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    Godland
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    110 critiques spectateurs

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    Florence E.
    Florence E.

    6 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2022
    Très beaux paysages, des moments très forts entre les hommes et les animaux ... pas d'ennui alors que le film dure 2h20
    Gimo
    Gimo

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    pas de commentaire supplémentaire concernant les affres coloniaux , et dieu dans tout ça... mais des commentaires sur les choix formels de ce cinéaste: format carré à l'identique des formats de films des années 30, mais aussi des photos d'une chambre. Époustouflante mise en espace à la fois serrée par le format carré et des travelling et panoramiques serrés qui ne dévoilent ces espaces grandioses qu'à la mesure du regard et de la subjectivité des personnages. Remarquable !
    iof
    iof

    5 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2023
    Un prêtre danois, ferru de photographie s'enfonce en Islande avec la mission de construire une église. Il s'entoure d'une lourde caravane de chevaux, de matériel , d'un traducteur, d'un guide, etc. Ses certitudes vont se heurter à l'âpreté du pays et de ses habitants, à la barrière de la langue et il y laisse la vie. On pense à Jauja de Lisandro Alonso ou un autre danois joué par Viggo Mortensen, se perd en Patagonie à la recherche de sa fille... Dans les 2 cas la beauté des images ne sauve pas le film.
    cinono1
    cinono1

    298 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2022
    Oui la mise en scène au format carré est majestueuse rendant hommage aux paysages austères islandais. L'aspect contemplatif du film fonctionne, on est du voyage. Curieusement ce sont les rebondissements narratifs qui m'auront fait décrocher. On s'enfonce dans une dramaturgie de plus en plus sombre. Et où à t on vu prêtre aussi antipathique et médiocre, il n' a pas de talents oratoires, ni de spiritualité ni d'esprit. J'ai bien compris qu'il fallait montrer l'arrogance Danoise sur les autochtones mais la dramaturgie dans lequel s'enfonce le film m'ont fait décrocher de ce qui semblait le sujet du film, l'homme et ses doutes face aux force de l'univers.
    pascalparis04
    pascalparis04

    22 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2022
    D'un ennui mortel 10 minutes sur des fleurs ou sur l'éruption d'un volcan De quoi s'endormir ou partir au bout d'une heure et demie ce qui a été mon cas
    naitsyrk
    naitsyrk

    22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2022
    Juste excellent ce film dont le scénario pourrait se résumé en deux phrases mais il s'agit d'un quasi documentaire sur la vie en Islande dans le XIX siècles. Mais peut être c'est un enchaînement de photos magnifiquement cadrés des paysages mais surtout des habitants exposés à une nature hostile. Oui le film est long mais c'est une merveille d'images inoubliables.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2022
    Les terres islandaises ont une histoire dans le sillage de ses chants et de ses cultures. Hlynur Pálmason (Winter Brothers, Un jour si blanc) propose ainsi une reconstitution de celle-ci avec l’appui de sept négatifs, pris au début du XIXe siècle. Le voyage d’un prêtre danois propulse alors le cinéaste vers un pèlerinage au cœur même d’une terre de misère, l’habitat d’une faune indomptable et d’une flore aux mille visages. En revenant sur les pas de ses ancêtres, il dédie cette odyssée à ses parents, natif d’une nation qui vit littéralement sur un volcan, anciennement sous domination danoise, du langage aux dogmes religieux.

    L’île possède ainsi une double identité, qu’il convient de confronter, d’abord à travers la nécessité de se faire comprendre des autres. La communication est un atout qui alimente cette frustration, qui empoisonne peu à peu les esprits. La mission du prêtre danois Lucas (Elliott Crosset Hove) possède une multitude d’obstacles, dont l’effort physique, qui se lit sur son regard ou son comportement, dès lors qu’on le voit s’échouer sur une plage islandaise. Ce dernier est déjà à bout mentalement et son voyage ne fait que commencer. Rejoindre la colonie danoise, pour y installer une nouvelle passerelle de foi, en devient presque un enjeu mineur, au fur et à mesure qu’il apprend à monter à cheval ou à monter son campement. Sans interprète pour faire le pont, sans une ancre qui continue de l’arrimer à sa terre natale, Lucas perd espoir et gagne tout un assortiment de doute quant à son utilité, que ce soit dans ces contrées inhospitalières ou que ce soit dans son existence même.

    Pálmason apprécie donc cette fresque, qu’il nous dévoile au rythme des pas, dont on sent le poids, la vulnérabilité et la culpabilité. Les corps se brisent sur les roches, sont emportés par la rivière ou se décomposent à travers des saisons et pour l’éternité. C’est ce genre de réflexion qui hante le héros et qui stimule des conflits, notamment avec son principal guide, Ragnar (Ingvar Eggert Sigurôsson), qui n’a pas de place dans ses prières. La bienveillance laisse rapidement place à d’autres sentiments, plus sanguins ou qui versent dans le péché. Dans ces conditions, les personnages finissent par se retrouver seuls, dans ce cadre atypique, doublé du format qui privilégie la verticalité, non pas pour montrer une ascension, mais bien pour écraser les corps sous la masse de la nature, qui ne souffre pas de ses métamorphoses, contrairement à la condition humaine.

