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Six Nez Filent
5 abonnés
143 critiques
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4,5
Publiée le 11 mars 2023
Le nouveau film de Darren Aronofsky ne laissera pas le spectateur indifférent et partagera sûrement les ressentis. "The Whale" est bouleversant tant par son sujet que par l'acting de Brendan Fraser. La relation père/fille est un bijou de mise en scène. Émanent de ce huit-clos des questions de croyances, de sincérité, de beauté contournée. Le film nous laisse au bord des larmes mais aussi perplexe...
Drame en huit clos brillamment interprété par Brendan Fraser... Le film aborde le thème de l obésité d'une manière assez brute avec une certaine épaisseur dans le morbidité pathologique... On suit donc un professeur obèse en phase terminale qui souhaite simplement renouer avec sa fille... Le film a parfois des longueurs et aussi des scènes pathos mais ces dernières ne sont jamais surjouées... Bref le film est à la fois touchant et déprimant...
Si tous les films avaient cette trempe. Si vous voulez ressentir des émotions comme jamais jusqu'à pleurer. Allez voir ce film. Pour une fois qu'il y a un bon film au cinéma vu les daubes qui pullulent. Et pourtant, le film se déroule dans un unique décor, avec peu d'acteurs et actrices dont le sujet peut paraître bien maigre. Je n'en dis pas plus. Vous allez voir un petit miracle de cinéma. Cela faisait longtemps.
J'avais juste vu l'affiche et je savais déjà que ça allait être un chef d'œuvre.
Charlie, après la mort de son conjoint, à noyé son chagrin dans la nourriture. Il pèse maintenant 250kg et va mourir dans quelques jours. Alors avant de mourir, il veut renouer les liens avec sa fille qui l'a abandonné à l'âge de huit ans.
En un mot, woaw ! On a jamais eu de film comme celui-ci et ça dépasse, en tout cas pour ma part toutes les attentes que l'on se fait devant un film. On peut tout aimé.
Déjà, le gros point fort de ce film est le jeu d'acteur de Bredan Faster qui est a coupé le souffle. Il prend son rôle très à cœur et nous fait vivre les sentiments de son personnage par ses répliques et expression du visage. Autre point fort, la mise en scène. Pas besoin de gros budget pour faire un chef d'oeuvre. Toute l'action du film se passe dans une seule et même pièce. Et cette mise en scène va très bien avec l'ambiance du personnage. Le casting est petit mais grandiose. Que des noms connues auquel eux aussi ont pris leur à cœur et ils sont tous bouleversant et nous touche beaucoup. La relation entre chaque personnage est très bien écrit et on se perd jamais dans ce que veut nous montrer le film. Comme dans tout film, tout au long on apprend et on comprend ce qui nous ai présenté au début du film. On peut aussi saluer les costumiers et décorateur pour avoir créé un déguisement transformant complètement l'acteur.
Une réalisation au top, des acteurs au top, tout est au top au final, à voir vraiment !
Je me suis terriblement ennuyé. Du théâtre filmé, c'est souvent raté et c'est encore le cas ici. Ça dure près de deux heures, avec une fin grotesque. Evitez.
