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    Godland
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    110 critiques spectateurs

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    Tricky T.
    Tricky T.

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    C'est très très très très beau, mais un poil quand même sous dramatisé à mon gout. Mais c'est vrai que les paysages sont magnifiques. l'atmosphère. c'est un voyage !!
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    Il faut toujours qu'il y ait au Festival de Cannes un film abscons, sûr de sa force formelle, riche en afféteries stylistiques, essaimant le minimum de dialogues et ne se préoccupant pas de maintenir l'attention du spectateur autrement que par sa splendeur intrinsèque.

    En 2022, c'est l'Islandais Hlynur Palmason, découvert avec le beau Un jour si blanc, qui s'y colle. Avec une certaine réussite, puisque Godland est aussi beau qu'ardu à apprécier.

    Pour résumer très brièvement, il s'agit de suivre le périple d'un jeune prêtre danois se rendant en Islande pour photographier la population. L'action se déroule à la fin du XIXème siècle. Dans une première partie, la traversée d'est en ouest de l'île donne lieu à de somptueuses scènes muettes dans lesquelles la rudesse des conditions de vie et la grandeur de l'île sont parfaitement rendues.

    Notre héros arrive ensuite dans une communauté où il est soumis à la tentation, et dans laquelle l'âpreté des relations humaines (si on peut même les appeler ainsi) va être dévoilée à grands coups de travellings circulaires et de chœurs signifiants.

    Avec son format carré coins arrondis et sa photo volontairement atone, le film me paraît trop poseur pour apporter au final mon adhésion, malgré son audace formelle et la puissance évocatrice de certains de ses plans. Allez-y tout de même si vous aimez les paysages islandais, magnifiquement filmés.
    eric67
    eric67

    7 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    De très belles images, un scénario intéressant, mais c'est tout de même un peu long et ennuyeux par moments, sans que l'on passe un mauvais moment pour autant.
    jpb
    jpb

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Film magnifique qui conte l'épopée, cruautés et sacrifices, d'un prêtre en mission, passionné de photographie, en Islande, pas encore indépendante du Danemark, qui au contact des réalités matérielles et morales de son destin perd pied malgré lui. Des paysages somptueux de désolation. Des acteurs dont les caractéristiques sont remarquables, une petite Ida pétillante d'ironies et d'énergie vitale.
    Jean-Paul Quan.
    Jean-Paul Quan.

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    la nature sauvage, rocheuse, glacée, humide de l'Islande, superbement filmée pour un prêtre qui ne passe pas l'épreuve et devient lui aussi un mauvais homme, bien loin du Dieu qu'il prétend incarné...
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 541 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    Contrairement à ce que j'ai pu lire, "Godland" n'est d'après moi pas un voyage mystique mais l'inverse : celui d'un prêtre qui confronte sa foi à la dureté d'un monde éprouvant tant par sa nature hostile que par les hommes qui y vivent et spoiler: qui échoue jusqu'à commettre les actes les plus condamnables
    . Toute la première partie est très contemplative et saura satisfaire ceux qui aiment les films lents faits de grands espaces magiques comme dans "Dersou ouzala" ou "Aguirre, la colère de dieu", la deuxième partie se rapproche plus de drames intimistes - et toujours lents - à "La leçon de piano". Ainsi pour moi "Godland" est une réussite visuelle et sonore mais n'arrive pas à aller bien au-delà tant le personnage du prêtre m'a été déplaisant tout du long, et tant j'ai eu du mal à en comprendre les actes et les motivations. C'est donc plus sur le scénario que vont mes reproches et je peux dire que je suis pas mal déçu au final.
    Jean-Marie ROGER
    Jean-Marie ROGER

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2022
    Toujours difficile de deviner quel était l'objectif du réalisateur, beauté des images, c'est gagné. le sujet, pas évident, peut-être le racisme ? les conditions de vie en ces lieux et à cette époque ?
    le film est long mais ca passe bien.
    adfontesaquarum
    adfontesaquarum

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    J'ai lu avec amusement les critiques des professionnels du spectacle. Ecrites à la va vite, superficielles à mourir, sans trop comprendre les enjeux, elles se plantent sur l'aspect religieux.
    Mon interprétation, c’est que c’est un cri d’indépendance de la part de la société islandaise.
    Soyez patients, lisez lentement, et réactionnez uniquement si et seulement si vous avez tout lu et compris.

