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    Godland
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    110 critiques spectateurs

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    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    52 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Film hallucinant et halluciné sur le parcours d'un prêtre photographe en Islande.

    Une réflexion sur la photographie, sur la relation à l'espace, sur la notion de voyage.

    Un poème cinématographique et photographique sur l'Islande.

    A voir et revoir.

    A quand un voyage dans cette contrée des Dieux ?!
    paopao2
    paopao2

    16 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    Bon, c'est beaucoup trop long. Mais une fois qu'on a passé l'interminable première heure (!) le film devient véritablement captivant, servi par des acteurs impeccables et une réalisation somptueuse.
    Voyelle19
    Voyelle19

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2022
    Le film commence par un lent chemin initiatique tout en avançant inexorablement vers la tragédie dans une nature islandaise impitoyable mais d'une beauté à couper le souffle.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Un film follement beau, centré sur une aventure humaine à la fois minimaliste et extrême, sur une île "impitoyable", "terriblement magnifique". Une île qui défie les corps et les esprits, les sentiments et la foi. Où la nature épuise l'homme, le rend fou ou le tue, sans prévenir. L'Islande. Montagnes enneigées, vallées vertes, volcans en éruption, rivières glacées et plaines arides. L'Islande. Terre misérable (titre du film en VO) qui a inspiré à Hlynur Pálmason une expérience esthétique et sensorielle, austère et fascinante. Pour évoquer le temps des colons danois en Islande, le réalisateur islandais a opté pour un format d'image à l'ancienne, aux angles arrondis, qui rappelle le temps des pionniers du cinéma. Il restitue les découvertes de son héros en épousant l'une de ses ambitions, photographique. Paysages et portraits ad hoc. Simplicité et beauté du cadre, de la lumière. Une captation sans esbroufe mais riche en idées pour définir une poétique des éléments, pour exprimer le passage des saisons, les conditions de vie rudimentaires, les amoindrissements du vivant. Quelques images fortes en plan fixe : le cadavre d'un cheval, qui se décompose au fil du temps ; le prêtre en tenue d'office, assis dans la boue, le visage souillé, le regard figé. Quelques images fortes en mouvement : les travellings dans la grisaille du road-trip, au début de l'histoire ; le panoramique durant la séquence du mariage. Réalisation très inspirée, qui prend aussi le temps de dire combien il est difficile de trouver et facile de perdre, et comment, paradoxalement, l'ambition et la raison humaines trouvent leurs limites en champs ouverts.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 531 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2022
    Précédé d'une bande-annonce élégante, de la notoriété de son auteur et d'une campagne de presse unanime, Godland avait tout pour plaire. Les amateurs de paysages naturels, hormis les fans inconditionnels des arbres (puisqu'il n'y en a aucun dans ce pays), apprécieront énormément : de ce point de vue, c'est superbe. Si vous êtes actuellement en cours de thèse de doctorat sur les formats d'images dans l'histoire du cinéma, c'est également fait pour vous puisqu'on trouve ici un très rare format proche du carré mais aux angles arrondis. De même si vous cultivez une secrète passion pour les acteurs masochistes qui sont prêts à tout pour satisfaire les exigences d'un réalisateur ou d'un scénariste... Mais si vous êtes venu jusque dans cette salle de cinéma motivé par la complexité des personnages de Winter brothers, le premier film reconnu dudit réalisateur, alors vous ne manquerez pas d'éprouver une réelle déception. Là où les deux frères entretenaient de subtiles relations fondées sur leur passion commune pour la même femme et la vente d'un alcool frelaté et mortel, ici tout est plat et simple. Un prêtre vient en Islande pour construire une église et se lier aux autochtones. Il est guidé par un homme bourru qui déteste les Danois. Leur relation s'envenime jusqu'aux pires extrémités. Point barre. Quelques très belles idées ponctuent ce récit univoque, comme des plans de cadavres pourrissant de saison en saison ou une curieuse histoire contée un soir au bord d'une rivière. Mais tout cela s'avère assez long, et on est surpris de ne jamais voir les photos anciennes qui furent à l'origine de ce projet de film. Espérons qu'on renouera vite avec la réussite de Winter Brothers.
    Nyork67
    Nyork67

