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    Godland
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    110 critiques spectateurs

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    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    Dans une nature aussi grandiose qu hostile, le cinéaste conduit son personnage vers son véritable ennemi: spoiler: l'homme.
    Zabella
    Zabella

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    Paysages sublimés par une mise en scène inspirée. La première partie qui relate le périple du prêtre et de ses accompagnateurs dans une nature hostile est portée par un souffle lyrique, soutenu par de très belles trouvailles visuelles. Malheureusement, dans la deuxième partie les événements se précipitent de manière trop abrupte. Une montée graduelle de la tension qu’aurait permis la durée-excessive-de ce film et quelques développements psychologiques auraient pourtant été plus que nécessaires pour justifier ce subit déchaînement de violence.
    Sublime mais inabouti.
    Znodd
    Znodd

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    J'ai créé un compte Allociné unIquement pour faire cette critique, et disons-le, lancer aux cinéphiles innocents ce cri que j'aurais tant voulu entendre moi même: "N'y vas pas camarade, fuis ! FUIS!!" Alors oui quelques beaux plans (certes), mais un film d'une lourdeur, d'une pesanteur, d'un ennui absolu, d'un inintérêt abyssal, avec des personnages vides, totalement vides, austères, mornes, sans une once de grâce ou d'humanité, qui ne ressentent et n'expriment rien, que ce soit dans leurs silences sans fin et dans les rares moments où ils parlent, pour ne rien se dire, sur rien. Ce qui résume assez bien ce film en forme d'enclume qui se contemple elle-même dans un miroir (dans un beau paysage, oui) pendant 2h30. Et j'oublie le "dénouement" franchement grotesque, petit déferlement de violence de 5 mn maladroit, pataud, lourd, si lourd, tellement lourd, pour tenter de donner rétrospectivement une direction, une âme, une sève, un sens à un film qui n'en ont aucun. Une expérience sincèrement pénible. Je serais parti au bout d'une heure si j'avais pu, et je ne serais pas entré si j'avais su.
    Elisa W.
    Elisa W.

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    Deux étoiles pour les paysages islandais, seul intérêt du film.
    Il faut s'armer de patience car en plus c'est long....
    Mathieu
    Mathieu

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 janvier 2023
    Beaucoup trop long et contemplatif. Les personnes ont peu de profondeur et de complexité. Assez déçu.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    C’est un film superbe que ce « Godland »… Tourner au milieu de tels paysages permet au réalisateur plasticien Hlynur Palmason et à sa directrice de la photographie Marie Von Hausswolff, de nous offrir un long-métrage (2h23) en état de plénitude, narrative et visuelle. Un chef-d’œuvre injustement oublié du palmarès cannois Un Certain Regard en 2022 (où il aurait d'ailleurs dû concourir pour la Palme d'or vu sa maestria). Heureusement récompensé dans d’autres festivals comme Chicago ou Riga.
    Inspiré de sept photographies prises par un prêtre danois dans les années 1800 en Islande, Godland raconte le voyage de Lucas, un jeune pasteur danois missionné en Islande à la fin du 19e siècle par sa hiérarchie pour deux raisons : d’un côté, photographier la population locale devant les paysages du pays ( il transporte une énorme chambre noire) et de l’autre, aider à la construction d’une église dans un petit village…Godland se déroule à l’époque où l’Islande était sous domination danoise, c’était une terre de colonisation , en grande partie terra incognita pour les danois. Avec une certaine logique narrative, Hlynur Pálmason a donc découpé son long-métrage en deux parties bien distinctes, lui permettant d'opérer une évolution de ses personnages à travers leur parcours.
    Dans un premier temps, Godland est une odyssée à travers une nature plus hostile que nourricière. En suivant la progression du prêtre et de ses compagnons au milieu des plaines boueuses, des montagnes escarpées, des rivières en crues ou des volcans en irruption, Godland replonge alors les spectateurs dans une forme de cinéma d'un temps révolu. Un cinéma d'exploration, quasi-documentaire, rappelant les grands voyages en terres inconnues du cinéma de Werner Herzog ou celui de la conquête de l’ouest américain de John Ford …Avec intelligence, Pálmason a en effet choisi d'utiliser le format 1:33, avec des coins arrondis, pour complètement ancrer son récit dans une autre époque (visuellement) et, par la même occasion, synchroniser (en partie) l'esthétique de son film à celles des vieilles photographies prises par le prêtre dans sa mission…La beauté subjuguante et écrasante de ces territoires vient ainsi s'immiscer dans la trajectoire de Lucas dont la mission évangélique va rapidement se transformer en pur cauchemar, en chemin de croix ou plutôt en longue remise en question, existentielle et spirituelle…. Une perte de contrôle devant les obstacles naturels qui va peu à peu nourrir son aigreur, bien incapable de dompter l'environnement qui l'entoure. Pire, sa bienveillance des premiers instants va rapidement se muer en arrogance, jaloux de la sérénité du guide de l'expédition, le rustre Ragnar (Ingvar Eggert Sigurðsson), avec lequel les échanges vont devenir de plus en plus houleux, notamment parce que le vieux bougre ne croit pas spécialement en Dieu. Débute alors une longue introspection silencieuse au milieu de la nature sauvage. Au bord de l'épuisement et pourtant soutenu (théoriquement) par la présence de Dieu, Lucas perd peu à peu sa foi. Dépouillé de toutes ses forces, et proche d'y laisser sa vie, il se réveille toutefois dans une sorte de paradis, proche d'un visage féminin, comme secouru par une force divine l'ayant téléporté dans une contrée apaisante et revigorante.
    C'est ici que s'engage le deuxième acte de Godland. Et s'il est sans doute moins spectaculaire visuellement que la première partie du film, il contient en lui toute la sève du récit en cours. Désormais arrivé dans le village qu'il ne pensait plus pouvoir rejoindre, Lucas est, certes, affranchi des tumultes de cette Islande déchaînée, mais va devoir défier une autre forme de tempête : celle de sa foi, de son propre rôle, des tourments de l'humanité et surtout de l'agitation de sentiments interdits par son statut... Ainsi la grande épopée sauvage de la première partie se transforme en réflexion onirique et poétique sur l'existence, le cinéaste explorant la petitesse de l'humain face à la vastitude du monde, la faiblesse du corps face à la robustesse de l'esprit, la brièveté de l'existence humaine face à l'éternité de la nature…Malgré sa longueur, cette plongée dans un monde glacial est fascinante par sa beauté visuelle et par son rythme méditatif… Un objet esthétique splendide et une réflexion rare sur un épisode méconnu de l’histoire de l’Islande.
    PASCAL C
    PASCAL C

