Pour gagner cinq millions de dollars, Frith et Michael doivent passer cinquante jours enfermés dans une immense pièce peinte d'un blanc immaculé.
Pas de temps à perdre en fioritures introductives, "The Immaculate Room" a le mérite de nous plonger immédiatement au cœur même de son concept alors que son couple franchit avec enthousiasme le seuil de cette mystérieuse pièce. La découverte des quelques rares signes d'aménagement des lieux en leur compagnie (un lit, une salle de bains adjacente, un distributeur de nourriture et un bouton pour mettre fin à l'expérience) est bien entendu le prétexte idéal pour faire la connaissance de ces cobayes volontaires, définis assez vite dans une opposition caricaturale de caractères (lui est un artiste extraverti qui porte une chemise à fleurs, elle est une femme réservée mais réfléchie qui porte un pull terne, subtil hein ?). Cela va être évidemment la grande faiblesse de notre séjour avec eux dans cette "Immaculate Room" avant tout pensée pour faire exploser les liens qui unissent ce couple en les confrontant, outre l'isolement à long-terme dans cette pièce vide, à divers marqueurs de leurs failles les plus intimes. En tant que tels, ces subterfuges chargés de créer de nouvelles dynamiques entre Frith et Michael parviennent à rendre cette captivité clairement moins ennuyeuse qu'elle aurait pu l'être mais tout ce sur ce quoi ils débouchent en termes de dangers, amplificateurs de traumas ou autres tentations en reste à un champ de conséquences horriblement convenues, toujours peu à même de créer un véritable effet de surprise sur le sort des deux personnages pris au piège d'une écriture trop limitée à leur égard. Ce manque d'imagination cantonne "The Immaculate Room" à une énième variation autour de la dislocation d'un couple au sein d'un contexte certes en lui-même hors norme mais dont tous les éléments perturbateurs et leurs effets ne sont finalement qu'un condensé d'obstacles/révélateurs très ordinaires des fissures d'une relation amoureuse.
Jamais totalement désagréable, plutôt maîtrisé au niveau de l'environnement de son huis-clos et pouvant compter sur la prestation solide de son duo d'interprètes Kate Bosworth/Emile Hirsch, "The Immaculate Room" n'en demeure pas moins une expérience très oubliable.
50 jours dur pour les nerfs! Et je me disais que 1h30 pour nos nerfs de spectateur ce pourrait être dur aussi! Mais la curiosité de voir comment le sujet va être traité fut la plus forte. Jour après jour les relations se tendent. Il est jovial et sympa; elle devient agacée et agaçante. Le concept des gâteries est astucieux, mais notre déception l'emporte, car le comportement de Madame est caricatural. Un message vidéo la recroqueville sur elle-même et son passé et tout bascule! "Ils deviennet méprisables à cause de l'argent". Et le final en dehors de la pièce est simpliste... Dommage cela aurait pu être beaucoup mieux traité!
L'IMMACULEE DECEPTION. Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime. Qu'est ce que l'homme? Combien coûte votre âme? Un voyage sur l'unité d'espace, la pensée, la pulsion, la raison, l'émotion et les vibrations. Un corps contre cerveau mal dépouillé. Marie a aimé.
Le concept n'est pas nouveau, mais il autorise toutes les scénarii. Certains sont inventifs et surprenants, d'autres tombent dans la case "fausse bonne idée"... "The Immaculate Room" est de ceux-là, où la mise en scène volontairement épurée, pesante et à-propos, surclasse une écriture ennuyeuse et convenue.
Une couleur, un duo, une voix et un voyeur. Le message parait évident dès le départ, la chambre blanche va nous faire aussi les témoins d'un couple qui va se déchirer malgré leur enthousiasme premier à gagner le gros lot, et ne pas tenir leur engagement de passer 50 jours entiers, comme l'expérimentateur qui a imaginé le piège l'avait évidemment supposé, sinon évidemment, pas d'intrigue, pas de film.. Pas d'intrigue, mais une histoire, celle de deux individus qui tentent de ne pas se noyer dans tout ce blanc, cette pureté, cet immaculé... D'ailleurs cette histoire m'a fait penser à la bible et au péché originel, vu que celui-ci viendra de la femme évidemment, alors que le couple se pensait au paradis. Et d'une autre femme que la légitime, charnelle mais presque irréelle, entrant en compensation ou en stimuli dans ce jeu du chat et de la souris, le couple étant bien entendu ces petits rongeurs à disséquer au milieu du blanc clinique. Je ne me suis pas ennuyée même si l'histoire était cousue... "de fil blanc"!!! Et encore, vous pouvez avoir une surprise...
Huit clos intéressant mais sans réelle surprise... Un jeune couple participe à une expérience ds laquelle ils sont enfermés pendant 50 jours dans une pièce blanche sans contact avec l extérieur pour espérer gagner 5 millions de dollars... On se doute un peu de la suite... De leur ennuie, de leur doute, des disputes, de leur turpitudes etc... Pour rappel lors de la période de confinement il y a eu une recrudescence des divorces... Et le film joue clairement dessus... Au final c'est un drame social intéressant mais avec une moral assez cliché : c'est pas l argent qui fait le bonheur mais il y contribue...