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2022
    Long, très contemplatif et plutôt ennuyeux. Il aurait gagné à être plus court. Je m'attendais à un scénario plus "animé" et reste perplexe quand certains estiment qu'il aurait dû obtenir la palme d'or. Certes il s'en dégage une atmosphère et les paysages sont beaux, mais c est insuffisant pour sortir content de la séance.
    khesanh76
    khesanh76

    16 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2022
    Ce film est long, superbement long ! Je pense que "l'intrigue" du film aurait pu tenir en moins de 1H30 ! La première partie du "film" on voit une caravane traverser l'Islande au 19e siècle, sous des torrents de pluie, pour "accompagner" un prêtre...Bon OK pourquoi pas ? On s'aperçoit alors que les "westerns" filmés par Ford ne sont que de la gnognotte...Ici le cureton il est tout seul face à des Islandais durs. On pense au début qu'il s'agit d'un chemin initiatique ! Que nenni ! Dans la 2e partie du "film" on voit le prêtre, en confrontation avec la société islandaise qu'il est censé "convertir" ou au moins "rassembler"...On ne sait pas quel objectif cherche le réalisateur , à part l'amour du Danemark !
    Il y a en tout cas des scènes de dépeçage de moutons/volailles qui mettront la jeune génération en émoi. A part cela évitez ce film, long et ennuyeux !
    ARGOL
    ARGOL

    33 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 décembre 2022
    Le maniérisme a son nouveau porte-drapeau. Il est islandais, il tourne en 35, ce qui complique bien la vie de ses producteurs, et il préfère le format 4/3, celui des postes à tube cathodique. Rien ne va dans ce film. Il est prétentieux et il est creux. Le protagoniste est antipathique au possible. Les enjeux sont dérisoires. Et la romance est aberrante. Deux personnages attachants mais secondaires : une petite fille surdouée et un dur à cuire. Une belle composition pour la bande originale. Mais c'est affreusement long et ennuyeux. On peut s'en passer.
    Ardenia
    Ardenia

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Je ne connaissais pas le réalisateur Hlynur Pálmason, simplement la bande-annonce du film m'a donné envie de voir le film et a posteriori celle-ci donne une idée assez réaliste du sujet.
    Oeuvre qui se mérite, longue et contemplative,, mais pas rebutante à mes yeux.
    On suit la lente expédition du pasteur danois, Lukas, en Islande, à pied et à cheval, guidé par quelques islandais dirigés par Ragnar. Un vrai chemin de croix, semé d'embûches du fait de la Nature tout à la fois grandiose et dangereuse. Les éléments naturels sont déchaînés et le Pasteur est de plus en plus isolé face aux islandais avec lesquels il ne peut communiquer.
    Une fois le périple mené, Lukas va -t- il réussir à s'adapter au nouveau lieu de vie et aux autochtones, et à célèbrer un office dans la nouvelle église ? Des surprises dans ce second temps de l'histoire.
    Une vision assez sombre du genre humain, in fine.
    Remarquablement joué, et la photographie de format carré renforce le côté documentaire historique.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    32 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Le film est intéressant pour son côté contemplatif mais le scénario est inexistant - volontairement sans doute - mais cela plombe quand même l'œuvre dans son approche comme dans son ensemble. J'étais parti plein d'attente et j'en ressors déçu. La presse est dithyrambique comme parfois mais je n'ai pas marché moins parce que c'est trop long que parce que les personnages ne se disent rien ou presque alors qu'ils auraient à dire et à se dire.
    lemulet
    lemulet

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2022
    L'objectif est atteint: faire une photo de l'Islande du XIXième siècle.
    On sent une dent contre le clergé danois qui n'aurait pas eu le respect d'adapter son message aux moeurs des islandais.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Ai vu "Godland" film danois de Hlynur Pàlmason. Assurément un film dont la forme est époustouflante. Le cadre et la lumière sont absolument étourdissants. Les mouvements de caméra sont soit très fluides et totalement en harmonie avec la nature qu'elle filme, soit fixe de lors longs plans séquences pendant de rares dialogues. Nous suivons le périple de Lucas, prêtre danois qui a pour mission de construire une église en Islande. Lucas traverse à pied des paysages somptueux mais redoutables, eau, feu, boue, glace... et va affronter une population qui ne l'attends pas et toute aussi réfrigérante que le décor. Lucas n'est pas aimable et la plupart du temps est totalement mutique. Alors le spectateur se met lui aussi à traverser tel un chemin de croix sublime mais pénible ces 150 minutes de toute beauté mais totalement dénuées de dramaturgie, de rapports humains pas toujours compréhensibles, et ne développe donc aucune empathie pour aucun des personnages. Qui est vraiment Lucas ? Pourquoi les islandais détestent ils les danois ? Qui est cette communauté spoiler: que l'on aperçoit qu'à la toute fin
    ? Assurément une tempête tourbillonnante habite le crâne de Lucas, mais le metteur en scène s'attarde plus volontiers sur les éléments extérieurs qu'aux tourments de ses personnages. C'est très contemplatif, poétique, onirique mais ça manque foncièrement de chair...
    sylcler
    sylcler