    Il n’y a pas de raison de parler de réconfort suite à un effort par ici. À l’arrivée, il n’y a que du bois à façonner et une église qui ne fait que dévoiler sa matérialité. La spiritualité des lieux prédomine toujours sur ce mouvement opposé que chacun tente d’entretenir à son avantage, mais en vain. Cette fatalité repose pourtant sur un moment, si bref, qu’elle n’appartient plus au présent. Les Travellings circulaires captent l’instant, la nature, les uns et les autres qui discutent, s’écoutent ou dansent. De même, le dispositif photographique que Lucas trimbale vient renforcer cette aura spectrale, qui plane sur tous ceux qui souhaitent immortaliser quelque chose derrière leur regard fixe et tourmenté. « Godland » (Vanskabte Land) est donc tout cela à la fois, un mélange subtil de contemplation, d’introspection et de collision, dans un enrobage salé, où la cruauté peut devenir une poésie et vice-versa.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2022
    Le choix d’une image au format carré, rappelant les premiers âges de la photographie (dont il est question dans le film) est intéressant aussi bien du point de vue de l’esthétique que dans sa participation à convoquer un imaginaire propre aux grands récits d’explorateurs (on pense par exemple, sur un autre continent, aux nouvelles et romans de Jack London). En revanche, là où le film ne m’a pas convaincu, c’est dans la dialectique nature/culture à l’œuvre. Si celle-ci est incarnée dans bien des aspects du film, aussi bien au niveau du langage (le danois du dominant et l’islandais du dominé), des paysages (le volcan et les vastes étendues herbeuses) que des personnages (la rudesse du guide et l’érudition du prêtre, l’amour d' Anna et les obligations religieuses de Lucas) ; cette dialectique souffre cruellement d’un manque de tension, qui rend le film peu intéressant en dehors du travail remarquable sur les espaces et les paysages. Décevant.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Film très lent empreint de spiritualité, heureusement de belles prises de vue de l’Islande, scénario très pauvre...
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Sublime !
    Avant de voir ce film, il faut être averti de l'immense tradition littéraire et poétique des Islandais.
    En s'attardant sur des paysages (que Cameron n'aurait pu inventer !), En faisant défiler le temps par des plans décalés du même paysage, la caméra est manifestement imprégnée de cette magnifique culture islandaise.
    Fallait-il rajouter une confrontation entre colonialistes danois et aborigènes islandais, je ne suis pas sûr que ce fût nécessaire.
    Mais du moment qu'on est captivé d'un bout à l'autre…
    Johanna Mayer
    Johanna Mayer

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2022
    Un immense voyage sensoriel qui imbrique avec génie l'esthétique et le métaphysique. Un film qui redonne foi dans le Cinéma.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2022
    Après Un jour si blanc, primé à La Semaine de la critique en 2019, le réalisateur islandais Hlynur Palmason est revenu en sélection Un certain regard avec un film encore plus esthétique, épuré mais austère. La caméra, sublime pour les paysages, livre une ambiance de tourmente, presque de fin du monde. Film intéressant sur le contexte historique de tensions entre les danois colonisateurs et islandais d’origine.
    Le scénario nous emmène sur des voies de folie humaine. La nature est indomptable là-bas, et notre héros le prêtre Lucas n’en a cure. En oubliant les conseils qui président à sa mission, de se laisser « apprivoiser » par ceux qu’il doit évangéliser, il signe sa descente aux enfers.
    C’est un film puissant sur la nature, la prétention et la fragilité humaine. Mais un peu désespérant sur le fond…
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2022
    Islandais de 38 ans, Hlynur Pálmason a fait ses études de cinéma à École nationale de cinéma du Danemark. "Godland", présenté dans la section Un Certain Regard de Cannes 2022, est son 3ème long métrage. Dès l’écriture du scénario, il avait été décidé qu’il serait demandé au personnage principal de faire des photographies lors de son séjour en Islande et, de ce fait, on le voit sans cesse transporter le lourd et volumineux matériel qu’une telle tâche nécessitait à l’époque. Cette importance donnée à la photographie est confirmée par le choix du format dit carré, un format qui, d’ailleurs, était très « tendance » lors du dernier Festival de Cannes, et qui, ici, est renforcé par un encadrement noir des images. Pour ce film qu’il a tourné dans un environnement qu’il connait bien, Hlynur Pálmason a choisi de donner les rôles principaux à des comédien.ne.s avec lesquel.le.s il avait déjà travaillé dans des films précédents, dont Ída Mekkín Hlynsdóttir, sa propre fille, dans le rôle de Ida. Critique complère sur https://www.critique-film.fr/critique-express-godland/
    capirex
    capirex

    91 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Très beau film de Hlynur Palmason et au-delà de l'histoire narrée qui en soi est intéressante ce que je retiendrais c'est la magnifique beauté des images filmées et aussi le climat qui sait se rendre âpre et rude en Islande !
    Willie Cicci
    Willie Cicci

    26 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Un des plus beaux films de cette année. Le réalisateur touche l'apogée de son art dans ce récit en pointillé sur un prètre face à ses doutes, noyé dans la réalité des passions humaines et les tourments de la nature.
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