Accepteriez-vous de passer 50 jours dans une pièce vide pour 5 millions de dollars ? 50 jours de néant dans une chambre où il n'y a qu'un lit comme confort. Une salle de bain pour les besoins rudimentaires et des repas sous forme de boissons, mais pas de télévision, de téléphone, d'internet. Aucun divertissement, aucun moyen de distraire à moins de faire preuve d'une très grande imagination. C'est le défi que se lancent Mickey et Kate qui espèrent évidemment toucher le jackpot. Si on peut penser à une expérience simple, on ne se doute pas de la torture mentale que cela représente. On n’est clairement pas fait pour vivre autant de temps à s'ennuyer de la sorte et à ne pas être stimulé intellectuellement ou émotionnellement. Pour les "aider", ils ont droit à deux "friandises" chacun pendant l'expérience sauf que c'est loin d'être un cadeau. Mukunda Michael Dewil fait de son mieux pour rendre cette expérience monotone vivante, mais il ne met pas assez les participants à l'épreuve pour voir jusqu'où ils sont prêts à aller, et ce malgré l'ajout d'éléments intéressants. Pourtant, je trouvais que le réalisateur tenait le bon bout avec une dernière partie bien amorcée, mais celle-ci est décevante et tombe complètement à plat avec une conclusion pas du tout satisfaisante. "The Immaculate Room" est sympathique avec des idées intéressantes, mais l'exécution est frustrante.
Montrant les dérives de l'expérience réalité pour l'appât du gain, le traitement du sujet est, dans les grandes lignes, plutôt balisé et limité. Le couple se voit mis à mal, les tensions exacerbées, dans un huis clos immersif, minimaliste, où l'ambiance devient lourde. Comme pour les personnages, difficile pour le spectateur de tenir sur la durée.
Le pitch est séduisant, mais à quoi s'attendent les créateurs quand les personnages sont tous plus détestables et illogiques les uns que les autres ? Chaque mauvaise décision est automatique sanctionnée par des yeux ou des épaules au ciel. Quant au moralisme final, il est tout bonnement insupportable. Dans ce film, les hommes sont stupides et les femmes toxiques, sans que le propos ne soit jamais réellement grinçant ou pertinent. Aucun intérêt donc.
Si en regardant les cinq premières minutes vous hésitez a changer de film, faites le. La curiosité ne vous amènera que de la déception dans ce film cousu du film blanc. Un épisode réchauffé de Black Mirror au mieux
Un film dont j'attendais beaucoup tant il y avait matière à exploiter le sujet. Malheureusement, les deux personnages principaux sont caricaturaux au possible, et surtout insupportables. Résultat, on ne compatit pas à leur sort et leurs souffrances, mais on attend désespérément la fin du film pour que notre propre calvaire s'arrête enfin.
"The immaculate room" avait un concept intriguant: un couple prêt à tout pour une somme considérable de 5 millions de dollars, enfermé dans une pièce blanche élégante, isolé du monde extérieur pendant 50 jours. Malheureusement, malgré un potentiel prometteur, le film ne parvient pas à exploiter pleinement cette idée et laisse le spectateur, déconcerté quant à l'intention du scénariste.
L'un des problèmes majeurs de "The immaculate room" réside dans le manque de développement des personnages. Mike et Kate, le couple principal, sont présentés comme "parfait" au début, mais nous ne sommes jamais réellement plongés dans la psychologie, ni dans les raisons qui les poussent à participer à cette expérience. Leur motivation reste floue tout au long du film, ce qui rend difficile pour le spectateur, de s'identifier à eux ou de s'investir émotionnellement dans leur histoire.
De plus, l'intrigue du film semble dériver sans réel fil conducteur. Au lieu de se concentrer sur l'exploration des effets psychologiques de l'isolement sur le couple, le scénario se perd dans des sous-intrigues inutiles et des séquences sans réelle signification. On a l'impression que le réalisateur tente de créer du suspense, en introduisant des éléments mystérieux, mais ceux-ci ne sont jamais pleinement exploité, ni résolus de manière satisfaisante.
La fin du film est un véritable point faible. Après avoir vécu à 50 jours d'isolement, Le dénouement est précipité et peu convaincant. Les enjeux posées au début de l'histoire ne trouve pas de résolution satisfaisante, et le spectateur est laissé avec une impression de frustration et de inachèvement. Les dernières scènes semble vouloir choquer pour choquer, sans véritable justification ni réflexion.
Malgré ses défauts, " The immaculate room" bénéficie tout de même de quelques aspects positifs. La direction artistique et la conception de la pièce blanche sont visuellement intéressantes, créant une ambiance à la fois minimaliste et élégante. Les performances des acteurs sont corrects compte tenu des limitations du scénario, bien que leur potentiel n'ait pas été pleinement exploité.
En résumé, "The immaculate room" Possède un concept intriguant et prometteur, mais il est malheureusement mal exécuté. Les personnages sous-développés, l'intrigue déroutante et une fin décevante laisse le spectateur avec un sentiment d'incompréhension et de frustration. Malgré quelques qualités esthétiques, le film ne parvient pas à saisir pleinement l'opportunité de son idée originale. Il aurait bénéficié d'une réflexion plus approfondie sur le développement des personnages et une meilleure maîtrise de l'intrigue pour livrer un message clair et captivant.