    spoiler: Je commence par la fin. Le réalisateur passe un chœur en honneur non pas de la langue islandaise, mais de la langue danoise, où elle est célébrée comme « la langue de ma mère ». Or, l'Islande ne parle pas Danois. La langue islandaise est descendante du Vieux Norrois, langue parlée par les Danois, Norvégiens et Suédois vers 750-1000. Comme ce sont des Norvégiens qui ont peuplé l'Ile au IXe siècle, c'est leur langue "naturelle". L'islandais, à la différence du danois (et des autres langues scandinaves), malgré les aller-retours politiques de fusion et division de ces royaumes, n'a pas pratiquement changé depuis le Moyen Age; l'islandais est la seule langue indoeuropéenne dont un homme du XXIe siècle peut lire et comprendre un texte médiéval (essayez de faire de même avec le Serment de Strasbourg ! je vous souhaite bonne chance). De ce fait, l'Islandais n'a pas de compréhension interlinguistique avec les autres langues scandinaves modernes, alors que ces dernières se comprennent partiellement à des différents degrés. Ceci explique le besoin d'un interprète entre le protagoniste et les membres de son expédition. La compréhension des langues respectives est importante pour construire la suite. Par la technologie des protagonistes du film, nous supposons que l'action est antérieure à la création du Royaume d'Islande de 1918, et donc, que l'Islande est encore une possession danoise. Le danois est donc une langue hégémonique d'une couche dirigeante qui n’est pas îlienne. Ceci explique le mépris du prêtre envers Ragnar, à qui il considère un homme de seconde zone malgré le fait de lui avoir sauvé la vie. A un moment, Ragnar explique comment il arrive à comprendre le danois : c’est l’exposition obligatoire à la langue danoise les dimanches. Ceci explique pourquoi quelqu’un qui ne parle pas islandais comme ce prêtre est capable de célébrer une messe en danois à des Islandais : ils en étaient obligés de comprendre au moins, la langue hégémonique. Ça explique aussi comment le propriétaire de la ferme où se trouve l’église peut parler avec le prêtre. Il est Danois, et sa fille aînée est née au Danemark. Notons au passage qu’avoir une fille capable de jouer au piano des extraits du Petit Livre d’Anna Magdalena Bach, est un luxe asiatique dans une Islande pauvre où la subsistance se joue chaque été avant l’arrivée du blizzard et de la neige. Cette perception de la supériorité sociale danoise est clairement formalisée par la fille aînée. Cette dernière n’aime pas le prêtre ; elle ne voit en lui que son billet de retour au Danemark. Elle ne ressent pas la maison familiale comme sa maison ; sa vraie maison est au Danemark. Les chevaux islandais sont une partie importante du récit. Ils sont petits et trapus, ce qui convient à une zone froide où avoir le minimum de surface exposée aide à la préservation de la chaleur ; la même évolution on la constate chez les chevaux criollos de la Patagonie. Or, la mort d’un cheval est une perte très importante pour ces gens pauvres. Lors de la vente de foin, l’un des Islandais le laisse très clair : il vend le foin, pas les chevaux. Il en a besoin. Maintenant qu’on a compris les rapports dominants / dominés, passons à la figure du prêtre. Si vous avez lu que le prêtre a vu sa foi mise en question, oubliez, c’est parce que les critiques n’ont rien compris. Le Prêtre n’est pas qu’un jeune imbu de sa personne. Il représente les Danois. Membre d’une caste dominante, il prend toutes les mauvaises décisions qu’il ne fallait pas : traverser l’île à pied au lieu d’aller en bateau, traverser un torrent malgré l’avis contraire du guide islandais qui va lui coûter la vie à son interprète et compagnon, se prendre d’inimitié avec Ragnar. Il ne perd pas la foi ; simplement, avec l’avancement de son aventure islandaise, il s’éloigne de plus en plus de la réalité et s’enferme dans sa bulle messianique. Cette aventure finit tragiquement ; intrus dérangeant dans un corps social qui ne demandait rien, transgresseur ayant tué deux fois, par accident et par négligence, ayant deshonoré une jeune femme, la violence de sa fin ne fait que correspondre à la violence qu’il avait infligé. Quand au format, et aux couleurs, je ne peux que conjecturer. Je remarque cependant que si vous voulez voir de beaux paysages et des Voici donc ma lecture, basée sur des considérations historiques et linguistiques. Votre avis me ferait un grand plaisir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Jeune pasteur danois, Lucas est missionné par son père, pasteur comme lui-même, pour aller construire une église en Islande qui, à la fin du XIXème siècle était encore sous domination danoise. Le jeune homme, passionné de photographie emporte avec lui son matériel pour immortaliser quelques scènes. Après une longue traversée, le prêtre de constitution fragile débarque sur l’île hostile qu’il a l’intention de traverser de part en part. Quelques cavaliers l’accompagnent dont il ne parle ni ne comprend la langue. Au terme de son odyssée, Lucas arrivera enfin à destination.