    8 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2023
    Un film d'ambiance. L'Islande, pays au climat hostile.
    Dommage de ne pas avoir montré les 7 photos qui ont amené l'écriture de ce film.
    Dom Domi
    Dom Domi

    40 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2023
    Un film que l'on pourrait apparenter à la conquête du Far West par les premiers colons accompagnés des prêtres. Celui qui a la charge de construire une église dans un endroit merveilleusement reculé y laissera sa vie dans des conditions très étonnantes.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Film vu 2 fois, mon film préféré de 2022. Tout est exceptionnel dans ce film. Encore une fois l'acteur Elliott Crosset Hove (Lucas) me rend stupéfait, tant il est souvent hagard de façon unique, sans équivalent. L'écrin visuel des paysages sauvages Islandais vous donnerait l'envie d'aller y vivre toute l'année, si ce n'était l'humidité du pays qui transparaît dans toute la première partie du film. Le réalisateur Hlynur Pálmason trouve ici et sans cesse l'équilibre parfait entre intrigue, scènes photo qui rythme la longue narration et l'introspection de certains personnages. Il fait jouer d'ailleurs ses acteurs fétiches (voir "Winter brothers" et "Un jour si blanc"). Un jour, je le souhaite, Hlynur Pálmason aura la Palme d'or.
    JYM-58
    JYM-58

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Que de regrets. Rien dans ce film n'est à garder. 2:15 d'ennui. On pourrait s'attendre à voir de majestueux paysages mais rien de tout cela.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2023
    J'ai trouvé que la première partie de "Godland" était trop austère pour être vraie, malgré des paysages aussi somptueux qu'inhospitaliers. Taiseux, les personnages le sont profondément. Nonobstant, la fin de la traversée de l'Islande, la construction de l'église et l'établissement de Lucas dans un hameau qui peut lui rappeler la civilisation, amènent une paix relative, l'illusion d'une vie normale, presque joyeuse, que les festivités et les joutes viennent suggérer. Le surgissement de personnages féminins importants, deux sœurs toutes deux troublées par le jeune prêtre, bouleverse le déroulement du récit, le berçant d'un sentiment proche de la mélancolie et déchainant une violence accumulée sans véritable raison. Un film d'auteur qui mérite que l'on s'y attarde.
    Pascale Potrel
    Pascale Potrel

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Magnifique, excellent, valait la Palme d'Or. La première partie est immergée dans le voyage du jeune prêtre partant évangéliser aux confins de l'Islande, photo et paysages sublimes, un tempo lent s'installe, devenu pour le spectateur du XXIème siècle une expérience quasi initiatique ;) lent mais non creux. La deuxième partie, la troupe arrivée à destination, voit l'action, le scenario se corser... On est dans du John Ford, dans un western enneigé, avec une fin bien ficelée ! 2h20m sans longueurs, superbe.
    Hal9000
    Hal9000

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2023
    Les paysages Islandais même filmés avec un smartphone premier prix sont naturellement somptueux, il n’y a donc aucun mérite à faire de « belles images », et il se trouve que là, elles sont plutôt en dessous de la réalité. Le format carré n’apporte rien sinon l’agacement d’un maniérisme gratuit. Quant au scénario… Il est juste pauvre. Aucun personnage n’est suffisamment fouillé pour acquérir un minimum d’existence. Aucune idée n'est réellement développée. Bref, ce n’est pas parce qu’un film est lent qu’il est profond.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Série de films de grande qualité: Nostalgia, Les Banshees…. et Godland !!!

    Contempler les paysages fascinants de l’Islande (volcans, glaciers, lacs,) que côtoie la violence quotidienne au 19ème siècle.
    Le jeune prêtre danois, manque sans doute de charisme pour emporter l’adhésion des islandais locaux. Il les observe comme un ethnologue, veut construire son église et voudrait leur apporter, « la bonne parole » ce qui explique, méfiance et hostilité.
    De plus, il faut intégrer que l’Islande était alors « colonisée » par le Danemark.

    Les « hommes » sans défense, face à la Nature…
    Quelle beauté !
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Godland est un film d'une puissance visuelle et cinématographique extraordinaire. Il raconte l'histoire d'un prêtre danois envoyé en Islande pour y prendre des photographies et construire une église. L'histoire se déroule au XIXe siècle alors que l'Islande est colonisée par le Danemark. Pendant 2h23, le film va d'abord dépeindre la relation difficile qui s'installe entre le prêtre danois et le guide islandais à travers de somptueux paysages. Puis l'histoire va nous montrer comment le prêtre va être progressivement transformé en arrivant à destination.
    C'est un monument de beauté.
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