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    Les chien est très sympathique d'un bout à l'autre du film si non film inintéressant qui donne une pauvre vision de l'Islande, y compris de ses paysages qui en vrai sont 1000 fois plus beaux
    Rougi
    Rougi

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    De belles photos mais des longueurs dans toute la 1ère partie du film. Quelques scènes violentes.Une vision de l' homme surtout très pessimiste même si elle s' inscrit dans la tradition luthérienne. D 'ailleurs le terme prêtre utilisé est erroné puisqu' il s agit d'un pasteur ( le Danemark au XIXe ayant depuis le XVI e le lutheranisme religion d'Etat )
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    Nous entrons, avec Vanskabte Land, dans la démesure d’un homme porteur de celle de sa religion : le cadre géographique le confronte sans cesse d’une part à la beauté du paysage, sans cesse rappelée et photographiée, d’autre part à la finitude de toute chose ainsi qu’à ses propres limites d’être vivant ; il subit le dualisme d’un esprit qui doit composer avec un corps soumis aux rudesses d’un climat étranger, aux violences d’autres corps avec lesquels il s’efforce de communiquer et qu’il faut à terme convertir.

    Le long métrage s’affirme dès le début comme le drame d’une communication impossible, peu à peu accrue par la disparition du traducteur, par l’intégration suspecte du prêtre étranger au sein d’une communauté qui hésite entre hospitalité et prévention d’un mal à venir, endémique au microcosme investi. La langue danoise se heurte à l’islandais et à la culture orale associée, en témoignent les chansons populaires, les légendes, l’interprétation des signes d’une nature déesse qui donne la vie et la reprend, dégrade, dévore, dissout les corps sans autre forme de procès. Ce que découvre Lucas n’est autre que la vanité, mais ce motif esthétique et moral se voit raccordé à une tradition philosophique plus proche de l’Antiquité, fidèle au De Rerum Natura de Lucrèce : la matière ne surgit pas de nulle part et ne disparaît pas, elle subit une suite infinie de transformations. Dieu n’a rien à faire là-dedans. Dès lors, le prêtre est confronté au dilemme, au sentiment d’injustice et de vacuité quand, par exemple, le premier office délivré dans l’église est perturbé par le chien qui s’impatiente à l’extérieur ainsi que par les cris d’un nouveau-né... Le respect obtenu de ses fidèles résulte de leur complicité à son égard et de la crainte d’un jugement céleste, non d’une foi véritable.

    Ce bouleversement, d’ordre philosophique, est ainsi redoublé par un autre, d’ordre esthétique : Lucas doit prendre des photos de son expédition, c’est-à-dire des clichés qui l’obligent à réfléchir le monde en tant qu’artiste, de le réorganiser et, ainsi, de se revendiquer créateur d’une représentation ; on le voit alors décider des modèles, refuser à l’un son portrait pour l’accorder à celle qu’il aime. Il veille à l’entretien de son matériel, se montre impatient, impertinent voire destructeur lorsqu’on interfère dans son geste artistique. La mise en scène adopte cet œil scrutateur par le soin apporté à ses cadres, par les mouvements de caméra qui suivent les personnages avec une fluidité remarquable tout en célébrant la beauté obsessionnelle d’un paysage qui réduit ceux qui le composent à l’état de sujets d’une harmonie d’ensemble.

    Si le film pèche par une longueur inutile qui lorgne parfois du côté de la contemplation forcée, il propose une vision de la vanité somptueuse et originale comme le faisait cette année, dans un genre différent, Triangle of Sadness (Ruben Östlund).
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