme de Dom, Fiona (Fiona Gordon), détective privée de son état, se lance à sa recherche.
Depuis près de vingt ans, Abel et Gordon forment un duo attachant. Héritiers revendiqués de Chaplin, de Keaton et de Kaurismäki, ils tournent des films burlesques et quasiment muets : "L’Iceberg" (2005), "Rumba" (2007), "La Fée" (2011), "Paris pieds nus" (2017)…
"L’Etoile filante" se prend les pieds dans une intrigue tarabiscotée, dénuée de crédibilité, dont on a tôt fait de se désintéresser et qui a en outre le défaut de durer vingt minutes de plus qu’il n’aurait été nécessaire. Reste le seul plaisir de retrouver le duo belgo-canadien, ses gags tristes, ses saynètes filmées comme des chorégraphies de danse contemporaine à la Pina Bausch.
film qui se veut absurde, mais ca ne marche pas. Pas de rythme, du comique forcé. Je n'ai pas été le seul à partir au milieu de la séance. J'ai essayé de tenir... mais...
Un petit bijou à mi chemin de la danse du theatre ce tragi-comique est plein de poésie et tellement bien joué merci merci vous êtes formidable on rit pur enchentement.
Très surprise au début par le côté théâtral de cette comédie, j'ai mis quelques minutes à rentrer dans l'ambiance de ce film bien que séduite dés le départ par la beauté des images. J'ai trouvé ce film hyper poétique, drôle, totalement surréaliste. Les images sont vraiment magnifique, on dirait une suite de tableaux. Les décors et la musique achèvent le tout pour nous emmener le temps d'un film dans un autre monde. Vraiment génial!
Abel et Gordon œuvrent dans un genre tombé en désuétude : le burlesque. L’Iceberg, leur premier film, était très réussi et présentait un bel équilibre entre humour et poésie. Rumba, bien que plus faible, tenait la corde. Malheureusement, La Fée et Paris pieds nus étaient assez décevants. La magie commençait à décliner. Que vaut ce dernier opus, L’Étoile filante ? Et bien disons-le d’emblée : c’est un échec. Le duo semble plus intéressé par l’intrigue que par les gags. Un ancien activiste (Boris) qui a commis un attentat, voit sa nouvelle identité (il est barman au bar L’Etoile filante) sur le point d’être découverte. Pour échapper aux représailles (une ancienne victime veut se venger et le tuer), il va dégoter un sosie (Dom, un solitaire désabusé) et prendre sa place (tandis que Dom devient Boris le barman). On nage en plein film noir avec détective privé, coups de feu et personnages inquiétants. Abel et Gordon pourrait dynamiter le genre et faire un film fou. Malheureusement l’ensemble est trop sage, L’Étoile filante traîne en longueur. L’échange de personnages peut donner de savoureux quiproquos, ce n’est pas le cas. Seule une belle séquence de danse vient rappeler le savoir-faire d’Abel et Gordon, à savoir chorégraphier un corps. L’étoile pâlit et file vers l’oubli, on aimerait qu’Abel et Gordon tourne une belle toile afin que le genre burlesque ne tombe pas définitivement dans les oubliettes.
Toute la fraicheur et la délicatesse de Buster Keaton ! Une comédie très poétique, absurde et hilarante sur fond noir. L'image, les décors et la musique sont magnifiques, les chorégraphies géniales et les acteurs parfaits. Un petit chef d’œuvre, bravo !
Film subtil et surréaliste, aux images, cadrages et chorégraphies savamment orchestrées ! Histoire originale et étonnante. Un vrai bonheur : drôle, émouvant, subtil et singulier.