Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
7 412 abonnés
7 565 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 10 mai 2023
Charlie est un professeur d’anglais qui vit reclus chez lui comme un paria. Atteint d’obésité morbide, il tente de renouer des liens avec sa fille qu’il n’a pas revu depuis des années, pour une ultime chance de rédemption.
Ce drame intimiste signe le grand retour de Darren Aronofsky, 6 ans après son dernier film (Mother! - 2017). Comme à son habitude, le cinéaste parvient avec une rare aisance à mettre mal à l’aise les spectateurs et ce, tout au long du film. Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Samuel D. Hunter (qui signe aussi le scénario), The Whale (2023) est un huis clos éprouvant, qui joue sur la corde émotionnelle. Le décor unique (l’appartement de Charlie) semble bien trop exigu pour cette montagne de chairs et de graisses, c’est volontaire et le rendu est d’autant plus saisissant lorsque l’on voit Charlie déambuler péniblement dans son appartement à l’aide d’un déambulateur.
Bien évidemment, il est difficile de faire l’impasse sur la très remarquable prestation de Brendan Fraser, tel le phénix qui renait de ses cendres, celui qui n’a jamais réellement eu son heure de gloire à Hollywood après le succès de La Momie (1999) semble avoir trouvé ici une revanche digne de ce nom en décrochant l’archétype du rôle à Oscar (performances & transformations physiques) et qui lui vaudra d’ailleurs (sans la moindre surprise), l’Oscar du Meilleur Acteur.
Après The Wrestler (2009) qui permis de remettre sur le devant de la scène Mickey Rourke (après des années de perdition), il semblerait que Darren Aronofsky se soit donné pour mission de donner une seconde chance aux causes perdues et une fois de plus, il s’en sort à merveille.
Un drame touchant qui n’est pas pour autant sans défauts, notamment la mise en scène qui ne cesse de nous rappeler qu’il s’agit d’une adaptation théâtrale (les entrées et sorties de champs intempestives des personnages), ainsi que la façon avec laquelle il traite de la grossophobie, le cinéaste le fait à la truelle, sans la moindre délicatesse. C’est regrettable car à côté de ça, il offre un magnifique rôle de « baleine » à un acteur hasbeen qui sublime son personnage derrière ses couches de makeup effects (là aussi très justement récompensé d’un Oscar).
J'attendais beaucoup de Darren Aronofsky qui est pour moi un réalisateur talentueux. Après des films comme Requiem for a Dream, The Wrestler, Black Swan....là...je n'ai pas compris ce qu'il à fait. Qu'est-ce que c'est que ce film mal joué et ennuyeux..Brendan Fraser semble faire le job au début du film mais alors le jeu des autres acteurs...que c'est mauvais mais mon dieu que c'est mauvais ! Surjeu à profusion, gestuelle ridicule, dialogues inutiles et hors sujets. Zéro émotion. La, fille, la mère, l'aide médicale : ils jouent tous affreusement mal, le scénario est complètement fade et est bourré de contradictions...J'ai tenu 1h00 après je ne pouvais plus continuer. Très mauvais.
Si la performance de Brendan Fraser est impressionnante dans son rôle de professeur en obésité morbide, c'est là le seul vrai bon point, l' ensemble du film comprend trop de longueurs à mon gout et surtout de scènes répétitives entre ce professeur et sa fille Ellie.
Retrouvez mon avis complet sur : https://mediashowbydk.com/2023/04/28/critique-film-the-whale/
Tant d’émotions devant ce drame, à la fois bouleversé et terriblement anéanti par cette terrible et douloureuse histoire. Avec The Whale, Darren Aronofsky signe un excellent long-métrage et réussit une nouvelle fois à nous interpeller. Pour adapter cette pièce théâtrale, le réalisateur se tourne vers un huis-clos, dans un appartement, centré sur son personnage principal. Le spectateur se retrouve ainsi plongé dans ce lieu obscur et oppressant et assiste à de nombreux plans exposant avec insistance le physique de cet homme. Côté scénario, l’intrigue est captivante avec d’excellents dialogues et une relation père-fille très émouvante. Il est également enrichi par quelques histoires adjacentes (le passé du protagoniste, sa situation professionnelle, etc.) utiles à la bonne compréhension de la situation.
Si Brandon Fraser est poignant, ce huis clos l'est beaucoup moins. Habitué à l'immersion totale dans les œuvres d'Aronofsky on reste pourtant ici au seuil de cette porte. Les personnages secondaires sont risibles et la méthode est des plus classiques. Une déception.