The Whale Je ne vois pas pourquoi ne pas titrer la Baleine en bon français. Pièce de théâtre filmée. Si le côté mélodramatique est un peu exagéré et assez américain ( un peu prêchi-prêcha), les acteurs sont vraiment excellents. Brendan Fraser dans sa monstruosité est vraiment émouvant et répugnant à la fois. Une peinture assez noire de la condition humaine, mais le film est prenant. 3,7/5
La sortie d’un film de Darren Aronofsky est, au moins pour moi, toujours un évènement. Avec rien depuis Mother! (2017 déjà), j’attendais donc beaucoup de celui-ci. Surtout que la carrière de Brendan Fraser était, depuis quelques temps, en sourdine. La composition qu’il nous offre ici est plus que magnifique, elle est prodigieuse. Même caché sous des tonnes de maquillage, de prothèses et d'effets numériques. Certainement le plus grand rôle de sa carrière. Déjà nommé à toutes les récompenses de l’année, j’en fait mon favori pour les prochains Oscars. Les seconds rôles ne sont pas en manque. Hong Chau est formidable (nommée aussi en second rôle féminin). Avec aussi la toujours impeccable Samantha Morton (pour au moins une scène magnifique) et les jeunes Sadie Sink et Ty Simpkins. Le film quant à lui est une réussite. Le réalisateur ne nous avait encore pas offert de drame familial intimiste. Celui-ci confine au mélo. D’entrée, on ressent de l’empathie envers le personnage, tout autant qu’il peut nous faire pitié ou faire de la peine. On est pris à la gorge, spoiler: sachant assez vite que cela va mal se terminer. Adapté d’une pièce de théâtre (par l’auteur lui-même), on est certes devant du théâtre filmé, mais tellement bien fait. La patte du réalisateur est là. On suit la fin de parcours de ce professeur d’université obèse et malheureux en mal de rédemption avec une belle et grosse émotion. Certaines scènes sont plutôt drôles mais la plupart sont déchirantes, beaucoup pouvant aussi mettre très mal à l’aise. J’ai beaucoup pleuré. Et ce n’est pourtant ni larmoyant, ni pathos, ni manichéen. On en ressort sonné et on ne peut s’empêcher d’aimer ce personnage, avec ses failles ses défauts mais aussi ses qualités, spoiler: qui a, peut être, réussi à faire la paix avec lui-même et avec ses proches avant de tirer sa révérence . Une fois de plus Darren Aronofsky frappe un grand coup et nous offre l’un de ses meilleurs films. Un film puissant, magnifique et bouleversant.
On ne va pas voir ce film pour se distraire. Il dérange les neurones et le cœur. Ce huis-clos de deux heures en format carré (signe que ce film veut se démarquer), avec un homme très gros qui est de toutes les scènes, dérange forcément. Il dérange d’ailleurs tellement certains critiques (professionnels) qu'ils ont dû suer sang et eau (exemple Libé) pour trouver les mots qui l'assassinent, comme s'ils avaient prémédité de dire que ce n'est qu'une bande dessinée pour voyeur récidiviste. On se demande pourquoi ils n’ont vu que ça !
Cet homme (le bedonnant) est une souffrance pour les yeux et pour le cœur (des autres personnages et du spectateur). Mais il est une joie à écouter. Il parle beaucoup et de tout, c’est varié, très varié, ça s’envole —au point que le film ressemble à un testament, voire à une lettre précédant un suicide... En ce sens, le film n’est pas simple à suivre, en particulier (et essentiellement) quand il parle et reparle de Moby Dick —Moby Dick et sa richesse littéraire inépuisable revient à tout instant pour nous interroger sur le bien, le mal, les apparences, l’authenticité… Exemple sa fille, qui est une autre souffrance pour les oreilles et pour le cœur (du père et du spectateur) : en sauvant (sans le vouloir) un gamin qu'elle attaquait sur les réseaux sociaux, son père répètera que "les humains sont incapables d'être indifférents aux autres" et que "l'auteur de Moby Dick cherche à nous détourner de l'histoire des autres". Alors même que c’est sans doute elle qui a cassé l’écuelle où il donnait à manger à un moineau à sa fenêtre.
Cet homme à genoux (par son état, par les autres) a quelque chose de christique.
C’est un film étrange. D'abord la performance époustouflante d'un ex jeune premier du cinéma (Cf. La Momie, 1999) dans le rôle d'un obèse, performance technique et interprétative. Puis l'histoire poignante du même qui a abandonné sa famille pour un amant. Ensuite, un arc narratif autour de l'éternelle question de l'authenticité et des cancers qui la menacent (l'éducation, la religion, l'argent). Et enfin Moby Dick… Il y en a pour chaque spectateur, peut-on dire (formulation malheureuse). L'étrangeté du film vient aussi d'une situation presque inattendue : il semble en effet que ceux qui versent une larme facilement ne la verseront pas forcément avec ce film (ce qui n'est pas négatif). Pourquoi ? —le côté spéculatif qui entête ? —les effets spéciaux qui fascinent ?
C’est le genre de film qui donne envie de le revoir.
Extraordinaire performance de Brendan Fraser (et découverte prometteuse pour l'actrice qui joue sa fille). Je ne comprends pas la sévérité des critiques médias, qui semblent être passé totalement à côté de ce film très émouvant. Certes tire-larme, mais de temps en temps ça ne fait pas de mal.