    Parmi les nombreux films sortis pendant les fêtes, "Godland" tenait la corde. Les critiques étaient excellentes, le sujet inspirant. J’allais le voir plein d’enthousiasme, espérant me laisser emporter pendant près de 2h30 dans un voyage aussi dépaysant (l’Islande est de tous les voyages que j’ai faits l’un des plus inoubliables) qu’émouvant quelque part entre "Mission" et "Valhalla Rising".

    Quelle ne fut ma déception ! Non pas que "Godland" soit un mauvais film. Bien au contraire. Il a une vraie ambition artistique. Il possède aussi une réelle profondeur psychologique, toute scandinave : le personnage de Lucas, sa foi contrariée, ses vains appels à une transcendance muette face à une nature sévère et hostile, rappellent ceux de Dreyer et de Bergman.

    J’ai la désagréable impression d’être passé à côté d’un film qui avait tout pour me séduire mais qui, à force d’austérité, a eu raison de ma patience.
    Nums75
    Nums75

    4 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    Il est très rare que je quitte la salle avant la fin d'un film. Mais il est aussi très rare qu'un réalisateur se complaise autant à empiler les sensations désagréables pour le specateur. C'est visuel, ca commence par le format de l'image, étriqué, dans un but clair de nous priver du plaisir qu'on pourrait au moins avoir à profiter des paysages islandais traversés. C'est auditif, dès la première scène où la conversation est tronquée par les bruits de machouillement du père qui s'exprime la bouche pleine. Par la suite, que ce soit les scènes de la vie quotidienne, où chaque bruit est volontairement amplifié jusqu'à l'agression sonore, ou les scènes de voyage, souvent accompagnées de chants horriblement faux, cette intention délibérée de heurter l'ouïe se confirme. Il s'agit aussi des relations, tendues mais incompréhensibles, entre les personnages. Il paraît que ces relations s'intensifient sur la fin du film, mais je ne le saurai pas, et n'en tire aucune frustration.
    Lila Lulu
    Lila Lulu

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    Ennui profond du début à la fin, partie avant la fin, je n'en pouvait plus! Scénario inexistant, personnages inintéressants au possible, notamment le principal, ce qui est quand même ennuyeux.Ne restent que de beaux paysages et un éruption volcanique filmée au plus près. Un documentaire touristique sur la nature islandaise, absolument rien de plus.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Godland est un grand film. On y suit l’arrivée d’un prêtre danois en Islande. Ce dernier vient installer une église et en profite pour photographier les paysages qu’il traverse. Images sublimes, couleurs somptueuses. La caméra joue avec les saisons, les paysages. C’est hypnotique.
    OzDeniro
    OzDeniro

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Assez fascinant

    Un film tres contemplatif, qui compense son manque d'intrigue et quasi absence de scénario par une atmosphère hors du temps. Visuellement c'est splendide, avec une succession de plans fixes, avec un cadrage clinique, et l'horizon qui délimite le panorama de facon symétrique

    Sobre dans sa réalisation, avare en dialogue et en développement des différents personnages, le film me rappelle ces expeditions dans des contrées sauvages telles que the lost city of Z ou meme apocalypse now (toute proportion gardée)
    L'histoire d'un prêtre venu comme missionnaire, qui au fil du temps passé sur cette ile sauvage, s'éloigne progressivement de dieu et de son objectif initial.

    Pas étonnant qu'un tel environnement rende fou, cette aridité parfaitement retranscrite contraste avec la beauté quasi irréelle des paysages, des corps congelés dans la neige, on ressent presque le vent et le froid bien assis sur son siège.
    noelendecembre
    noelendecembre

    99 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    J'adore l'Islande et la Scandinavie en général, plutôt adepte de films lents et profonds, mais là, ça devenait insupportable de tristesse et d'ennui... Je suis parti au bout d'une heure.
    Topazine23
    Topazine23

    41 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    L'histoire d'un prêtre photographe qui a pour mission de construire une église dans un coin perdu d'Islande, inspirée de quelques photos d'époque retrouvées bien plus tard...
    Des images incroyables, une épopée à l'image du climat, très rude... , l'instant présent sublimé par Dame Nature et porté par un son qui vous souffle avec force... "J'Y SUIS" !
    Un avertissement cependant aux défenseurs des animaux, via l'invitation à fermer les yeux quelques secondes à l'occasion du dépeçage d'une bête sur ses crochets... : la fête du cochon made in Groenland ! Une toile qui ne laisse pas indifférent et prend aux tripes, portée par un trio "Homme-Nature-Destinée" sacrant l'impermanence... Une belle réussite.
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