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etchejr
2 critiques
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3,5
Publiée le 29 janvier 2024
C’est un bon film dans l’ensemble. Tout d’abord nous pouvons noter un gros point positif qu’est le scénario qui est certes simpliste mais original : une personne en phase d’obésité morbide dont les jours sont comptés, tente de renouer les liens avec sa fille qui est d’ailleurs sa seule raison de vivre. Deuxièmement le format 1 33 nous offre une ambiance totalement oppressante qui nous laisse penser que le personnage est enfermé dans son propre corps, qu’il est emprisonné. Le message est clair : le physique est un véritable frein au bien-être social. En effet, ses relations sont compromises. On le remarque avec le livreur, ses élèves et par dessus tout sa fille. Deuxièmement, le film est un huit-clos ce qui va encore dans le sens de l’oppression et du sentiment de la solitude. Cependant je suis obligé d’avouer que ce film ne m’a pas emporté. En effet tout est fait en sorte pour que le spectateur soit touché (on le remarque avec le caractère antipathique de la fille, qui d’ailleurs est sans pitié avec son père, les caractères sont totalement opposés ) via le décor, le format, le caractère des personnages. C’est donc pour cela que à mon sens cet ensemble nous livre à une ambiance bien trop sombre qui n’a pas réellement réussi à me toucher. Enfin, à noter que le jeu d’acteur est tout de même exceptionnel, Brendan Fraser rentre parfaitement dans le rôle. C’est donc pour cela que j’attribue la note de 3,5/5.
Durant les 2 heures de ce film dans cette maison. Nous avons un grand BRENDAN FRASER qui fait l'un de ses meilleur rôle. Une énorme performance, on ressent ce qu'il souffre, ce qu'il subit. De quoi nous faire réféchir.
Le portrait doloriste d'un obèse morbide qui aurait pu s'avérer bouleversant si Aronofsky avait su se contenter du drame familial. Mais le cinéaste n'a pu s'empêcher de nous infliger des digressions religieuses qui prennent de plus en plus de place dans l'intrigue jusqu'à simplement reléguer le reste au second plan et ainsi saboter le film! Dommage!
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3,5
Publiée le 16 janvier 2024
Amour, haine, dègout. "The Whale" (2022) de Darren Aronofsky entre dans la catègorie des films qu'il est convenu d'appeler huis clos ètouffant! Difficile d'oublier cette appartement miteux paumè de l'Idaho et surtout la performance d'acteur dèchirante de Brendan Fraser en professeur cloitrè chez lui parce qu'il souffre d'obèsitè morbide! Au fil des journèes, les conflits apparaissent et son personnage finit par rèvèler ses sentiments vèritables à sa fille en colère contre le monde entier! Ce besoin de savoir qu'il a fait une chose de bien dans sa vie est ce qu'il y a de plus beau pour cet homme solitaire qui souffre et qui refuse de se soigner! Le rèsultat est constamment triste, la psychologie de chacun analysèe avec prècison! Une histoire plus ou moins glauque pour une fin de vie pathètique même si la fin nous illumine de manière inattendue! Certes, ce n'est pas le meilleur long-mètrage de Aronofsky, mais la rèussite est certaine avec un Oscar mèritè pour Fraser qui joue clairement ici le rôle de sa vie! Hong Chao, touchante, mèritait aussi une statuette pour son rôle d'infirmière et amie de Charlie...
Le film repose principalement sur la prestation de Brendan Fraser qui est fantastique dans ce difficile rôle d'un homme en fin de vie qui cherche la rédemption envers sa fille. Rien que pour ça, le film excelle.
Alors qu’on ne lui donne plus que quelques jours à vivre, Charlie, un professeur de littérature anglaise qui se meurt d’amour et d’insuffisance cardiaque due à son obésité morbide, tente de renouer avec sa fille adolescente. Darren Aronofsky, à qui on doit le dramatique Requiem for a dream, a adapté en huis-clos la pièce de théâtre éponyme. Les cinq personnages ont beaucoup de profondeurs et gagnent en complexité au fur et à mesure. De nombreux thèmes sont abordés avec intelligence et sans jugement : l’amour à mort, le sentiment de culpabilité, l’homosexualité, le rapport à Dieu, le regard des autres. Parmi les rôles titres, celui de Charlie est tenu par Brendan Fraser, qui obtiendra l’oscar (mérité) du meilleur acteur en 2023.
Ce film est bouleversant. Le choix de la thématique est inhabituel, et ainsi très enrichissant. L’obésité morbide et ses problématiques est abordée avec réalité, certains passages sont donc difficiles à regarder. Cette prévention (au travers du cinéma) est d’utilité publique. De plus, la complexité des relations humaines est mise en lumière entre les différents personnages d’une manière subtile et intéressante.
Brendan Fraser obtient l’oscar pour sa performance, un prof de 270kg reclus chez lui , morbide et effrayant qui essaye de renouer les liens avec sa fille .. si on dissocie la qualité du film et la performance de l’acteur, on peut effectivement donner cet oscar à Brendan qui en plus revient de nul part. En revanche si on ne dissocie pas les 2, le film ne lui permettrait pas de l’avoir. C’est désagréable, long et moralisateur.
The Whale, est UN BON film, Brendan Fraser est bouleversant dans son rôle, le Script est parfait, ainsi que le casting suivant qui est excellent, Darren Aronofsky signe un film à la perfection après Requiem of à dream.
Pour moi c'est un véritable chef d'œuvre, j'ai tellement pleuré. La prestation de Brendan Fraser est juste magistrale. Un film à voir, je le recommande à tout fan de cinéma.
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé", dit-on. The Whale nous emmène dans les tristes tréfonds que cette citation nous laisse entrevoir. Un film pesant, qui ose montrer ce qui n'est ni commun ni agréable à voir. Le huis clos accentue pour le spectateur les sentiments d'isolement et de désolation du personnage principal, porté par un Brendan Fraser imposant de justesse dans son jeu. À voir pour ceux qui ne craignent pas d'être submergés par un sentiment d'inconfort
Waouww... je m'attendais à du bon, j'ai vécu une expérience cinématographique excellente. Brendan Fraser peut enfin montrer l'étendue de son talent. Darren Aronofsky traite ici d'une multitude de sujet à travers un huis clos qui vous scotche de plus en plus au fur et à mesure que le scénario se dessine, bluffant !
Un mélodrame extraordinairement ennuyeux et plein de clichés : l'homme obèse qui mange à mort parce qu'il est triste parce que son amant s'est suicidé à cause d'une église… Wow.
Le film, à l'origine une pièce de théâtre, ne va nulle part comme le personnage principal et devient peu à peu un calvaire.
Quelques éléments à sauver du naufrage :
- J'ai trouvé convaincante toute la partie autour de l'importance de l'acte d'écriture. L’esprit résiste quand le corps s’effondre.
- La performance de Brendan Fraser est remarquable, magnifique voix et une présence malgré les prothèses.