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O.M.A.
10 abonnés
106 critiques
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4,0
Publiée le 4 mai 2023
Leitmotiv du film : soyez sincères quand ce que vous écrivez (dites, faites, etc)
Ainsi donc il faut bien dire que ça commence plutôt trash, et que d'ailleurs le film n'épargne rien de la situation pratique, quotidienne, des personnes atteints d'une telle obésité.
Mais le sujet du film n'est pas là. Il s'agit surtout de parler de l'Absence (à distinguer de la Solitude, car le personnage principal a une amie proche) : Qu'est-ce que c'est qu'aimer? Peut-on aimer quelqu'un qui n'est pas là, qui n'est plus là?
Une fin à la "Usual Suspect", qui fait reconsidérer l'ensemble depuis le début d'une façon différente.
Je ne comprends pas l’intérêt que beaucoup ont pu prendre à ce huis clos glauque à souhait et même parfois insoutenable. Certes la performance de Brendan Fraser peut être saluée et sa nomination aux oscars est bien méritée. Mais habituellement en accord avec la note moyenne du public, j'écris ici ma première critique pour m'en dissocier tellement j'ai détesté ce film pourtant bien noté par les spectateurs !
Quel film ! Magistrale interprétation de Brendan Fraser et les autres personnages sont aussi bouleversants, chacun enfermé dans sa douleur. Ce huis-clos oppressant. par le manque de lumière et d'air vif, seulement éclairé par quelques lampes allumées et surtout le visage illuminé de tendresse de Charly nous fait assister, émus et horrifiés à la tentative ultime de rédemption d'un homme désespéré de ce qu'il a fait et de ce qu'il a perdu. À voir absolument.
Charlie, obèse morbide, vit reclu chez lui... Il reçoit la visite d'une dame qui prend soin de lui pour une raison qu'on apprendra dans la seconde partie du film, d'un jeune homme qui veut le convertir à une idéologie sectaire et de sa fille ignoblement dégueulasse dans ses propos et ses attitudes. Le huis clos est bien mené même si on peine à comprendre le message du film et que le tout est malheureusement aggrémenté de mantra américains sur la résilience, la positivité (on ne compte pas les "amazing" assenés), la musique grandiloquente au moindre geste de Charlie et l'ésoterisme final. On sort alors mi figue mi raisin de cette démonstration.
Darren Aronofsky, cinéaste très largement surestimé - "Black Swann" excepté, et (sans surprise) chéri du boboland, confirme et amplifie même, avec ce dernier opus en date, "Le Cachalot" - plutôt que "La Baleine" - si l'on respecte le roman "Moby Dick". "The Whale" étant à la base un succès de Broadway pour public friand de moraline et de voyeurisme, adapté par l'auteur, S.D Hunter, pour le cinéma. Brendan Fraser, le "George of the Jungle" parodique de ses jeunes années (il a alors à peine 30 ans), tient le rôle-titre, un rôle à "performance" oscarisable (on sera fixés cette nuit !...). Pour le reste, le film est un long huis-clos poisseux et sordide (en dépit de la pesante préparation à l'"Épiphanie" de "Charlie", obèse maladif et nonobstant littérateur compulsif). DA a donc réalisé un mélo. Gay-lourdingue (avec supplément évangélique, et caution littéraire bourrative - façon "Herman Melville pour les Nuls"- ). "Bouleversant" (proclame l'affiche) ? Non, artificieux : on peut s'abstenir ! PS : donc récompensé... La bien-pensance est si prévisible...
Je ne comprends définitivement pas l'intérêt d'avoir fait ce film. Huis-clos moderne, je pense qu'il dégoûtera plus les spectateurs que les faire réagir. La meilleure partie est certainement la dissertation de la fille dont on prend connaissance à la fin, une fin qui est prévisible depuis les premières images. Je ne pense qu'il faut y voir de la malveillance mais le film est juste mauvais.
La bande-annonce fait peur et le film coche a priori toutes les cases du mélodrame à Oscars : surjeu d'acteur, scénario édifiant, morale familialiste. Pourtant, les qualités d'écriture et de mise en scène sont réelles et la pièce de théâtre servant de matériau initial est conforme à l'univers du réalisateur qui a toujours dressé le portrait d'êtres en marge et tout en excès. Une bonne surprise donc.
Darren Aronofsky revient avec un huit clos plutôt simple adapté d'une pièce de théâtre et ça se sent. Effectivement la mise en scène est plutôt sympa mais une réalisation quand même très simple. Brendan Fraser est excellent et Sadie Sink aussi joue très bien. Ce que l'on retiendra du film, ce sera le scénario qui est très touchant, effectivement on s'attache aux personnage principal, on le comprend, on a de la peine pour lui mais il est finalement désespèrant. Les prothèses sont absolument incroyable et la transformation de Brendan Fraser est absolument incroyable. Une fin très bonne et touchante.
Ce film et cette performance juste... wouah ! Un huit clos de 2h là perso ça passe nickel, sortez vos mouchoirs Sérieusement le jeu de Brendan Fraser est juste incroyable ça fesait longtemps que je n'avais pas été à ce point touchée pfiou . J'espère vraiment qu'il aura l'oscar..
Film d'une rare intensité où l'émotion nous saisie progressivement jusqu'à la scène finale. Interprétation magistral de Brendan Fraser . Du grand Aronofsky .