Malgré de belles performances et un récit aussi bouleversant qu'inconfortable, Darren Aronofsky peine à offrir un long-métrage à la hauteur des espérances. Un huis clos étouffant et sadomasochiste particulièrement tire-larmes où l'air se renouvelle uniquement grâce aux personnages secondaires...
Ce film, réalisé par Darren Aronofsky et sorti tout récemment en France, qui fait beaucoup parler de lui, notamment car c'est la première fois que Brendan Fraser reprend un rôle principal depuis bien longtemps, est très bon ! le film est adapté de la pièce de théâtre éponyme de Samuel D. Hunter et raconte les derniers jours de Charlie, un homme en obésité morbide. Bon voilà, c'est pas très fun mais, en même temps, le réalisateur ne nous a jamais habitué à des sujets vraiment très plaisant ! Je tiens d'ailleurs à préciser que nous ne faisons que suivre les derniers jours de cet homme de manière passive car le réalisateur installe une ambiance vraiment très lourde. On repère d'ailleurs assez vite que le film est tiré d'une pièce de théâtre car l'histoire se déroule en huis-clos, dans l'appartement de Charlie. Malgré tout, le film ne fait pas pour autant théâtre filmé, le fait que l'histoire ne se déroule pratiquement dans une seule et unique pièce apporte énormément au récit puisque le spectateur vit alors complètement avec Charlie. Et le réalisateur ne nous épargne pas, notamment lorsque Charlie a ses crises et qu'il mange à outrance, spectacle aussi triste que repoussant ! Mais ce n'est pas les seuls moments où le film nous prend aux tripes ! Nous avons effectivement beaucoup de scènes très touchantes qui ne sont pas vraiment larmoyantes, même si les violons sont de sortie. Même si on peut malgré tout relever que la toute fin tire un peu trop sur la corde, ce qui m'étonne d'ailleurs d'un réalisateur qui se veut, normalement, beaucoup plus froid et cru. Plus on apprend à connaitre le personnage, plus on s'attache à lui, les personnages gravitant autour de lui nous apportant de plus en plus d'informations concernant sa vie passée. D'ailleurs, pour le coup, Brendan Fraser n'a pas volé ses prix pour sa performance de haut vol ! "The Whale" est donc un très bon film qui peut être tout aussi dérangeant que touchant !
Un homme seul se morfond, pleurniche, s'apitoie et attend la fin. Le tout dans un huis clos morbide et malaisant. Voilà le film qui pourrait être aisément une adaptation théâtrale, on pense d'ailleurs un peu à Florian Zeller, après "The Father" et bientôt "The Son" ça pourrait être "The Uncle" ou "My Brother". D'abord la maladie d'"obésité" due à la dépression peut être intéressante mais ça reste avant tout un paramètre pour un "rôle à Oscar", sur le fond cette maladie est assez peu exploitée et n'apporte pas grande chose au récit. Une autre maladie aurait fait l'affaire. Heureusement, la performance de Brendan Fraser est effectivement à couper le souffle, il mérite un Oscar, quelle rédemption. Mais le pire reste sans doute sa fille, une gamine tête à claques abjecte dans ses mots et son attitude qui n'a d'égal que le dégoût qu'elle ressent pour son père. On est touché par l'abnégation de l'infirmière, ému par l'ex-femme, mais ça n'avance pas beaucoup autrement, l'ado est trop antipathique pour qu'on s'attarde sur elle, le jeune homme qui s'incruste est inintéressant jusqu'à ce "rebondissement" où on tente de nous faire croire que la fille n'est pas une garce ; trop tard maman nous a convaincu. Site : Selenie.fr
Au delà de la prestation technique de Bredan Fraser, wow Brendan, le film est émouvant, l accessoiriste a dû s'en donner à cœur joie, le personnage de Charlie est tantôt lumineux, tantôt lunaire, il éclipse les autres personnages y compris le livreur de pizza, ce qui est le but il me semble car iil est visible dans toutes les scènes. La 1ère scène fait penser à une comédie potache, c'est pourtant bien un drame, les 1h57 ne se font pas ressentir, on s'attache aux personnages, et si vous criez , "tu vas y arriver Charlies", c'est normal. Je ne savais pas qu'un huis clos pouvait être si bien. Ça sent l'Oscar, enfin j'espère pour eux.