The whale ou devrais-je dire l'homme-baleine. Ce rôle qui relevait d'une difficulté majeure à interpréter, et pourtant collé à la peau d'un acteur tellement insensé, qu'on pourrait croire une part d'ironie. Et pourtant, quel acteur brillantissime, qui fait preuve d'un douleur atroce mais également d'une humilité exceptionnelle. Le reste du casting est également excellent, en particulier, l'ex femme du protagoniste. Brendan Fraser nous plonge dans une émotion plus qu'intense avec un premier aspect de dégoût, de honte et même de mépris mais qui par la suite de son jeu provocant de la pitié chez le spectateur qui le mène à développer de l'affection pour lui, et à se mettre à sa place lors des effroyables confrontations familiales. Sur un second plan, au delà de la performance des acteurs et des émotions exprimés, le film relate la religion sous un abord philosophique en abordant toutes les questions existentielles humaines et les dénigrer un par une, c'est donc un prise de position du réalisateur mais qui est mêlée à d'autres théories spirituelles, notamment employées par le jeune garçon témoin de Jéhovah. En enfin, dans un dernier plan, c'est l'homosexualité qui est exposée, qui attaque l’Église mais qui en même temps est en recherche de liberté et de laisser-vivre dans une situation familiale complexe. Film incontournable, pour la performance monumentale de Brendan Fraser.
Comme il l'avait fait pour Mickey Rourke, Darren Aronofsky offre un rôle à renaissance, cette fois pour Brendan Fraser, mais le film ne vaut surtout que pour la prestation de son acteur. Adapté d'une pièce de théâtre, le film n'aura jamais de réel rythme et ne s'émancipera jamais de son modèle. La réalisation n'es pas franchement transcendante et le scénario fait surtout dans la surenchère de pathos, sans ne jamais rien raconter ou explorer en détail. les quelques personnages secondaires qui viendront émailler le récit ne sont pas spécialement intéressants et les dialogues qui plus est sont très pauvres. C'est correcte, mais c'est loin d'être le chef d'oeuvre annoncé. Mais dans la mesure où il avait déjà été instauré comme tel par les spectateurs ,avant même sa sorti, et ce dès les premiers bande annonce, sous couverture du phœnix Brendan Fraser ..
Darren Aronofsky est de retour avec “The Whale”, un drame à huis clos étouffant qui propose une réflexion sur la vie, ses difficultés, ses injustices et ses blessures, en toute honnêteté, comme le répète notre protagoniste Charlie. Justement, Brendan Fraser, dans le rôle de Charlie morfond ses pensées dans un corps qu’il laisse dépérir, pris dans une schizophrénie qui le pousse à suivre ses pulsions les plus animales avec la nourriture et parfois avoir des moments de réflexion et de lucidité sur sa condition avec ceux qu’il aime : sa fille, Ellie (Sadie Sink) et son ami, Liz (Hong Chau). Un drame plus spirituel et autocentré que ce dont nous avons été habitués par Darren (“Requiem for a Dream”, “Black Swan” ou encore “The Wresler”). La narration est largement maîtrisée, mais il manque à “The Whale” quelque chose qui permettrait de le faire vivre pleinement, de lui donner plus de sens, car à force de répéter son texte à chaque difficulté que lui impose la vie, Charlie ne fait que se rassurer d’un passé qui n’est plus. Et si la conclusion est belle et remplie de poésie, l'œuvre ne m’a pas transcendée au point d’en faire un de mes films favoris. On ne peut qu’admirer le travail du comédien et le maquillage titanesque qu’a dû subir Brendan Fraser, qui lui a valu un oscar du meilleur acteur en 2023. C’est plutôt l’approche d’un comédien reclus depuis les années 2000 qui se pose la question de sa condition d’homme, et c’est en cela que le parallèle entre Brendan et Charlie est plus qu’intéressant. On exprime une certaine empathie pour Charlie, car malgré son obésité, c’est un profond amoureux de la vie. Il s’est détruit lui-même, mais a toujours voulu le bien pour les autres. En gros, un film qui marque par sa mise en scène aux petits oignons, mais qui manque d’un élan de fraîcheur pour lui donner la superbe que j’aurais aimé contempler.
Les 2h passent très vite, signe que c'est sûrement un bon film. Les dialogues sont très justes. Préférence pour le jeu d'acteur d'Ellie plutôt que celui de Charlie. Le huis clos est très lourd et des thèmes assez différents sont abordés. Le film gêne mais c'est probablement l'effet recherché.